Honte à tous musulmans qui ont laissé la Libye tomber entre les mains de la barbarie impérialiste.

UN RÉSISTANT ANTI-MAÇONNIQUE ET ANTI-MONDIALISTE.

mercredi 2 novembre 2011

LA GRECE T'EMMERDE, VIVE LE REFERENDUM !

LA GRECE T'EMMERDE, VIVE LE REFERENDUM !
L'on peut plus que jamais nourrir toutes les craintes pour la Grèce, le pays qui a inventé la démocratie, et qui défie la " communauté internationale" en voulant organiser un référendum qui remet en cause le dernier plan de sauvetage de la zone euro, vidéo n°1. Une consultation populaire alors que le "président" Français affirmait à la télévision, devant 12 millions de téléspectateurs, comment l'accord de Bruxelles allait permettre de sauver la Grèce et d'éviter une "catastrophe" financière à l'Europe et au monde entier ? Donner la parole au peuple souverain pour qu'il se prononce sur un accord qui engage l'avenir du pays pendant une décennie ? Quel crime de lèse majesté ! ( Vidéos n°2 & 3)
Dire que la décision grecque de s'en remettre à la sagesse populaire constitue un terrible camouflet pour les " élites mondiales", particulièrement Nicolas Sarkozy; "le sauveur de la planète", n'est pas assez fort. "Si la Grèce était en faillite, il y avait un processus en cascade qui emportait tout le monde", assurait-il mardi soir, avant de se déclarer optimiste sur les capacités de la Grèce à se sortir de la crise, pour peu qu'elle consente aux "efforts" imposés par ses partenaires.C'était il y a cinq jours seulement. Juste après un sommet européen "crucial". Sauf que moins d'une semaine plus tard, tout est à refaire après le bras d'honneur grec à ceux qui se moquent de la souveraineté des peuples.
Le moins qu'on puisse dire, c'est le coup de théâtre de Georges Papandréou est salutaire puisqu'il permet de faire tomber les masques en révélant l'envers du décor de la " démocratie à l'occidentale".
Premièrement, La France rappelle que "le plan adopté jeudi dernier à l'unanimité des 17 membres de la zone euro est la seule voie possible pour résoudre le problème de la dette grecque", a affirmé Nicolas Sarkozy. Et de poursuivre: "Donner la parole au peuple est toujours légitime", ajoutant, "mais la solidarité de tous les pays de la zone euro ne saurait s'exercer sans que chacun consente aux efforts nécessaires".
Deuxièmement, l'idée d'organiser un référendum sur une question aussi cruciale a immédiatement fait chuter les marchés financiers, replongeant la zone euro dans la déprime, les actions des banques subissant une descente aux enfers. A la clôture, Paris a lâché 5,38%, Francfort 5%, Milan 6,80%, Madrid 4,19%. Athènes a plongé de 6,92%. Londres a terminé sur un recul de 2,21%, Wall Street creusait ses pertes à la mi-journée, et l'euro se dépréciait fortement face au dollar.
Troisièmement, la colère a gagné la " grande famille" du G20. En France, l'ex-ministre UMP Christian Estrosi a dénoncé une décision "totalement irresponsable". "Je ne peux pas exclure une faillite de la Grèce en cas de non au référendum", a prévenu le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe. Et de déplorer: "M. Papandréou avait pris sa décision sans en informer ses collègues européens". Le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, a évoqué "un coup de dés". "Si cela échoue ce sera le bazar!", a-t-il averti. A Bruxelles, les présidents de l'UE Herman Van Rompuy, et de la Commission européenne José Manuel Barroso, ont réaffirmé leur"pleine confiance" dans le respect par la Grèce de ses engagements à l'égard de la zone euro.
L'Institut de la finance internationale (IIF), qui représente les grandes banques du monde, a fait savoir pour sa part qu'il s'en tenait à l'accord de Bruxelles et "réaffirmé son intention d'aller de l'avant". Il s'agira d'un "référendum sur l'appartenance de la Grèce à la zone euro", a indiqué le ministre finlandais des Affaires européennes, Alexander Stubb. C'est d'ailleurs le message que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se préparent à adresser aux dirigeants grecs. "Il a le droit de faire un référendum, mais avant Noël et uniquement pour poser la question de l'appartenance à la zone euro", a confié une source proche du gouvernement. Et de menacer: "S'ils disent non, eh bien qu'ils en sortent". Qui a dit que la " gouvernance mondiale" se souciait avant tout du bien être des peuples ?
Quatrièmement, l'idée d'un référendum est une déclaration de guerre aux yeux des serviteurs des intégristes des marchés financiers. Cela démontre, s'il le fallait encore, que la démocratie n'est qu'un prétexte leur permettant de servir leurs intérêts. Après avoir mis la Libye à feu et à sang et assassiné Mouammar Kadhafi; il ne manquerait plus que les barbares bombardent la Grèce et son peuple, coupables à leurs yeux de résister à la dictature du capitalisme sauvage. Kadhafi et la Grèce...même combat ? ( Vidéos n° 4 & 5)
Qu'on ne s'y trompe pas, et n'en déplaise à ceux qui tirent à boulets rouges sur la Grèce, la décision de M. Papandréou relève du "minimum de démocratie" et redonne du sens à la démocratie, un idéal bafoué par ceux qui s'associent aux marchés financiers pour braquer les Etats. L'accord de Bruxelles pour sauver l'euro et résoudre le problème de la dette grecque est mort né, emportant au passage Nicolas Sarkozy, qui entendait profiter d'un sommet du G20 pour soigner sa position de président au chevet du monde et "protecteur" des Français, à six mois de la présidentielle. Un échec de plus à accrocher au petit blason d'un gesticulateur lamentable qui a cru " moderne" de réduire la France à sa taille.
A2N

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