Honte à tous musulmans qui ont laissé la Libye tomber entre les mains de la barbarie impérialiste.

UN RÉSISTANT ANTI-MAÇONNIQUE ET ANTI-MONDIALISTE.

samedi 29 octobre 2011

Palestine: chez soi, dans une prison à ciel ouvert

Au début du mois, des bulldozers israéliens préparaient... (Photo: Musa Al Shaer, Archives AFP)
Au début du mois, des bulldozers israéliens préparaient le terrain pour la construction de la «barrière de sécurité» qui encerclera le village palestinien de Walajeh, près de Bethléem.
Photo: Musa Al Shaer, Archives AFP
Janie Gosselin
La Presse
(Walajeh, Palestine) Un mur séparera bientôt le village cisjordanien de Walajeh du reste du monde. Un seul point de contrôle permettra aux gens d'entrer et de sortir du village. Mais pour une famille située du mauvais côté d'un tracé, la vie ne sera plus jamais la même, a pu constater notre journaliste.
La maison d'Omar Hajajleh est accrochée sur une colline entre Bethléem et Jérusalem, un peu en retrait des autres propriétés du village de Walajeh. Près de l'entrée, les fondations d'un large tunnel sont déjà visibles. Un peu plus loin, des cadres en bois supportent un mur de béton en construction.

D'ici un an, la maison au toit orange qu'habitent M. Hajajleh, sa femme Imane et leurs trois jeunes fils sera encerclée par une clôture électrique. Chaque fois qu'ils voudront entrer ou sortir de leur propriété, ils devront traverser un tunnel d'environ 250 mètres de longueur qui reliera leur terrain à leur village de Walajeh, en passant sous le mur de séparation - la «barrière de sécurité» qu'Israël a commencé à construire autour de la Cisjordanie en 2002, dans la foulée de la deuxième intifada.

La construction du tunnel a été confirmée en Cour suprême. Le droit de la famille d'habiter à cet endroit a été reconnu par les tribunaux israéliens; Omar Hajajleh possédait toutes les pièces justificatives qui manquent souvent aux demandeurs palestiniens. Il dit avoir reçu plusieurs offres du côté israélien: racheter son terrain à un prix supérieur à sa valeur, partager la terre, l'échanger contre un terrain plus vaste ailleurs. Il les a toutes refusées. «Je leur ai répondu: je veux mon terrain et ma maison et c'est tout ce que je veux, dit le travailleur en construction de 45 ans aux cheveux grisonnants. Et maintenant, ils ont décidé de nous étouffer.»

Dans quelques années, la clôture servira à séparer la famille de ses nouveaux voisins. Pour les Israéliens, il s'agira d'un nouveau quartier de Jérusalem. Pour les Palestiniens et la communauté internationale, ce sera une colonie, une nouvelle tentative de diviser les quartiers de Jérusalem-Est du reste de la Cisjordanie, rendant la séparation de la ville pour y établir la capitale de la Palestine plus difficile.

Emmurés

La construction du mur ne touche pas seulement la famille Hajajleh. Quand il sera achevé, il encerclera les 2500 habitants de la communauté de tous côtés, avec un seul point d'accès contrôlé par l'armée pour entrer au village ou en sortir. Un appel en Cour suprême pour revoir le tracé a été rejeté en août.

«Le mur va créer une prison à ciel ouvert pour les gens de Walajeh, dit le maire Saleh Hilmi. Ça va les encercler et les soumettre aux heures d'ouverture de la barrière. Cette situation va forcer plusieurs habitants à quitter le village. La vie des habitants va être touchée et toute l'économie du village aussi.»

Walajeh ne sera pas la seule communauté dans cette situation: au moins deux autres villages sont dans des positions similaires. Mais selon Sarit Michaeli, porte-parole de l'organisme israélien de défense des droits de la personne Btselem, le cas de Walajeh est le pire. «La différence, c'est que les gens seront séparés de leurs terres agricoles», précise-t-elle, ajoutant qu'ils seront aussi coupés de leur système d'eau. L'économie du village dépend en grande partie de l'agriculture.

Le service des communications de l'armée israélienne, qui a répondu aux questions de La Presse par voie de communiqué, précise que «les Palestiniens qui possèdent des terrains du côté ouest de la barrière vont recevoir des permis qui leur garantiront l'accès à leurs champs à travers les passages désignés». La barrière «a été mise en construction pour protéger le front israélien d'attaques terroristes», ajoute le communiqué. Le porte-parole a aussi précisé que l'accès au tunnel qui reliera la maison des Hajajleh au village ne sera pas restreint.

La famille craignait de dépendre d'un garde pour ouvrir ou fermer l'accès au tunnel. «S'ils réduisent l'accès, ma vie sera un enfer», soupire Imane Hajajleh. Pendant que son mari parle avec aplomb de sa volonté de rester dans la maison coûte que coûte, la jeune mère au foyer l'écoute, son visage lunaire trahissant ses doutes. «Je m'inquiète énormément pour mes enfants avec la clôture électrique. Je ne les laisserai jamais l'approcher», assure-t-elle.

Malgré ces inquiétudes, Omar Hajajleh dit ne pas regretter sa décision de rester sur place. «Ils veulent que nous atteignions le point où nous dirons: nous ne voulons plus vivre ici, explique-t-il. Mais notre volonté est forte.»

Le mur

«Barrière de sécurité» pour le gouvernement israélien, «mur de l'apartheid» pour ses opposants palestiniens: depuis 2002, Israël a commencé la construction de la structure qui le sépare de la Cisjordanie pour prévenir les attentats. Sa mise en place a été maintes fois dénoncée, notamment par la Cour internationale de justice. Lorsque le mur sera terminé, il atteindra environ 708 km de longueur, plaçant 9,4% de la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, à l'intérieur d'Israël, selon un rapport de l'ONU. Mélange de murs en béton et de clôtures, la barrière est maintenant achevée à un peu plus de 60%. Elle devrait être terminée en 2013, «mais le ministère de la Défense travaille pour finir la barrière avant la fin de 2012», selon un de ses porte-parole.

Libye : L’Otan, « machine à détruire »

Libye : L’Otan, « machine à détruire »

Publié il y a 53 minutes.

Des libyens chargent une voiture dans un quartier détruit de Syrte

« Vous pleurez sur le sort de Kadhafi qui a totalement détruit la Libye, laissé un pays exsangue, sans aucune structure, » me rétorque un commentateur. C’est pour le moins « légèrement » exagéré. Mais c’est la vulgate officielle. Or, si on peut être « indulgent avec nos frères libyens », comme il m’est recommandé, il convient peut-être de l’être moins avec certains de nos concitoyens qui ont soigneusement masqué leur rôle dans l’aventure libyenne.

Syrte, totalement detruite
Louisa Hanoune, la secrétaire générale du Parti des travailleurs d’Algérie, n’éprouve pas davantage que moi-même de la sympathie pour le clan Kadhafi. Elle n’en nourrit guère mieux pour certains insurgés se qualifiant de révolutionnaires. À Annaba (ex-Bône), devant la salle du théâtre régional, elle a estimé que nombre de révolutionnaires sont « des groupuscules armés et encadrés par l’Otan qui dirige toutes les opérations ; il fallait en finir avec Kadhafi quitte à massacrer des populations civiles à Syrte ou à Bani Walid… ». Pas que dans ces deux villes. Mais la forte présence de la presse internationale à Tripoli a épargné à la capitale le sort de nombreuses localités qui tentaient de préserver leur neutralité ou étaient considérées largement loyalistes. Ailleurs, des objectifs vitaux pour l’avenir du pays ont fait l’objet de frappes aériennes ciblées ou de destructions dues à des « dérapages » des milices ou des brigades.
« Le CNT est là juste pour faire de la figuration (…) c’est la voix des armes qui a parlé et non celle du peuple, » L. Hanoune. Des forces coalisées, elle estime qu’elles détruisent tout « pour ensuite envoyer leurs entreprises (…)En Libye, le coût de cette reconstruction est évalué à 200 milliards de dollars (…) le montant exact des fonds souverains libyens déposés dans les banques occidentales. ». La facture des 28 000 sorties ou frappes aériennes, financées par les contribuables des pays coalisés, sera réglée par les Libyennes et les Libyens, mais à d’autres… C’est fort dommage pour « nos frères libyens », aussi pour nous qui avons très majoritairement laissé faire.
Pourtant, depuis le début de cette guerre civile qui a pris des populations en otages et dont l’insurrection armée initiale fut favorisée par la France et d’autres pays, ce qui apparaît actuellement pouvait être constaté. À présent, Libération, corroboré par l’AFP et d’autres agences, rapporte l’ampleur des destructions à Syrte. Outre les 200 morts du convoi dans lequel se trouvait Kadhafi, dues en large partie au largage de deux bombes détruisant une vingtaine de véhicules, sauf le « bon » et une quarantaine d’autres, on ne retrouve pas à Syrte que des cadavres (plus de 500 jusqu’à pire « nouvel ordre ») de combattants. Une ONG libyenne pointe du doigt les destructions dues indubitablement à des frappes aériennes, dont celle d’un immeuble effondré dont les gravats couvriraient une cinquantaine de cadavres de civils, femmes et enfants inclus.
Passons sur les exécutions sommaires de masse de « nos frères libyens ». Quelles aient été spontanées, fruit amer de la rancœur découlant de massacres antérieurs, ou soigneusement préméditées, pour faciliter les pillages ou des nettoyages ethniques, n’est certes pas indifférent. Mais il s’agissait rarement de détruire les infrastructures pour procurer un emploi local qui, de toute façon, sera le principalement fait d’une main d’œuvre extérieure (par exemple, le Bangladesh facilite le rapatriement en Libye de milliers de ses ressortissants).
De Bani Walid, où des exécutions ont été le fait des deux camps, mais principalement des loyalistes, semble-t-il, il ne reste que des ruines désertées. Comme à Syrte, la ville comportait des habitants favorables au CNT ou, du moins, à un changement de régime. Il est commenté pudiquement qu’ils sont décontenancés par l’ampleur des destructions et des pillages. Georges Jonas, du National Post (Toronto), rapporte que des Warfalla, des Zintan ou des Megrahi proclament vouloir « lutter jusqu’à la mort » et se coaliser davantage. Cette rhétorique ne m’est guère inconnue : j’avais entendu la même chose en Irak, lors de la guerre des Six jours, en 1967, près des localités bombardées par les Mirage israéliens. C’est le pendant de celle de Seif al-Islam Kadhafi qui promettait un « bain de sang », non pas à tout Benghazi, mais aux membres du CNT et aux brigades islamistes avec lesquelles, d’ailleurs, pour certaines, il avait tenté de négocier.
Les révolutions dévorent souvent leurs enfants et la lucidité, l’appréciation objective des faits, en est souvent la principale victime immatérielle. D’une part, la fiction selon laquelle il n’y avait pas de troupes occidentales ou autres au sol commence à être sérieusement ébréchée. D’autre part, il apparait qu’un consultant britannique, par exemple, avait pu inspecter 72 sites bombardés par l’Otan ou ses alliés : seulement huit étaient des installations militaires. Si ce ratio reflétait l’ensemble, il ne ferait plus aucun doute que, si des fils Kadhafi arrivaient vivants devant la Cour pénale internationale, quelques réalités pas trop conformes avec la couverture de la presse internationale ces derniers mois pourraient émerger.
Ce ne sont pas seulement pour des raisons budgétaires que les pays de l’Otan ont décidé de mettre fin à leurs interventions militaires ce 31 octobre. Au cas où des très fortes dissensions apparaîtraient entre diverses factions, les cibles communiquées par les uns ou les autres risquent fort de ne pas être toujours celles qui conviendraient pour préserver l’avenir.
Outre la brutalité de son régime, le clan Kadhafi a commis une erreur fondamentale. Laisser près d’un tiers de la population sans emploi en garantissant un niveau de vie à peu près décent à des désœuvrés qui ne pouvaient pas tous prétendre à s’employer en tant qu’ingénieurs et dédaignaient de n’être que des contremaîtres, laissant ces postes à de la main d’œuvre étrangère. Parmi ceux qui se résignaient à des emplois trop peu lucratifs à leurs yeux (chauffeur de bus, taxi, simple employé), beaucoup ont pris les armes et ne sont pas trop enclins à reprendre leurs occupations antérieures.
Certains décisionnaires de l’intervention ne connaissaient sans doute à peu près rien aux réalités libyennes. Certains futurs bénéficiaires, plus informés, ont sans doute influé, estimant que le risque pouvait être minoré. Quelques opérations de relations publiques, comme celle de Bernard-Henri Lévy, proclame à présent que les Libyennes et les Libyens s’accommoderont mal de « la férule d’une conception archaïque de la loi. ». Comme partout, il y a la loi et ce qu’on en fait. Le 18 octobre, BHL réclamait « justice pour les libérateurs de Syrte… ». Des promotions et des médailles aussi pour les pilotes de l’Otan ?
En 1832, à la fin des sept ans de guerre des insurgés grecs, soutenus par le Royaume-Uni, la France et la Russie, contre l’empire ottoman, Londres réclama à la Grèce un « prêt » de 30 millions de livres. Si la future Libye (qui, au juste ?), ne peut ou ne veut rembourser, il sera toujours possible d’arguer que c’est parce que Kadhafi a « laissé un pays exsangue, sans aucune structure. ». Effectivement, au lieu d’acheter des Rafale, il avait un peu trop consacré de budgets au fonctionnement, et pas assez aux investissements « productifs ». Enfin, on peut toujours le voir ainsi. Et y croire très fort.
Ah oui, pour la Grèce, Nicolas Sarkozy assure à présent qu'il n'avait été pour rien dans son admission dans l'Union européenne. Difficile d'arguer d'un côté de la solidarité gouvernementale et non de la partisane de l'autre. La Grèce fut admise en 2001. En 1999, Sarkozy était président du RPR. En 2002, il soutient Jacques Chirac lors de la présidentielle et devient ministre régalien (de l'Intérieur). Et au fait, elle a été admise dans l'UE du jour au lendemain, la Grèce ?
Pour l'intervention en Libye, c'est plus clair. La facture, voire la fracture, est là. Le retour sur investissement est beaucoup plus incertain…

Libye –. Des nouvelles du porte parole docteur Moussa Ibrahim (29 octobre 2011)


Libye –. Des nouvelles du porte parole docteur Moussa Ibrahim (29 octobre 2011)

Publié le 29/10/2011 à 13:29 - 357 visites
Source :
ALGERIA ISP / Selon Zengtena, le directeur général de la télévision Tv El Rai, Mishaan Jabouri rassure tous les sympathisants et loyalistes de la green Libya que le frère moudjahid Moussa Ibrahim est dans un endroit sûr, accompagné par le frère moudjahid Saïf Al-Islam.

Libye – Dans sa deuxième lettre, Saïf al-Islam Kadhafi: Nous ne livrons pas ... et nous continuerons et vous allez nous écouter beaucoup (29 octobre 2011)

Libye – Dans sa deuxième lettre, Saïf al-Islam Kadhafi: Nous ne livrons pas ... et nous continuerons et vous allez nous écouter beaucoup (29 octobre 2011)


Publié le 29/10/2011 à 14:06 - 615 visites
Source : ALGERIA ISP
Libye – Dans sa deuxième lettre, Saïf al-Islam Kadhafi: Nous ne livrons pas ... et nous continuerons et vous allez nous écouter beaucoup (29 octobre 2011)
ALGERIA ISP / Selon Seven Days News, après la prolifération des rumeurs d'une reddition à la Cour pénale internationale, dans une lettre adressée à l'agence Seven Days News, Saif al-Islam Kadhafi, a démenti les rumeurs sur sa reddition au CPI.
Saif al-Islam a déclaré : Certaines personnes croient que nous avons été capturé alors que d'autres disent que le frère Abdallah Sanousi est en dehors de la Libye, en se basant que cette hypothèse, comment alors peut on se livrer au CPI?
Saif al-Islam a ajouté qu'il ne pouvait pas trahir son père, qui ne s'est jamais livré à l'enemi et qu'il n'a jamais trahi Omar Moukhtar, qui répétait: «. Nous ne renonçons jamais .. nous gagnerons ou nous mourons".
Saif al-islam a ajouté encore que la guerre médiatique est très forte pour démoraliser les honorables Libyens et semer le doute chez eux, et leurs demandent de patienter deux mois pour apaiser cette crise.
Il a ajouté que la taille de ce qui est arrivé en Libye, des trahisons et des chocs ont poussé les Libyens à croire des rumeurs, mais je dis à tous ceux qui aimaient Mouammar Kadhafi et sont toujours fidèle et qui sont les millions entre ceux harcelés et réprimés au nom de la démocratie, je leurs dis qu'ils devraient faire confiance à la résistance libyenne.
Le CNT n'arrête pas de mentir, une fois Kadhafi a échappé et une fois il négocie la reddition, et aujourd'hui, tout le monde connait leur jeu.
Il a ajouté: ils ont refusé la Libye de demain fondée sur l'unité et l'amour, et ils ont voulu la Libye de demain fondée sur les sacrifices et la chasse des traitres, et nous sommes prêts.
Il a conclu, Saif al-Islam dans son message en disant à ses partisans Libyens: Quand le guide Mouammar Kadhafi vous a dit de continuer à résister, même si vous n'entendez pas sa voix, il avait pris la décision de rester résister à Syrte avec héroïsme et courage mais il ne pouvait pas vous parler faute de coupure de télécommunications.
Par contre moi, je continue la résistance avec vous et vous allez m'entendre beaucoup inchaeh Ellah
et nous allons finir ce que Omar Mokhtar et Moummar Kadhafi ont commencé, la résistance libyenne est en excellente forme et la libye de demain est à nous et Allah Akbar

Des Algériens torturés en Libye 29/10/2011


Des Algériens torturés en Libye 29/10/2011




IRIB- Des vidéos montrent que des Libyens n'hésitent pas à passer au meurtre des Algériens.
Des Algériens sont torturés par des Libyens au lendemain de l'assassinat de l'ex-dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, après avoir été arrêtés par une faction de rebelles à Syrte. Cette information a été rapportée par le quotidien national "Ennahar", jeudi 27 octobre qui a visionné des vidéos montrant des Algériens, sans défense, soumis à la folie meurtrière des rebelles. Selon le même quotidien, les délires et accusations du "CNT" organe politique représentant les nouvelles autorités libyennes contre l'Algérie, se sont traduites dans les faits; des Algériens se trouvant sur le sol libyen subissent «une chasse à l'homme» par des Libyens du CNT. Les enregistrements vidéo font preuve d'une dérive, sans précédent. Sans pitié, aucune, des Algériens sont soumis aux châtiment et à l'instinct criminel de groupes libyens accusant des Algériens de tous les maux.

La fin d’un dictateur a toujours été tragique, et ce depuis le suicide d’Hitler et il semble que la série se poursuit avec celle de Kadhafi

Zoom sur la mort des dictateurs

La fin d’un dictateur a toujours été tragique, et ce depuis le suicide d’Hitler et il semble que la série se poursuit avec celle de Kadhafi qui a donné lieu à une fête nationale. En Roumanie, Nicolae Ceausescu avait été assassiné par son peuple, celui-ci sorti dans les rues pour fêter sa mort. La mort de Josef Staline qui a été aussi tragique, la pendaison de Saddam Hussein à la veille de l’Aïd El Adh, il est clair que même si on peut comprendre la colère du peuple, un tel acharnement sur un être vivant fut-il dictateur, peut choquer les âmes sensibles. Au moment où les Américains, pourtant démocrates, parlent d’instruire George Bush en justice pour possibles crimes contre la société, et où l’Espagne vient de lancer un mandat d’arrêt contre le Dick Cheney, le Vice Président Américain sortant, pour crimes et torture, Kadhafi est venu compléter la liste des dicteurs, mais le plus frappant, c’est que Saddam et Kadhafi, ont été lynchés à la veille de l’Aïd El Adha, comme des moutons. Suite à ces tragédies, cela devrait interpeller les consciences de certains dirigeants arabes qui sont au pouvoir, et qui n’ont surement pas appris la leçon et qui pourraient subir le même sort.



Zoom sur la mort des dictateurs
1- EXÉCUTION. BENITO MUSSOLINI (1883-1945)
Le 27 avril 1945, Benito Mussolini, en fuite, est reconnu par un résistant italien et arrêté. Il sera fusillé trois jours plus tard en compagnie de sa maitresse Clara Petacci, sur ordre du comité de libération national. Son corps sera ensuite rapatrié à Milan et exhibé à la colère du peuple place Loreto.

2- EXÉCUTION. NICOLAE CEAUȘESCU (1918-1989)
Arrêté alors qu’il tentait de prendre la fuite en compagnie de son épouse Elena Petruscu, le dictateur roumain est condamné à mort par un tribunal populaire pour crimes contre l’humanité le 25 décembre 1989. Ils seront exécutés le jour même à Târgoviște.

3- AU POUVOIR. MAO ZEDONG (1893-1976)
Le "grand timonnier" décède des suites de la maladie de Lou Gehrig, maladie nerveuse qui génère une paralysie du système respiratoire et de la gorge, le 9 septembre 1976.

4- SANS POUVOIR. L’EMPEREUR HIRO-HITO (1901-1989)
Après la capitulation totale du Japon le 14 août 1945, l'empereur Hiro-Hito n'a plus de pouvoir, bien qu'il continue de régner officiellement sur l'archipel nippon jusqu'à sa mort, le 7 janvier 1989.

5- SUICIDE. ADOLF HITLER (1889-1945)
Le 30 avril 1945, le leader du movement nazi se suicide dans son bunker berlinois en compagnie d’Eva Braun. Son corps sera incinéré suivant ses instructions. Le lendemain, Joseph Goebbels l’imite, avec son épouse Magda, après avoir empoisonné leurs six enfants.

6- AU POUVOIR. FRANCISCO FRANCO (1892-1975)
Le général Franco décède le 20 novembre 1975 des suites d'un arrêt cardiaque. Malade depuis 1969, l'homme avait désigné le roi Juan Carlos comme successeur.

7- AU POUVOIR. JOSEPH STALINE (1879-1953)
Le président russe meurt d'une attaque cérébrale le 5 mars 1953. Ses funérailles quatre jours plus tard provoqueront des bousculades mortelles parmi la foule rassemblée à Moscou.

8- ASSIGNÉ À RÉSIDENCE. POL POT (1928-1998)
Condamné à une peine d’emprisonnement à perpétuité par ses anciens soutiens khmers rouges, le génocidaire trouve la mort alors qu’il a assigné à résidence le 15 avril 1998, officiellement d’une crise cardiaque. Son corps sera incinéré au milieu des ordures.

9- EN EXIL. MOBUTU SESE SEKO (1930-1997)
"Le Léopard de Kinshasa" décède en exil, quatre mois après la chute de son régime, à Rabat, au Maroc. Soigné en Suisse et en France, il souffrait d'un cancer de la prostate.

10- EXÉCUTION. SADDAM HUSSEIN (1937-2006)
Arrêté dans une cave à Tikrit dans la nuit du 13 au 14 décembre 2003 par l’armée américaine, l’ancien homme fort de l'Irak est remis aux nouvelles autorités de son pays. Condamné à mort pour crimes contre l’humanité le 5 novembre 2006, verdict confirmé en appel le 26 décembre de la même année, il est pendu quatre jours plus tard à Bagdad.

11- SANS PROCÈS. AUGUSTO PINOCHET (1915-2006)
Arrêté à Londres en novembre 1998, le général Pinochet sera libéré en mars 2000 et renvoyé au Chili. Malgré la volonté de son pays de le traduire en justice, il meurt avant son éventuel procès, le 10 décembre 2006, d'une crise cardiaque.

12- TUÉ PAR BALLES. MOUAMMAR KADHAFI (1942-2011)
La confusion règne encore sur les circonstances de la mort du Guide de la révolution, capturé vivant à Syrte, puis mort quelques minutes plus tard. Le Conseil national de transition a expliqué qu'il avait été touché par balles lors d'une fusillade avec des soldats fidèles à Mouammar Kadhafi, mais la version officielle est fortement sujette à caution.

L’ALGERIE ENCLAVEE PAR DES REGIMES ISLAMISTES EN LIBYE ET EN TUNISIE

Retour du FIS via la Tunisie

L’ALGERIE ENCLAVEE PAR DES REGIMES ISLAMISTES EN LIBYE ET EN TUNISIE

Il semble que le scénario du Fis en algérien est en train de se reproduire en Tunisie et en Libye, et la large avancée des islamistes d'Ennadha aux premières élections libres en Tunisie dimanche et l'instauration de la charia en Libye inquiètent plus la sécurité en Algérie que les Occidentaux.



Retour du FIS via la Tunisie
Une consultation électorale, qui vient de déboucher sur une victoire indiscutable des islamistes et la fin des dictatures du monde arabe risque d’installer l’islamisme politique au pouvoir. Chacun voit bien le danger que peut représenter un groupe parlementaire islamiste tout-puissant en Tunisie, même si les responsables d'Ennahda ont pris soin de se désolidariser des récentes exactions de mouvements islamistes, comme les salafistes mais tout porte à croire que le printemps arabe n'a été que le prélude d’un automne islamiste et les résultats des consultations de dimanche est un coup de semonce, car le temps pourrait fort se gâter. Les observateurs se demandent si Nicolas Sarkozy et David Cameron ont été assez naïfs pour croire qu'une démocratie allait naître à partir de largage des bombes alliées sur les troupes kadhafistes? Trop tard, pour les Occidentaux, car la démocratie naissante dans les deux pays est comme l’arbre qui cache la forêt islamique, car aveuglés par la manne pétrolière à récupérer, ni Paris, ni Londres, ni Washington n’ont vraiment réfléchi sérieusement à l’après-Kadhafi.

ENNAHDA DE TUNIS L’AUTRE VISAGE DU FIS
Comme en Tunisie aujourd’hui, les Algériens ont vu avec surprise la multiplication de partis politiques dont le nombre dépassa rapidement la soixantaine, et l’on sait comment s’est terminé le printemps algérien, avec l’arrivée des islamistes, car la transition avait échoué du fait de la victoire du Front islamique du salut (FIS) aux élections législatives du 26 décembre 1991. Il est tout de même une ressemblance entre les transitions algériennes et tunisiennes. Certes, Ennahda, le parti islamiste tunisien, adopte un langage bien moins guerrier et radical que l’ex-FIS algérien. En Algérie, le FIS tout comme Ennahda avait su capitaliser les voix mais ce n’était qu’un tour de passe-passe. Un schéma identique est entrain de se produire pour les Tunisiens et les libyens, surtout que les islamistes tunisiens avant le scrutin, avaient multiplié les manifestations de force, à l’image de la prière collective organisée avenue Bourguiba à Tunis ily a déjà comme un air de déjà vu en Algérie. Ennahda en Tunisie, le CNT en Libye des forces avec qui il faut compter et qui s’affichent avec détermination , même si le parti de RachedGhannouchi revendique un islamisme modéré, Quant aux Islamistes libyens, ces derniers affichent clairement leurs intentions et le président de transition a fait savoir La loi du pays sera la chariâa.

LES FRONTIERES ALGERO-LIBYENNE, UN SOUK D’ARMEMENT A CIEL OUVERT
L’Algérie risque d'avoir à ses frontières, deux pays dirigés par des islamistes, ce qui inquiète Alger du fait que certaines personnalités islamiques déchus sont de retour espérant se positionnés sur l’échiquier politique en attendant les réformes politiques à venir. El HachemiSahnouni, Anouar Haddam, ont déjà annoncé leur retour en Algérie après un long exil à l’étranger et pourraient faire jonction avec ces nouveaux régimes islamistes qui sont à nos frontières et les inciter à déstabiliser le Pays surtout que le courant passe mal entre l’Algérie et le voisin Libyen, du fait que la région est devenue un Souk d’armement , avec la circulation des armes ce qui est une aubaine pour les fondamentalistesreligieux, que nous retrouvons un peu partout dans cette région, Aussi, Al-Qaida ayant échoué au Maghreb, pourrait y prendre corps avec les islamistes au pouvoir, ce qui rend la situation encore plus préoccupante, et comme le reconnaissent les analystes dans le domaine, la connexion opérationnelle de ces réseaux et groupes terroristes, est devenue réalité En effet, à ce stade des choses, toutes les menaces d’insécurités s’entremêlent aux portes des frontières algériennes d’où la recrudescence de la criminalité et du terrorisme qui se nourrissent l’un à l’autre au sein d’une alliance qui pourrait faire de ces frontières avec l’Algérie, un des principaux sanctuaires d’un terrorisme nouveau.

DEUX DISCOURS POLITIQUES, UN MEME OBJECTIF
Ennahda en Tunisie, le CNT en Libye, les deux nouvelles forces qui s’imposent dans ces deux pays affichent leur islamo conservatisme. En Tunisie, le parti de RachedGhannouchi revendique un islamisme modéré et assure qu’il n’entend pas revenir sur les grands acquis que sont les droits des femmes et les libertés individuelles.En Libye, les leaders du CNT commencent à révéler le modèle de société qu’ils entendent construire dans le pays libéré de son tyran. Dans un discours prononcé hier dimanche, le président du conseil national de transition, Moustapha Abdeljalil, a affirmé que la future loi du pays sera basée sur la chariâa. S’il est revenu sur la question de la polygamie après les inquiétudes exprimées par plusieurs pays Occidentaux, l’interdiction de l’alcool et l’inégalité des hommes et des femmes sont toujours évoquées. Ainsi, d’ici quelques mois, l’Algérie risque d'avoir à ses frontières Est deux pays dirigés par des gouvernements en majorité composés d’islamistes. Cette situation ne manquera pas d’avoir des répercussions en Algérie, où plusieurs courants et personnalités islamistes sont déjà en train de se positionner dans l’attente de la mise en place des réformes politiques annoncées par le président de la République et actuellement discutées au Parlement. Certains anciens leaders du FIS ont même fait leur retour sur la scène politique et médiatique ces derniers mois, comme par exemple El HachemiSahnouni qui fustige la consommation d’alcool et mène une médiation pour la libération de détenus politiques, ou encore Anouar Haddam qui annonce son retour en Algérie après un exil de dix ans aux Etats-Unis. Ces victoires des courants islamistes chez nos voisins pourraient les inciter à être encore plus actifs.D’autant que les islamistes algériens pourraient compter sur le soutien ou la bienveillance de leurs homologues tunisiens et libyens. En effet, le CNT a déjà des relations étroites avec les leaders de l’ex FIS. Ainsi, Abassi Madani a rencontré à plusieurs reprises des responsables du CNT au Qatar où il vit en exil. Régulièrement, l’émir du Qatar réunit autour de lui l’ancien chef du FIS avec d’autres responsables islamistes, dont des dirigeants actuels du CNT. Ce n’est pas un hasard si Abassi Madani a réclamé très tôt la reconnaissance du CNT par l’Algérie

Obama et Sarkozy ont ordonné l'assassinat de Kadhafi

Obama et Sarkozy ont ordonné l'assassinat de Kadhafi

"LIVRER LE COLIS A RENARD"



Obama et Sarkozy ont ordonné l'assassinat de Kadhafi
Obama et Sarkozy ne voulaient pas qu’il s’en sorte vivant. De crainte qu’il ne parle trop lors de son procès devant la Cour pénale internationale. Mercredi, 19 octobre en fin d’après-midi, un colonel du Pentagone téléphone à l’un de ses correspondants au sein du service secret français. Chargé du dossier « Kadhafi », l’une des priorités actuelles des généraux de l’équipe Obama, l’Américain annonce que le chef libyen, suivi à la trace par des drones Predator US, est pris au piège dans un quartier de Syrte et qu’il est désormais impossible de le « manquer ». Puis il ajoute que laisser ce type en vie le transformerait en « véritable bombe atomique ». Son interlocuteur comprend ainsi que la maison Blanche a rendu son verdict, et qu’il faut éviter de fournir à Kadhafi la tribune internationale que représenterait son éventuel procès.(...)

UNE FORMULE CODEE EN COURS A LA DGSE : « LIVRER LE COLIS A RENARD »
Depuis quelques jours d’ailleurs, des commandos des forces spéciales américaines et françaises participaient ensemble à cette chasse au Kadhafi. À Paris, au Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), à la Direction du renseignement militaire (DRM) et au service action de la DGSE, plusieurs officiers évaluaient à une cinquantaine de membres du COS (Commandement des opérations spéciales) les militaires présents à Syrte. Leur mission : porter assistance aux unités du CNT qui investissaient la ville, quartier par quartier, et, selon le jargon maison utilisé par un officier du CPCO, « ´´traiter´´ le guide libyen et les membres de sa famille ». Une formule codée en cours à la DGSE : « livrer le colis à Renard », et agir en sorte que Kadhafi n’échappe pas à ses poursuivants (une unité du CNT baptisé « Renard ? ».Si ces informations sont confirmées et elles le seront probablement, nous sommes face à un crime d'État ,au commencement d'une grave crise politique en France menant à la mise en accusation de Sarkozy.

Plainte de la famille de Kadhafi contre l’Otan
Des procédures sont déjà engagées par les avocats et les conseils de la famille Kadhafi, mais cela est encore insuffisant face à la gravité de l'affaire et à l'énormité du crime contre le chef d'un État souverain, en violation de toutes les normes du Droit International. Si nous sommes encore une démocratie, il faudra bien que des politiques et en particulier ceux de l'opposition fassent preuve pour une fois d'un peu de courage et mettent en cause publiquement Nicolas Sarkozy, s'adressent à la Nation et demandent l'ouverture d'une enquête. M Ocampo procureur de la CPI (La Cour pénale internationale de La Haye) est un homme très occupé, il est le seul des habitants de cette planète à n'avoir pas ouvert un journal, écouté une radio ou regardé sa télé depuis 6 mois. Cet homme n'a rien vu ,rien entendu, mais nous sommes 6 milliards de témoins à avoir assisté en direct au déroulement de cette tragédie jusqu'à son atroce dénouement.

NOUS SOMMES 6 MILLIARDS DE TEMOINS A AVOIR ASSISTE EN DIRECT A L’ASSASINAT DE KADHAFI
Nous sommes 6 milliards de témoins à avoir assister à la destruction d'un pays et au déchainement de la terreur contre sa population .Nous disposons de centaines d'heures d'images vidéos que tout le monde a pu visionner sur Youtube, des milliers de pages de témoignages ,de rapports établis par des commissions d'enquêtes indépendantes et des journalistes, ces témoignages constituent un acte terrible d'accusation contre la coalition qui s'acharne contre la Libye depuis des mois.

21 présidents assassinés par la France ?

21 présidents assassinés par la France ?

LA FRANCE QUI TUE, LA FRANCE QUI PILLE EN AFRIQUE

Depuis 1900, plus de 21 présidents Africains, alors au pouvoir, ont été assassinés : beaucoup d’entre eux, gênent les puissances coloniales en place et surtout la France dans notre continent d’Afrique .Bien sur, vous connaissez le SDECE, la DGSE et la DST? Eh bien, ce sont trois services de renseignements français qui ont la réputation de faire des coups d’Etat en Afrique.




21 présidents assassinés par la France ?
Depuis de Gaulle, les autorités françaises dénigrent les Africains de cette façon? Comptons le nombre des coups d’État et que la France a préparés, dirigés et soudoyés en Afrique, cela mérite une plainte à la cour pénale internationale contre l’état français. Pourtant les crimes français sont bien connus et les documentaires inondent les télévisions françaises et africaines pour bien se rendre compte qu’effectivement la France tue, empoisonne et pille en Afrique.Le Service de documentation extérieure et de Contre- espionnage (SDECE) a la charge de la «désinformation». Il prépare lui aussi, réussit ou manque des coups. Son territoire privilégié est l’Afrique. La DGSE est le principal service secret vers l’étranger, qui a en charge le contrôle des «gouverneurs à la peau noire». Il y a un autre la DST (Direction de la sécurité du territoire) qui s’occupe de l’intérieur et de l’extérieur de la France pour diverses raisons. D’abord parce qu’il s’agit de protéger la France des dangers de l’immigration. Ensuite, la DST, qui est une police politique, fait la coopération avec l’ensemble des polices politiques de toutes les dictatures du monde. Après la DGSE, la DST et le SDECE, il y a la Direction du renseignement militaire, le poisson- pilote de l’armée qui fait la propagande de la France lors des conflits en Afrique.

DE DE GAULLE A SARKOZY : TEL PERE, TEL FILS
De Gaulle a sacrifié les indépendances africaines au profit de celle de la France. Pour quatre (4) raisons : - la première, c’est le rang de la France à l’ONU avec un cortège d’Etat clients qui votent à sa suite ; - la deuxième, c’est l’accès aux matières premières stratégiques (pétrole, uranium) ou encore (l’or, le bois, le cacao…) ; - la troisième, c’est le financement de la vie politique française, à travers des prélèvements sur l’aide publique au développement ou la vente des matières premières ; - et la quatrième raison, c’est le rôle de la France comme sous-traitant des Etats-Unis auprès des pays d’Afrique. Donc, pour ces quatre raisons, la France a mis en place un système qui nie les indépendances. Et, c’est pour ces quatre raisons que le sang coulé sur le continent.Au Cameroun : L’UPC, luttait pour obtenir l’indépendance. Nyobé a été écrasé entre 1957 et 1970 dans un bain de sang qui a fait entre 100.000 et 400.000 morts.Togo Plus d’un quart de siècle de dictature avec la complicité de la France. Trois ans à peine après l’indépendance de la jeune République togolaise, ce fut l’irruption brutale de l’armée dans la vie politique. Le 13 janvier 1963, Sylvanus Olympio, le premier président démocratiquement élu est assassiné par le sergent Etienne Eyadema à la tête d’une clique d’anciens soldats, après la guerre du Vietnam. Ils ont fait un coup d’Etat avec l’appui de l’officier français qui était soi-disant chargé de la sécurité d’Olympio : ils ont assassiné ce président le 13 janvier 1963. Eyadema Etienne a passé plus de quarante ans au pouvoir. Il a fait un règne digne de Ceausescu et laissa un pays qui a sombré dans le chao et dans la pauvreté. Décédé en 2005, son fils Faure Eyadema le remplace et cela aussi n’a été possible qu’avec l’appui de la France. Centrafrique Il y avait un homme d’Etat prometteur, Barthélemy Boganda mort dans un accident d’avion extrêmement curieux. Il ne connaitra pas l’indépendance, la vraie qu’il réclame pour son pays. Barthélemy trouve la mort le 29 mars 1959, dans une catastrophe aérienne entre Berberati et Bangui, alors qu’il était en campagne à l’intérieur de son pays. Abel Goumba, médecin diplômé d’outre- mer, ministre d’Eta et président du Conseil de gouvernement, est chargé de l’intérim. David Dacko, jeune instituteur et héritier spirituel de Barthélemy Boganda et, avec l’appui des milieux français de Bangui, réussit à écarter Abel Goumba de la succession. En juillet 1959, l’Assemblée lui refuse les pleins pouvoirs. Il fait démissionner Abel Goumba resté au gouvernement. Celui-ci fonde alors un parti d’opposition le MEDAC (Mouvement d’évolution démocratique de l’Afrique centrale). Le MEDAC n’aura qu’une courte durée. David Dacko dissout le parti et emprisonne ses dirigeants. La République centrafricaine de David Dacko en proie à de graves crises financières (détournements de deniers publics) au lieu de réagir et d’agir vite décide de remettre le pouvoir au chef d’Etat major le colonel Jean Bedel Bokassa le 1er janvier 1966. La France érige le pays en Empire et pille les ressources centrafricaines. La suite ? Bokassa tombe et meurt dans la misère. Les Comores Deux chefs d’Etat assassinés et deux autres déposés par le mercenaire Bob Denard. Niger Le jour où le Nigérien Hamani Diori a voulu vendre son uranium à un autre pays, il a été déposé par un coup d’Etat militaire au cours duquel il perdit la vie.

ASSASSINES, PARCE QU’ILS ONT REFUSES D’ETRE DES «MARIONNETTES» DE LA FRANCE
Gabon Léon M’ba meurt d’un cancer à Paris à l’hôpital Claude Bernard le 26 novembre 1967. Germain M’ba parent très éloigné de Léon M’ba, Inspecteur des douanes, licencié en droit et diplômé de sciences politiques,il finit ses études à la fin des années 50, au moment où son pays obtient l’indépendance. Nationaliste comme tous les Africains qui ont usé leurs fonds de pantalons sur les bancs de l’université, il ne supporte pas l’idée que ce soit des «marionnettes» de la France qui dirigent le Gabon. M’ba entre dès 1960 dans la vie politique active et devient aussitôt «dangereux agitateur» pour les agents et politiciens français qui assurent sur place l’ordre et la sécurité. Eloigné de Libreville par une importante nomination : secrétaire général adjoint à l’Union africaine et Malgache, il fait partie au début des années 60 du petit club des Africains francophones dont la voix compte sur la scène internationale. Le 19 Février 1964 les parachutistes français rétablissent Léon M’ba à la présidence. Le président démissionne de son poste pour marquer sa réprobation. L’affaire fait beaucoup de bruit et amplifie la campagne de presse contre l’attitude néo-colonialiste de Paris. Germain M’ba apparaît depuis cette affaire comme l’empêcheur de tourner en rond. Rejeté par Paris et par Libreville, il entame alors son errance de paria de la communauté officielle franco- africaine. Il se réfugie d’abord à Brazzaville d’où il est expulsé peu après par les hommes dépendant des services de Jacques Foccart. Il s’installe à Kinshasa, où il est emprisonné pendant un mois. Rejeté d’Afrique, Germain M’ba revient finalement en Europe et collabore au journal Jeune Afrique dont il devient en 1965 le rédacteur en chef adjoint. Affaire Germain M’ba à Libreville 18 Septembre 1971, un diplomate gabonais est abattu. Sa femme et sa fille blessées. Le cadavre disparaît. Tels sont les éléments d’une affaire ténébreuse qui soulève une vive émotion dans la capitale gabonaise. Dans la nuit de jeudi à vendredi, M. Germain M’ba ancien ambassadeur à Bonn nommé à Tokyo, rentre du cinéma en voiture, accompagné de sa femme et de sa fillette. Mme M’ba et sa fillette descendent de la voiture et entrent dans la maison. Au moment où M’ba ferme sa portière, un homme surgit de l’ombre et tire deux coups de pistolet sur lui. Germain M’ba s’effondre en poussant un cri. Et depuis, rien sur cette ténébreuse affaire à Libreville qui interpelle le défunt président Albert Bernard Bongo. Rappelons que c’est sur injonction du vieux Houphouët Boigny que le président gabonais a réintégré Germain M’ba dans le jeu politique.

21 PRESIDENTS AFRICAINS, ONT ETE ASSASSINES DEPUIS 1963
Depuis 1963 : Voici la liste des 21 présidents Africains, alors au pouvoir, ont été assassinés :
- en 1963 : Sylvanus Olympio, président de la rép. du Togo
- en 1966 : John-Aguiyi Ironsi, président de la rép. du Nigeria
- en 1969 : Abdirachid-Ali Shermake, président de la rép. de Somalie
- en 1972 : Abeid-Amani Karumé, président de la rép. de Zanzibar
- en 1975 : Richard Ratsimandrava, président de la rép. de Madagascar
- en 1975 : François-Ngarta Tombalbaye, président de la rép. du Tchad
- en 1976 : Murtala-Ramat Mohammed, président de la rép. du Nigeria
- en 1977 : Marien Ngouabi, président de la rép. du Congo-Brazzaville
- en 1977 : Teferi Bante, président de la rép. d'Ethiopie
- en 1981 : Anouar el-Sadate, président de la rép. d'Egypte
- en 1981 : William-Richard Tolbert, président de la rép. de Liberia
- en 1987 : Thomas Sankara, président de la rép. de Burkina-Faso
- en 1989 : Ahmed Abdallah, président de la rép. des Comores
- en 1989 : Samuel-Kanyon Doe, président de la rép. de Liberia
- en 1992 : Mohammed Boudiaf, président de la rép. d'Algérie
- en 1993 : Melchior Ndadayé, président de la rép. du Burundi
- en 1994 : Cyprien Ntaryamira, président de la rép. du Burundi
- en 1994 : Juvénal Habyarimana, président de la rép. du Rwanda
- en 1999 : Ibrahim Barré-Maïnassara, président de la rép. du Niger
- en 2001 : Laurent-Désiré Kabila, président de la rép.
du Congo-Kinshasa
-en 2011 : Mouammar khadafi, président de la rep du Libye, assassiné par le CNT de la France      
      

Les rapports secrets de la France avec la Libye de Kadhafi ( Suite )

Les rapports secrets de la France avec la Libye de Kadhafi ( Suite )

‘’Réflexion’’ publie un dossier sur la secrète relation entre la France et la Libye. Une série de publications sur le monde secret du renseignement, de l’action subversive et du contre-espionnage dans un but purement didactique. Il s’agit au moins de relater des faits nouveaux que d’une lecture qui fait le lien entre des événements souvent connus, spectaculaires ou non, qui paraissent plutôt disparates et conjoncturels mais derrière lesquels se profilent toujours des motivations de géostratégie politique et de la raison d’Etat.



Le manège des hypocrites
Le manège des hypocrites s’ouvre avec les années 2000. Le 13 septembre 2003, l’ONU lève ses sanctions contre la Libye, et le 11 octobre 2004, l’Union européenne autorise à nouveau les ventes d’armes vers Tripoli. Offrant quelques opportunités aux industriels français de la Défense. Avant ces décisions, un embargo isolait le pays depuis plus de dis ans. En cause : l’implication de soi-disant agents des services Secret libyens dans la préparation de l’attentat de Lockerbie (décembre 1988) et dont celui du DC-10 d’UTA (septembre 1989). Deux contre-enquêtes contestent alors la responsabilité des dirigeants de Tripoli dans ces affaires : un documentaire du réalisateur britannique Allen Francovich, , et un livre du journaliste français Pierre Péan. Mais en 2003, le gouvernement libyen reconnaît sa responsabilité dans ces deux crimes et accepte de dédommager les familles des victimes. Kadhafi redevient vite un interlocuteur fréquentable. Victime du chantage des puissances du monde, Kadhafi cherchait à oublier ce dossier. Selon son ministre des Affaires étrangères Abderrahmane Cheghem, Kadhafi au cours d’une rencontre avec ses ministres, il leur a demandé de fermer leur micro, pour leur dire : « acceptons que nous avons tués des américains…
Pourtant, les relations du régime libyen avec le terrorisme international se révèlent paradoxales. Peu après le 11 septembre, les enquêtes sur les réseaux d’Al-Qaïda mettent à jour le premier mandat d’arrêt d’Interpol visant Oussama ben Laden. Surprise: il émane de Tripoli et il remonte au 16 mars 1998. Le document montre que les autorités judiciaires libyennes ont été les premières à émettre un mandat d’arrêt en bonne et due forme pour interpeller le chef d’Al-Qaïda. À cette période, elles l’accusaient d’être à l’origine d’un double assassinat perpétré dans la ville libyenne de Syrte, quatre ans plus tôt, en 1994, contre deux fonctionnaires allemands.
Si Tripoli a bien soutenu des mouvements Révolutionnaires jusque dans les années quatre-vingt-dix (résistance palestinienne, Armée républicaine irlandaise – IRA…), mais Kadhafi n’a jamais été d’accord avec Carlos ‘Sanchez de Ramirez, le grand Révolutionnaire pour la cause Palestinienne et ancien élève du KGB Soviétique. ce n’était surtout pas le cas des ancêtres d’Al-Qaida. Sujet bien connu dans les chancelleries occidentales, et à propos duquel les Libyens pourraient donc détenir des détails inédits. Dans les mois qui ont suivi le 11 septembre 2001, d’anciens fonctionnaires britanniques des affaires étrangères confiaient, sous couvert d’anonymat, que ces informations faciliteraient les tractations anglo-libyennes à venir.

Les enjeux du pétrole libyen : Kadhafi pris en otage
Les anciennes relations entre l’Armée républicaine irlandaise (IRA) et les services Secrets libyens passent en pertes et profits. Alors qu’elles sont avérées et que de nombreuses procédures judiciaires ont démontré l’existence de camps d’entraînement de l’IRA en Libye. Tandis que d’autres enquêtes ont montré que le Semtex (un explosif), employé dans plusieurs attentats de l’IRA, provenait de fournisseurs libyens. Cependant, après la fin de l’embargo décrété en 2003, le temps est au business. Chaque partie souhaite refermer les dossiers terroristes. Quelques années plus tard, en 2009, le Premier ministre britannique Gordon Brown s’obstinera même à refuser tout débat avec les familles des victimes de l’IRA. Dans certains documents en septembre 2009, ils indiquent que la controverse sur le soutien de la Libye à l’IRA pourrait faire perdre au groupe BP l’exploitation de plusieurs gisements pétroliers. Quelques jours plus tard, les parlementaires britanniques décortiquent ces relations avec la Libye, mettant en évidence les déplacements à Londres du patron de la National OilCompany (NOC), la compagnie pétrolière libyenne. Tandis que des éléments matériels recueillis par des parlementaires américains montrent, qu’un peu plus tard, la Grande Bretagne a libéré le principal accusé libyen pour l’attentat de Lockerbie afin de favoriser l’implantation de BP en Libye.

Les Etats-Unis dépassés dans la course
Aux États-Unis, côté pouvoir exécutif, Tripoli devient aussi une destination commerciale. Début 2004, l’or d’une rencontre à l’Université de Georgetown, le directeur de la CIA, George Tenet, justifie la fin de l’embargo au motif que ses services ont vérifié le sérieux des engagements libyens à renoncer à des programmes d’armes de destruction massive. Un an et demi plus tard, le géant américain ExxonMobil annonce son retour en Libye, où il est chargé d’exploiter l’un des plus vastes gisements du pays..
Dans le monde de l’après 11 septembre, les immenses ressources pétrolières libyenne excitent les convoitises. Des réserves estimées à 46 milliards de barils, inaccessibles au temps de l’embargo, sont désormais à disposition des compagnies pétrolières. Alors que Paris, Londres et Washington souhaitent réduire leur dépendance énergétique à l’égard des monarchies du golfe suspectées de sympathie pour Al-Qaida, responsables politiques américains et européens se rapprochent du colonel Kadhafi. Au point que certains observateurs accuseront Kadhafi de collaborer étroitement avec la CIA. A suivre…

Ibn Khaldoun

Les rapports secrets de la France avec la Libye de Kadhafi

Les rapports secrets de la France avec la Libye de Kadhafi (suite)

‘’Réflexion’’ publie un dossier sur la secrète relation entre la France et la Libye. Une série de publications sur le monde secret du renseignement, de l’action subversive et du contre-espionnage dans un but purement didactique. Il s’agit au moins de relater des faits nouveaux que d’une lecture qui fait le lien entre des événements souvent connus, spectaculaires ou non, qui paraissent plutôt disparates et conjoncturels mais derrière lesquels se profilent toujours des motivations de géostratégie politique et de la raison d’Etat.



Quand Kadhafi dévia tous les pièges et complots des occidentaux
Kadhafi, dictateur ou pas, il a toujours et depuis 42 ans, mis la Libye sous protection des menaces du colonialisme occidental et enfin d’une Qaida, qu’il avait jugé d’être à la solde de la CIA-Mossad. Une Qaida manipulée, désorientée, sans objectifs claires etc… Kadhafi a été bien diabolisé avant que les services occidentaux ne donnaient le feu vers à l’insurrection du 17 février dernier. Quelques uns de ses proches et conseillés étaient aussi « recrutés » et manipulés par les puissances occidentales, en particulier la DGSE française. Ces proches lui ont conseillé de libérer les pseudos terroristes détenus à la prison d’Abou Salem sous forme d’une grâce maquillée. Ce sont ces libérés, récupérés instantanément pour reprendre les armes contre le pouvoir de Kadhafi. Une chaire à canon fraiche. D’autre part, il y a la part du Mossad, Kadhafi détenait des dossiers sur les origines confessionnelles de certaine population Libyenne qui serait d’origine Juive. D’ailleurs dans une de ses interventions le mois de juillet dernier, Kadhafi n’hésita pas à maudire les Misratis, leur enjoignant de partir à Istanbul et Tel-Aviv, faisant allusion au fait que leur tribu est issue de juifs turcs convertis à l’Islam. D’ailleurs le gros des paquets des ‘’islamistes armés’’ sont de Misrata par hasard ! Autre indice, la mort de Kadhafi et de son fils était par les mains du groupe ‘’Tigre’’ des Misratis. Les observateurs concluront que la mort prématurée de Kadhafi et de son fils est une façon de tuer aussi les secrets ! Troisième indice : Il y a quelques temps et dans le cadre de la préparation du renversement du pouvoir de Kadhafi, une vidéo, préparée par le Mossad à Tel-Aviv a été diffusée par voie de You tube, faisait allusion que la grand-mère de Kadhafi était une juive, divorcée de son mari hébreu elle a rencontré un Cheikh des Guedadfa qui l’a épousée ! Kadhafi on visionnant cette vidéo a bien ri, tout en déclarant que comme cela au moins, les juifs le laisseront tranquille, selon son ancien porte parole qui a rapporté cette anecdote.

Les agents Libyens diabolisés et accusés à tord de terrorisme dans l’unique but de casser Kadhafi
Plusieurs coups fourrés complotés par les services de renseignements occidentaux, étaient collés sur les agents de Kadhafi. L’affaire de la bombe du dancing à Berlin en Allemagne ex RFA, qui a explosée le 5 avril 1986 qui s’est soldée par la mort de 3 personnes. Un attentat utilisé comme prétexte par la Maison Blanche sous Reagan pour bombarder Bab Al Azizia, la demeure de Kadhafi et tuer sa fille et une cinquantaine de civils. Un procureur (acquis) à la CIA DetlevMehlis, (un juif) qui trouvera le témoignage d’un autre juif MushadEter pour accuser un diplomate Libyen et son complice Mohamed Amaïri. Mais la télévision Allemande ZDF à travers ses journalistes d’investigation, sont surpris de savoir que MushadEter est un faux témoin mais un vrai agent de la CIA, alors que le poseur de la bombe Mohamed Amaïri est un agent du Mossad.
Attention, plusieurs années après cette affaire, nous trouverons aujourd’hui le même procureur DetlevMehlis dans l’affaire de la mort de Rafiq Al Hariri à Beyrouth, ce procureur veut coute que coute accuser des éléments du Hizbollah. Alors que le service Secret du Hisbollah avait prouvé par A+B que le Mossad était derrière l’assassinat D’El Hariri et que le commandant Imad Maghnia avant sa mort subite, était sur le point d’arrêter le réseau des tueurs du Mossad qui se cachaient à Damas.

L’attentat de Lockerbie, une autre main étrangère à la Libye
L’autre dossier qui a collé aux Libyens et celui de l’Affaire de Lockerbie, l’avion qui a explosé en plein ciel le 21 décembre 1988 et qui s’est soldé par la mort de 270 personnes, toutes nationalités confondues. Les investigations à l’époque identifieront l’acheteur du pantalon qui se trouvait dans la valise contenant la bombe et cela selon les enquêteurs par le récit du commerçant Maltais. Tout de suite les accusations s’orientèrent vers les deux Libyens Abdelbasset Ali Mohamed Al Megrahi et Amine Khalifa Fhima, qui sont d’ailleurs des agents des services Libyens. Le Conseil de Sécurité n’hésita pas à précipiter les choses en adoptant très vite des sanctions contre la Libye. Kadhafi, ne pouvait se dérober des griffes des puissances, accepta, d’envoyer ses deux agents au tribunal international où malgré leur innocence, l’un fut condamné à perpétuité et le deuxième innocenté. Kadhafi accepta de payer la somme de 2,7 milliards de dollars d’indemnités non sans clamer l’innocence de la Libye dans cette affaire. Nous payons uniquement pour la levée des sanctions arbitraires dira Kadhafi. Après 17 années et en 2005 Le chef de l’équipe Ecossaise des investigations que la pièce à conviction qui est le retardateur a été déposée sur les lieux par un agent de la CIA, alors qu’un expert qui a témoigné devant le tribunal et qui a procédé aux analyses de cette pièce a avoué l’avoir fabriquée avant que la CIA ne la dépose sur les lieux. Tandis que le commerçant maltais a avoué avoir reçu la somme de 2 millions de dollars pour son faux témoignage contre le Libyen. L’Ecosse alors décide de rouvrir de nouveau le dossier, mais l’accusé Al Megrahi dont la santé s’est dégradée, a été libéré contre la non réouverture du dossier. Après tous les échecs des complots de la CIA. DGSE et MOSSAD, il fallait en finir avec Kadhafi, qui détient la future survie de l’occident et qui ne sait jamais plié aux multiples complots.

Kadhafi n’avait aucun compte bancaire en son nom dans les banques du monde
L’actuelle campagne de désinformation comprend aussi un volet sur le train de vie décrit comme somptueux du défunt et sur le montant pharaonique de sa fortune cachée. Or, tous ceux qui ont approché Kadhafi, ou simplement ceux qui ont visité sa maison familiale et sa résidence après l’entrée des insurgés armés à Tripoli, peuvent attester qu’il vivait dans un environnement comparable à celui de la bourgeoisie de son pays, bien loin de la vie d’un roi comme celle de son ministre du Plan, Mahmoud Jebril et de son ami BHL qui sont derrière le dernier complot qui couta la vie à Kadhafi. De même, aucun des États qui traquent la fortune cachée des Kadhafi depuis des mois n’a été en mesure de la trouver. Toutes les sommes significatives saisies appartenaient à l’État libyen et non à Kadhafi ou l’un de ses fils.

Le chauffeur de Kadhafi témoigne

Le chauffeur de Kadhafi témoigne

Le chauffeur de Kadhafi témoigne
Après le témoignage de Danie Odendaal, un mercenaire sud-africain chargé de la sécurité de Mouammar Kadhafi, c’est au tour de Huneish Nasr, son chauffeur personnel pendant trente ans, de raconter les dernières heures de l’ex-dirigeant libyen, capturé et assassiné le 20 octobre. " Il est le dernier à avoir vu le chef debout sur les ruines de Syrte, regardant l’enfer se déchaîner autour de lui, " raconte le Guardian, lyrique.Les cinq derniers jours avant la capture du " Guide ", M. Nasr les a passés aux côtés de Kadhafi. Ensemble, ils ont échappé à la traque des rebelles en passant de maison en maison. Jusqu’à la capture." Les révolutionnaires venaient pour nous. Lui n’avait pas peur, mais il ne semblait pas vraiment savoir quoi faire. Je ne l’avais jamais vu comme ça ", raconte l’homme au visage fin et émacié, qui parle de sa cellule de fortune de Misrata. Puis, les rebelles sont arrivés et avec eux une pluie de coups. L’ex-dirigeant fut ensuite embarqué dans une voiture. La suite est connue.Qu’est-il advenu des derniers collaborateurs de Mouammar Kadhafi encore vivants ? " Je ne sais pas où ils sont. Ils peuvent être n’importe où. Avec les révolutionnaires ou bien morts, " répond M. Nasr au journaliste, qui décrit sa tenue : " Une chemise à carreaux violette encore maculée de sang. " La même qu’il portait ce jour-là.Mardi 25 octobre, il fut jeté à l’arrière d’une camionnette par des membres du CNT. Ils ont roulé longtemps. Ils sont arrivés au milieu du désert. Là, il a vu son ancien chef dans une simple tombe puis l’a regardé se faire couvrir de sable. La télévision qatari Al Alaan TV a diffusé une vidéo amateur montrant Mouammar Kadhafi avant son inhumation. A côté du corps de l’ex- "Guide ", se trouvent également celui de son fils, Moatassim, et de l’ancien ministre de la Défense libyen, Abu Bakr Younes.

FIDÈLE – Le chauffeur de Kadhafi témoigne

27 octobre 2011

FIDÈLE – Le chauffeur de Kadhafi témoigne

Huneish Nasr. Photo : Martin Chulov/the Guardian
Après le témoignage de Danie Odendaal, un mercenaire sud-africain chargé de la sécurité de Mouammar Kadhafi, c'est au tour de Huneish Nasr, son chauffeur personnel pendant trente ans, de raconter les dernières heures de l'ex-dictateur libyen, capturé le 20 octobre.
"Il est le dernier à avoir vu le chef debout sur les ruines de Syrte, regardant l'enfer se déchaîner autour de lui," raconte le Guardian, lyrique.
Les cinq derniers jours avant la capture du "Guide", M. Nasr les a passés aux côtés de Kadhafi. Ensemble, ils ont échappé à la traque des rebelles en passant de maison en maison. Jusqu'à la capture.
"Les révolutionnaires venaient pour nous. Lui n'avait pas peur, mais il ne semblait pas vraiment savoir quoi faire. Je ne l'avais jamais vu comme ça", raconte l'homme au visage fin et émacié, qui parle de sa cellule de fortune de Misrata. Puis, les rebelles sont arrivés et avec eux une pluie de coups. L'ex-dirigeant fut ensuite embarqué dans une voiture. La suite est connue.
Qu'est-il advenu des derniers collaborateurs de Mouammar Kadhafi encore vivants ? "Je ne sais pas où ils sont. Ils peuvent être n'importe où. Avec les révolutionnaires ou bien morts," répond M. Nasr au journaliste, qui décrit sa tenue : "Une chemise à carreaux violette encore maculée de sang." La même qu'il portait ce jour-là.
Mardi 25 octobre, il fut jeté à l'arrière d'une camionnette par des membres du CNT. Ils ont roulé longtemps. Ils sont arrivés au milieu du désert. Là, il a vu son ancien chef dans une simple tombe puis l'a regardé se faire couvrir de sable. Il croyait son chef infaillible. Ce qu'il nomme le "sort" lui a prouvé le contraire.