Honte à tous musulmans qui ont laissé la Libye tomber entre les mains de la barbarie impérialiste.

UN RÉSISTANT ANTI-MAÇONNIQUE ET ANTI-MONDIALISTE.

mardi 1 novembre 2011

Unesco: Israël "accélère la destruction du processus de paix" (porte-parole d'Abbas)

Unesco: Israël "accélère la destruction du processus de paix" (porte-parole d'Abbas) 01/11/2011




Israël, qui a décidé d'accélérer la colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie en représailles à l'admission de la Palestine à l'Unesco, "accélère la destruction du processus de paix", a déclaré à l'AFP un haut responsable palestinien.

"Accélérer la construction des colonies revient à accélérer la destruction du processus de paix, et le gel des fonds palestiniens est un vol de l'argent du peuple palestinien", a affirmé Nabil Abou Roudeina, le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas.

Israël a décidé mardi soir de construire 2.000 logements à Jérusalem-Est et en Cisjordanie et de geler provisoirement le transfert de fonds dus à l'Autorité palestinienne en guise de rétorsion à l'admission de la Palestine à l'Unesco.

Fustigeant "une provocation", M. Abou Roudeina a appelé le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, ONU, Russie) et l'administration américaine à "faire pression sur Israël pour empêcher cette décision qui aura des conséquences néfastes pour la région entière".

L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture a décidé lundi à Paris de l'admission de la Palestine comme membre à part entière par 107 voix pour, 52 abstentions et 14 voix contre.

Ce vote historique représente une victoire diplomatique majeure pour les Palestiniens sur le chemin de leur demande d'adhésion d'un Etat souverain à l'ONU sur les lignes de juin 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale.

crise politique, la Grèce change tout son état-major militaire

En pleine crise politique, la Grèce change tout son état-major militaire 01/11/2011



La Grèce a annoncé mardi un changement de tout son état-major militaire, au milieu d'une crise politique qui pourrait entraîner la chute du gouvernement après la décision surprise d'organiser un référendum en Grèce sur le plan de sauvetage européen du pays.



Un conseil de sécurité de l'Etat, réuni sous la présidence du Premier ministre Georges Papandréou, a remplacé les quatre têtes de l'armée, le chef d'état-major des armées, les chefs d'état-major de l'armée de Terre, de la Marine et de l'Armée de l'air, et a déchargé de leurs fonctions une douzaine d'officiers de l'Armée et de la Marine, a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué publié dans la soirée.

Une source au sein du ministère a affirmé à l'AFP que les réunions avaient été programmées il y a longtemps, que ce grand remaniement était prévu et n'avait aucun lien avec la situation politique.

Mais les partis d'opposition ont immédiatement attaqué le gouvernement sur cette décision."Vous êtes finis, laissez les forces armées tranquilles", a ainsi déclaré Margaritis Tzimas, chargée des questions de défense au sein du parti Nouvelle Démocratie (opposition de droite), qualifiant le remplacement de l'état-major d'"anti-démocratique".

Libye : mission de médiation pour BHL

Libye : mission de médiation pour BHL


La Libye detruite par l'OTANDescription du photo

Le mouvement ukrainien Femen a manifesté devant la résidence, place des Vosges, de Domique Strauss-Kahn. Fort bien. Quelques numéros plus loin, on les attend devant celle de Bernard-Henri Lévy : qu’elles le sortent de son confort et l’expédient jouer le médiateur en Libye.

« On lutte contre les fous comme DSK, » disent les femmes de Femen, le groupe féministe ukrainien qui disent vouloir s’en prendre à la corruption en Europe. Elles ont raté une autre cible : BHL, le voisin de DSK. C’est quand même bien lui qui a salué le soulèvement armé en Libye fomenté par ses amis de Benghazi avec l’appui des services secrets de divers pays, non ? Alors, qu’il use de son entregent et de son argent pour rétablir au moins un semblant d’équité en Libye.
Après avoir, pour la plupart, repris et amplifié les haussements de menton de Bernard-Henri Lévy soutenant le CNT en Libye, la plupart des titres de la presse internationale rendent compte des réalités. Massacres de civils, destruction des infrastructures, et terreur. Une terreur plus pas beaucoup, peut-être) indiscriminée que celle que faisait régner le clan Kadhafi. Après avoir bêlé les slogans de BHL, voici que Mediapart laisse la parole à un envoyé spécial à Tripoli. « Un cocktail explosif », titre pudiquement on ne sait quel (ou quelle) secrétaire de rédaction.
Mais il faut lire aussi le reportagede Ghaith Abdu-Adal pour The GuardianSame old fears ». À Tripoli, les brigades antagonistes ne se tirent pas déjà dessus massivement, mais rançonnent, et déterminent qui est pro-Kadhafi au faciès. Oh, quand ils ne sont pas des Noirs, ce sont les yeux qui les trahissent. « Le blanc de ses yeux est rouge, c’est parce que Kadhafi leur donnait des pilules pour nous combattre. ».
« Vous pouvez être arrêté à tout moment pour n’importe quelle raison ou même sans raison, »résume un médecin du quartier tripolitain d’Abu Salim. Et encore, mieux vaut habiter Abu Salim que d’autres quartiers, ou Syrte, ou Bani Walid, ou tant d’autres localités. Ennahar rapporte que la tombe de la mère de Kadhafi a été profanée à Syrte. Les os ont été brûlés. En fait, peut-être, les profanateurs cherchaient-ils des bijoux.
Voilà que The Canadians’aperçoit que l’Otan a fait retourner la Libye au Moyen-Âge, the Dark Ages. Et que les Nations Unies s’alarment de ce que, tant Kadhafi que l’Otan, a fait amplement recours aux mercenaires. Ann Marlowe, du Wall Street Journal, préfère pointer que les « révolutionnaires » n’ont pas totalement pillé le musée national libyen de Tripoli. Enfin, juste un peu. Personne ne croit qu’Abdul Raheem al-Keeb, le nouveau Premier ministre du CNT, 61 ans, universitaire (surtout aux États-Unis et dans les Émirats), sera autre chose qu’un paravent intérimaire. Mais on peut faire semblant de le croire.
CBS rapporte que les « révolutionnaires » de Misrata et de Zintan se tirent dessus, y compris dans un hôpital de Tripoli. Abdu Raheem al-Keeb n’y peut rien. Mais BHL peut tout. Allez, les Femen d’Ukraine, sortez BHL de la place des Vosges et expédiez-le à Tripoli. Il est temps pour lui d’engranger la moisson de son succès. C’était combien la mise à prix sur la tête de Kadhafi ? Ah, 20 millions d’USD. Le CNT ne peut les régler. Eh, BHL, t’aurais pas cent balles ?
Et puis, il y a les mines, et les restes des frappes à l’uranium. Zyva, BHL, encore un effort pour être révolutionnaire. Donne ! Qui casse, paye, non ?
Ecrit par Jef Tombeur (http://www.come4news.com/)

LIBYE - La trahison de Sarkozy

LIBYE - La trahison de Sarkozy



‘’Réflexion’’ publie un dossier sur la secrète relation entre la France et la Libye. Une série de publications sur le monde secret du renseignement, de l’action subversive et du contre-espionnage dans un but purement didactique. Il s’agit au moins de relater des faits nouveaux que d’une lecture qui fait le lien entre des événements souvent connus, spectaculaires ou non, qui paraissent plutôt disparates et conjoncturels mais derrière lesquels se profilent toujours des motivations de géostratégie politique et de la raison d’Etat.




Après l’assassinat avec préméditation du dirigeant de la Libye Kadhafi, Il est indécent de se réjouir autour d’un cadavre, fut-il celui de votre pire ennemi. Mais cette exécution sommaire, aux allures d’assassinat appelle bien des interrogations. Beaucoup même ! C’était décidé pour qu’il ne parle plus jamais. La Libye, Etat souverain, était représentée à l’ONU et Nicolas Sarkozy n’avait pas hésité à recevoir le colonel Kadhafi à l’Elysée en visite officielle en décembre 2007 il lui a permis de planter sa tente au cœur de Paris sous la protection de la DGSE, DST, RG, BMPRJ, et la police municipale. Pour l’anecdote, pendant le sommet arabe du Caire, nous avons voulu savoir pourquoi Kadhafi trainait toujours avec lui sa tente, l’or de ses voyages à l’Etranger, et c’est lui-même qui répondra à la question, Tout simplement pour éviter l’empoisonnement du couchage et les micros espions… et c’est une instruction qu’il avait reçu d’el merhoum Houari Boumediene. Enfin le 17 février 2011, c’était le moment choisi par Nicolas Sarkozy, en prenant prétexte sur une révolte intertribale inspirée par le fameux printemps arabe, pour prendre la tête, pour des raisons toujours obscures, d’une croisade improvisée contre la Libye. Sur le plan du droit international, la position française est difficilement défendable. La résolution 1973 arrachée à grand peine à l’ONU par Alain Juppé, souvent mieux inspiré, accordait strictement l’autorisation de procéder à des frappes aériennes, pour protéger les populations civiles, soi disant menacées de génocide par le forces libyennes. Elle ne permettait nullement d’envahir indirectement ce pays, de l’écraser sous les bombes, d’armer, de financer et de former les rebelles, afin de renverser le gouvernement du colonel Kadhafi, de le faire prisonnier et encore moins de provoquer sa mort et celle de sa famille. Ici, quelle excuse ? Ici, quelle circonstance impérative poussait à cette sauvagerie sans nom contre un vaincu ? Les forces dont disposaient Kadhafi menaçaient-elles de renverser la situation qui avait amené la mise en place du pouvoir du CNT, par la grâce des avions et des commandos de l’OTAN ? Qu’est-ce que les djihadistes d’Al Qaida, déjà parvenus au pouvoir de fait à Tripoli, pouvaient bien redouter d’un homme capturé, grâce aux avions, aux hélicoptères munitions des troupes de l’Otan ? Kadhafi était un despote, personne ne pourra le nier. C’était un homme disposant d’un pouvoir pratiquement sans limite, c’est indéniable cela aussi. Il dévoyait le concept de socialisme, fut-il un « socialisme arabe », personne ne pourra dire le contraire, sauf, peut-être, deux hommes se disant encore ses amis jusqu’il y a quelques jours ; Mais tout cela justifiait-il que l’Otan, sous le prétexte de « Révolution arabe », en organise une elle-même, une « Révolution arabe » préventive, du sommet et au moyen des forces de l’Otan, pour offrir à Tripoli le pouvoir à l’islamisme ? Tout cela justifiait-il cette ultime et abominable mise à mort, au moment même où, à Tunis, Ghannouchi et Ennhada menacent de déchaîner la violence, si le résultat des urnes n’est pas celui qu’ils ont décidé pour imposer la charia !? à tous les Tunisiens ? Ces faits politiques justifiaient-ils de permettre -à ce qui ne fut à aucun moment l’Armée d’un soulèvement populaire- de détruire les forces légales libyennes ?

LE CNT accusé de crime contre l’humanité et crime de guerre
En effet, avant de transformer Kadhafi en punching-ball, puis en carcasse déchirée, il y a eu ces meutes hurlantes, s’en prenant aux noirs, aux « zanj ».Il y eu cette lie humaine, il y eu ces fragments de population fanatisée, traquant ces hommes et ces femmes sans lesquels, sous Kadhafi, les auteurs de la prétendue révolution libyenne auraient dû vivre tout autrement. Sans les zanj, sans les noirs, ils auraient dû travailler, chaque jour, de leurs mains, pour profiter des fruits de la rente pétrolière. Ils auraient été obligés de mouiller leur chemise ou leur hijab. La « révolution », faute de prendre El Gueddafi a d’abord lynché quelques centaines de troupiers, de simples soldats noirs membres des forces régulières, des hommes que Al Jazeera et Al Arabia médias, sans remords visibles accepteront d’affubler de l’étiquette désobligeante, pour ne pas dire outrageante, de « mercenaires noirs ». N’ayant pas assez de « mercenaires noirs » à se mettre sous la dent pour les dévorer, pas suffisamment de « mercenaires noirs » à égorger et brûler, une fois morts ou parfois encore vivants, la « révolution arabe » anti Kadhafi s’en cherchera. Elle en trouvera. Je pense ici aux prolétaires noirs. Je pense aux soutiers du navire libyen ; ce navire des sables, vivant confortablement de la rente pétrolière. Kadhafi, à la différence de la bureaucratie FLN, en Algérie, partageait la rente. Le Raïs libyen la partageait, in- égalitairement certes, mais il la partageait, avec les autres Libyens. Il y a quelques mois, quelques journalistes voulant faire sérieusement, c’est-à dire honnêtement, leur métier, ont dénoncé et parfois ont pu montrer ce qu’il restait de ces tueries de noirs accusés d’être des « mercenaires noirs ». Ils filmeront et montreront des centaines de restes humains calcinés.

Une mascarade juridique
A part l’exécution de Ceausescu par les rebelles roumains en décembre 1989, de Mussolini et de sa maîtresse par les résistants communistes en 1945, l’histoire récente ne présente guère d’épisodes aussi sordides et sanglants. Même Saddam Hussein, capturé, a eu droit à un procès devant un tribunal normalement constitué avant d’être jugé et condamné. Du point de vue du droit, cet épisode est clairement une mascarade juridique. Sur le plan militaire, cette médiocre affaire n’a rien de bien glorieux non plus. Car il aura fallu 8 longs mois pour que les forces de l’ingérence (de l’Otan), coalisées validées par la « Ligue Arabe » de Amr Moussa contre la minuscule Libye, parviennent péniblement à en venir à bout. Et encore a-t-il fallu que l’armée française, exsangue et sous équipée, soit obligée, au bout de quinze jours, d’emprunter de l’essence et des munitions à l’Oncle Sam lequel, toujours obligeant, s‘est empressé au surplus de détruire les défenses anti ariennes des forces libyennes. Faute de quoi, ni les avions ni les hélicoptères de l’OTAN n’auraient pu se promener impunément dans le ciel libyen. Mais hélas, les chefs des Etats Arabes, puissants uniquement contre leur peuple, sont demeurés devant Dieu et le monde, bouches cousues. Finalement à quoi servirons ces centaines de généraux arabes et ces généraux retraités qui se bousculaient devant les portes des studios des télévisions comme à Al Jazeera, Al Arabia et d’autres canaux TV, pour expliquer n’importe quoi, alors que tous, ont démontré leur incompétence. Ils sont incapables de défendre leur patrie, puisque la majorité d’entre eux et leurs enfants vivent entre les Etats-Unis, la Grande Bretagne, la France et la Suisse au frais du peuple arabe qui crève de faim, de chômage et de persécution dont une partie de la jeunesse se jette dans la méditerranée avec tous les risques et l’espoir de trouver une vie meilleure ailleurs. A suivre


Ibn Khaldoun

Syrie:centaines de milliers à Soueidaa pour soutenir bachar el-Assad

Syrie:centaines de milliers à Soueidaa pour soutenir bachar el-Assad et les réformes30/10/2011 P2
Syrie:des centaines de milliers de syriens à Soueidaa pour soutenir bachar el-Assad et les réformes30/10/2011
Soueidaa / Les citoyens du gouvernorat de Soueidaa ont organisé aujourd’hui une marche imposante dans la place des martyrs au centre de la ville pour affirmer leur soutien au programme de la réforme nationale, leur attachement à la décision nationale indépendante et leur refus de l’ingérence étrangère sous toutes ses formes et du complot visant la sécurité et la stabilité de la Syrie et sa place pionnière dans la région.
Les participants ont salué l’armée arabe syrienne qui a consenti de grands sacrifices pour protéger la dignité de la patrie et remercié la Russie, la Chine et tous les pays amis pour leurs positions soutenant la Syrie et affirmant leur détermination à poursuivre la lutte pour que la Syrie sorte de la crise plus forte.


i
2 Votes
Quantcast

Kenya: Des Kenyans protestent contre l'assassinat de Kadhafi 01/11/2011

Kenya: Des Kenyans protestent contre l'assassinat de Kadhafi 01/11/2011



Nairobi, Kenya - Des Kényans sont descendus dans la rue ce lundi pour protester contre l'assassinat de l'ex-dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, en déclarant qu'il avait été motivé par l'ambition de l'Occident de contrôler les ressources de l'Afrique et l'élimination de la seule voix africaine contre l'avidité occidentale. En scandant 'ils veulent nos ressources', les manifestants ont juré de se battre pour une 'Afrique libre' et d'immortaliser feu Kadhafi en transformant un de ses investissements en Afrique en une université pour lutter contre la campagne occidentale contre les dirigeants africains. 'Nous allons planter un arbre en l'honneur du leader de l'Afrique, le Colonel Kadhafi. Il est le seul dirigeant africain qui a investi en Afrique et a donné aux Africains des opportunités de travailler en Libye', a déclaré Zachary Momanyi, un défenseur kényan des droits de l'homme de premier plan et coordonnateur du Congrès national de la société civile. Les manifestants en colère ont brandi des caricatures du président américain Barack Obama, du Premier ministre britannique David Cameron et du président français Nicolas Sarkozy, les 'lâches qui ont assassiné Kadhafi'. Devant l'ambassade de Libye à Nairobi, ils ont protesté contre le hissage du drapeau du Conseil national de transition (CNT).

'Nous sommes scandalisés par la reconnaissance par les autorités kényanes de rebelles comme le gouvernement légitime de la Libye et par son autorisation du hissage à la Mission libyenne au Kenya du drapeau du CNT, alors que le véritable dirigeant de la Libye était encore vivant', ont déclaré les manifestants.

Fwamba Fwamba, de l'Alliance des jeunes électeurs kényans, a déclaré que le refus de Kadhafi d'accepter la manipulation des devises, y compris le dollar américain et sa politique consistant à aligner l'achat du pétrole libyen sur le cours de l'or, étaient destinés à protéger les Libyens contre l'avidité de l'Occident.

'Il insistait pour que les acheteurs du pétrole libyen paient en or, dont la valeur continue à monter, contrairement au dollar dont la valeur est manipulée par les puissances occidentales dans leur propre intérêt', a déclaré M. Fwamba à la PANA.

Les défenseurs des droits de l'homme qui se sont joints à la manifestation ont déclaré que le rêve de former un front africain uni était anéanti par le meurtre de Kadhafi.

'La Libye était le seul pays arabe où les Africains avaient une place', a soutenu M. Momanyi.

Wafula Buke, un membre de la Commission nationale Vérité, Justice et Réconciliation (TJRC), qui avait été emprisonné après avoir été accusé d'être un espion à la solde de la Libye, a déclaré que les pays africains étaient victimes de la propagande occidentale.

M. Bule a estimé que M. Kadhafi aurait dû avoir le droit de se défendre, ainsi que sa révolution.

Pana 01/11/2011

Libye: Pas de bases militaires OTAN en Libye 01/11/2011

Libye: Pas de bases militaires OTAN en Libye 01/11/2011



Tripoli, Libye - Le secrétaire général de l’OTAN nie l’intention d’établir des bases militaires en Libye - Le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a rejeté les allégations concernant l'intention de son organisation 'd’établir des bases militaires en Libye', les décrivant comme des allégations tendancieuses. Dans une conférence de presse conjointe avec le président du Conseil national libyen de transition, Mustapha Abdeljelil, tenue lundi à Tripoli, M. Anders Fogh Rasmussen a indiqué : 'nous n'avons pas la moindre intention de déployer des soldats sur le territoire libyen, où d’y installer des bases militaires'. De son côté, le président du CNT, Mustapha Abdeljelil, a indiqué que les missions de l'OTAN en Libye 'ont été en grande partie couronnées de succès grâce à Dieu le Tout-Puissant et à la détermination des révolutionnaires libyens'. M. Abdeljelil a ajouté, lors de cette conférence de presse avec le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen, que 'les frappes aériennes de l'OTAN ont eu un impact significatif dans cette victoire'. Il a souligné que ces frappes aériennes, qui ont dépassé les dix mille, n’ont pas affecté les civils, affirmant que les habitants de la ville de Tripoli en sont témoins. Le secrétaire général de l'OTAN a pour sa part, exprimé la volonté de l'OTAN d’aider dans le contrôle des armes en Libye, affirmant : 'nous n'avons aucune information claire sur l'existence d'armes en Libye, mais nous sommes préoccupés par le contrôle de ces armes, leur sécurisation et leur destruction'.

Il a souligné à ce propos que le Conseil de sécurité des Nations unies a clairement indiqué dans sa résolution que parmi les missions du CNT figurent le contrôle de telles armes et leur sécurisation.

Le secrétaire général de l'OTAN a loué la réussite des opérations menées par l'Alliance Atlantique en Libye pour protéger les civils, affirmant : 'nous avons agi pour protéger votre histoire et votre destin. Nous avons agi pour vous protéger et voilà que la Libye est libre, de Benghazi à Brega et de Misurata au Dejbel Nefoussa et Tripoli'.

'Vos sacrifices ont changé ce pays et ont contribué au changement de cet Etat et de son régime', a-t-il affirmé.

La Libye a ouvert un nouveau chapitre fondé sur la liberté, la démocratie et le respect des droits de l’homme et de sa souveraineté, a ajouté le secrétaire général de l’OTAN, indiquant qu’il reste aux Libyens davantage de travail acharné et d'efforts pour mettre en branle la nouvelle Libye.

La Russie ne veut pas d'intervention étrangère en Syrie

La Russie ne veut pas d'intervention étrangère en Syrie
Publié le 01-11-11 à 15:27 Modifié à 15:34 par Le Nouvel Observateur avec AFP

Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères, assure que son pays "ne permettra pas à une chose pareille de se produire".

Sergei Lavrov, ministre des affaires étrangères russe et son homologue des Emirats Arabes Unis, Cheikh Abdullah ben Zayed al-Nahayan  KARIM SAHIB / AFPSergei Lavrov, ministre des affaires étrangères russe et son homologue des Emirats Arabes Unis, Cheikh Abdullah ben Zayed al-Nahayan KARIM SAHIB / AFP
    La Russie est opposée à toute intervention militaire en Syrie, à l'instar de l'opération de l'Alliance atlantique en Libye, a répété mardi son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
    "Nous avons beaucoup de questions (...) après la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Libye (..) et le drame" qui s'est ensuivi, a dit Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse conjointe à Abou Dhabi avec son homologue émirati, cheikh Abdallah ben Zayed Al Nahyane.
    Il a assuré que son pays "ne permettra pas à une chose pareille de se produire en Syrie".
    Le président syrien Bachar al-Assad avait demandé dimanche à la Russie de continuer à le soutenir face aux condamnations occidentales de sa répression des manifestations appelant à son départ, dans une interview à la télévision russe.
    Cet appel était intervenu moins d'un mois après une déclaration du président russe Dmitri Medvedev, dans laquelle il appelait, pour la première fois, le président syrien à accepter des réformes ou bien à démissionner.
    Mais la Russie continue à soutenir la Syrie au Conseil de sécurité de l'ONU et a bloqué jusqu'à présent toutes les propositions de sanctions.
    "Pas d'internationalisation"
    Pour sa part, le ministre émirati a assuré que les Arabes ne voulaient pas d'internationalisation de la crise syrienne.
    "Nous ne pensons pas qu'il y ait une partie quelconque qui veuille internationaliser cette affaire, tous les Arabes ne veulent pas d'une internationalisation", a dit cheikh Abdallah.
    "Nous voulons aider nos frères syriens à régler cette question dans le cadre arabe", a-t-il ajouté, faisant état "d'indications positives" parvenues au comité ministériel arabe concernant son plan visant à arrêter la violence.
    Le régime de Damas n'a toujours pas apporté de réponse au plan qui lui a été soumis par le comité ministériel arabe à Doha et qui prévoit le retrait des chars des rues et l'amorce d'un dialogue avec l'opposition au Caire. Sa réponse est attendue mardi, selon un diplomate arabe.
    Dans un entretien publié dimanche par le journal britannique The Sunday Telegraph, Bachar al-Assad a prévenu que toute intervention occidentale contre son pays provoquerait un "tremblement de terre" au Proche-Orient.
    Le Nouvel Observateur - AFP

    Contrats pour la reconstruction en Libye: l’autre guerre

    Contrats pour la reconstruction en Libye: l’autre guerre

    Paul Conroy / Rex Featu/REX/SIPA
    -A +A
    01.11.2011 | 15:40
    Par

    Une nouvelle guerre bat son plein en Libye, celle des contrats. Enjeu: jusqu’à 200 milliards de dollars et du pétrole. La France, mais aussi l’Allemagne forte d'un plan d'action très précis, sont sur les rangs. Mais la Chine n'a pas dit son dernier mot.

    Comme souvent lors d’une intervention armée extérieure, deux camps se sont affrontés sur la scène internationale: celui du statu-quo et celui du changement. La Libye n’a pas fait pas exception à la règle : d’un côté, le bloc constitué par la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, de l’autre celui de l’Algérie, de la Chine et de la Russie.
    L’Allemagne, après une période de flottement s’est finalement rangée du côté français. A l’heure de la reconstruction du pays, après six mois d’affrontements et de bombardements, le premier camp semble mieux placé pour "venir en aide" à la nouvelle Libye.
    Si la course aux contrats ne date pas d’hier, elle se déroule désormais au grand jour, même si les entreprises concernées restent discrètes. La retenue a prévalu tant que les combats faisaient encore rage en Tripolitaine, fief historique du dictateur libyen désormais mort et enterré dans le désert.

    Machine à exporter

    Mais sans attendre la fin de Kadhafi, le Medef International, a rassemblé début septembre 400 chefs d’entreprises françaises - dont Total, EDF, Alstom ou Alcatel-Lucent pour ne citer que les plus gros - à Paris pour étudier un plan d’action pour la reconstruction de la Libye et rencontrer les responsables du Conseil National de Transition (CNT), qui jugent l’aide internationale indispensable. Le 12 octobre dernier, ce fut au tour de 80 chefs d’entreprises de se déplacer à Tripoli, accompagnés du Secrétaire d’Etat au Commerce Extérieur, Pierre Lellouche.
    Les aternoiements politiques ont d'abord rendu compliqué le positionnement de la machine à exporter allemande. En effet, le ministre des Affaires Etrangères, Guido Westerwelle, s’était d’abord tenu à la politique habituelle, "pacifiste et non-interventionniste", si chère aux citoyens allemands.
    Après s’être finalement abstenue lors du vote de la résolution 1973, scellant l’intervention armée de l’OTAN, aux côtés des 4 BRIC (Brésil, Russie, Chine, Inde), l’Allemagne a décidé de rallier le camp de la France en reconnaissant le 12 mai le CNT comme "représentant légitime du peuple Libyen".

    300 millions l'intervention, 144 milliards la reconstruction

    Mis en parallèle, le coût officiel de la guerre - 300 millions d’euros, d’après le gouvernement français - et les "opportunités liées à la reconstruction de la Libye", estimées à 200 milliards de dollars (ou 144 milliards d’euros) par Thierry Courtaigne, président du Medef International, peuvent laisser songeurs. Surtout que la France, comme la Grande-Bretagne et les USA, semblent tenir la corde pour les contrats à venir…
    La France bénéficie d'un climat de sympathie (...) Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement vu ce que le président de la République a fait, mais il est clair que le marché n'est pas à prendre mais à gagner"
    déclarait M. Courtaigne, le 7 septembre dernier.
    Des déclarations qui font écho à celles tenues par Mustapha Abdeljalil, chef du CNT, selon lesquelles la France, l’Italie et le Qatar, premiers à avoir reconnus la légitimité du Conseil, seraient favorisés dans les futures relations avec un gouvernement créé par les rebelles.
    Politiques français et allemands se défendent pourtant d’avoir eu, à priori, des visées opportunistes:
    Nous sommes prêts à aider la nouvelle Libye, si elle le souhaite. Nous sommes prêt à assister et non pas à intervenir. L’Allemagne pense qu’il est crucial que la Libye reste maîtresse de sa reconstruction économique et politique"
    déclarait, la main sur le cœur, Guido Westerwelle, le 29 septembre dernier.

    Plan de reconquête allemand

    Car l’Allemagne ne compte pas rester en retrait non plus. Dans une interview au quotidien économique Handelsblatt (23 septembre), le ministre de l’Economie allemand, Phillip Rösler (des libéraux du FDP) a dévoilé un plan d’action en dix points.
    Rösler prévoit, entre autres, de recourir à des instruments de garanties financières, connues en Allemagne sous le nom de "Hermesdeckungen", permettant d’assurer l’investissement de ses entreprises et à l'Etat de garantir une partie des contrats d’exportations signés par les firmes allemandes dans la région. Il prévoit de focaliser l’aide allemande à la reconstruction dans les secteurs de l’énergie, du transport, des infrastructures et des machines, où l’Allemagne est traditionnellement présente en Libye.
    Une position saluée par le CNT qui affirme lors du sommet organisé par l’organisation patronale Afrikaverein fin septembre, que l’Allemagne, en dépit de son retard, a désormais les cartes en main pour participer à la reconstruction du pays.

    Un pétrole de qualité tout proche de l’Europe

    Le secteur le plus en vue dans cette perspective est évidement le pétrole. Après l’épisode Irakien, la suspicion est de mise et la question provoque la gêne des multinationales pétrolières qui ne veulent avancer aucuns objectifs chiffrés en termes de parts de marchés.
    Lea qualité du pétrole extrait en Libye - quatrième producteur africain - est l'une des meilleures au monde et présente l’avantage d’être proche de l’Europe. Avant le début de la guerre civile, la Libye produisait 1,6 million de barils de pétrole (elle a même atteint 3,2 millions avant les embargos occidentaux), contre 350 000 au 21 octobre. 79% de la production Libyenne est exportée vers l’Europe.
    Les principaux protagonistes du marché sont dans l’ordre: ENI (Italie), Wintershall (filiale de l’allemand BASF), CNPC (Chine), Total et Repsol (Espagne). Aujourd’hui, la bataille fait rage au sein de la National Oil Corporation (NOC), pour savoir qui succèdera au Dictateur. L’issue de cette bataille des chefs pourraient être lourde de conséquences et la donne actuelle profondément changée. Affaire à suivre…
    L’Allemagne milite, par ailleurs, pour que le Conseil des Nations-Unies autorise le dégel des avoirs de Kadhafi à l’étranger, une mesure réclamée avec insistance par le CNT, alors que la plus grande partie des avoirs sont encore gelés dans les grandes banques aux quatre coins du monde. D’après le Washington Post, le montant total atteindrait également 200 milliards de dollars.

    Tunisie-Libye: La vie de Baghdadi Mahmoudi en danger

    Tunisie-Libye: La vie de Baghdadi Mahmoudi en danger


    Ancien prémier ministre du Jamahiria
    La vie de l’ancien Premier ministre libyen 'en danger', selon ses avocats - Les avocats de l’ancien Premier ministre libyen, Baghdadi Mahmoudi, actuellement détenu en Tunisie, ont lancé lundi un cri de détresse jugeant la vie de leur client 'en danger' en raison notamment des 'secrets d’Etat' qu’il détient. Lors d’une conférence de presse à Tunis, le coordinateur du collectif de défense composé d’une cinquantaine d’avocats, Mabrouk Korchid, a dit craindre pour la vie de l’ancien responsable libyen car 'après la mort de Kadhafi, c’est le seul qui détient des secrets d’Etat au plan intérieur et en ce qui concerne les relations de la Libye avec certaines grandes puissances', a-t-il avancé. 'De ce fait, il (le haut responsable libyen) est devenu une cible précieuse des services secrets', a-t-il opiné. Le conseil s’est élevé contre le maintien en détention de M. Mahmoudi en dépit d’une décision de libération provisoire émanant de la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis, dans l’attente d’une demande d’extradition émanant des autorités libyennes. 'Il semble qu’il y ait un engagement implicite secret de livrer Baghdadi Mahmoudi quelles que soient les circonstances', a appréhendé Me Korchid.

    Au plan humanitaire, il a mis l’accent sur 'la grande détérioration de l’état de santé' de l’ex-Premier ministre libyen. Agé de 70 ans, ce dernier souffre de diabète et d’hypertension, selon Me korchid.

    'Il est sous valium et presque paralysé et sa famille est dispersée', s’est-il alarmé. Son confrère, Mehdi Bouaouaja, a accusé 'l’immixtion du ministère de tutelle dans le cours de la justice', dénonçant 'une atteinte à l’indépendance de la magistrature'.

    'Nous craignons une issue politique de ce dossier et l’instrumentalisation de la justice pour des transactions politiques et économiques', a-t-il déclaré.

    Me Tijani Amara s’est, lui, insurgé contre le fait que son client soit jugé à deux reprises pour le même grief. 'Innocenté une première fois dans le délit d’incitation au viol des femmes de Zouara, il devait, suite à des contacts téléphoniques, être rejugé pour le même motif', s’est-il étonné.

    Les avocats ont affiché 'une grande confiance dans l’indépendance de la justice', saluant 'le courage' dont ont fait preuve les juges 'malgré les pressions'.

    M. Mahmoudi a été arrêté fin septembre dernier dans le sud tunisien, alors qu’il s’apprêtait à se rendre en Algérie.

    Accusé de franchissement illégal de la frontière, il a été innocenté mais maintenu en prison à la suite d’un mandat d’amener adressé par Tripoli. Selon le ministère tunisien de la Justice, l’ancien responsable libyen fait l’objet d’une demande d’extradition délivrée par les autorités libyennes, notant que Tunis et Tripoli sont liés depuis 1961 par une convention de coopération judiciaire prévoyant l'extradition des personnes recherchées.

    Message de Mouammar Kadhafi au monde, le 24 août 2011

    Message de Mouammar Kadhafi au monde, le 24 août 2011
    Opprimés du monde entier, la bataille a commencé. Ne perdez pas espoir, l’aide est forte. Est-ce que vous réalisez que c’est la nuit du pouvoir ? Qu’est-ce que la nuit du pouvoir ? C’est celle qui vaut plus que des milliers d’autres nuits, c’est le destin qui s’accomplit, c’est quand les cieux s’ouvrent pour recevoir vos milliers de prières serrées.
    Regardez ce qui se passe en ce moment en Amérique. Les avons-nous frappés avec nos missiles ? Non, ils sont venus et nous ont bombardés, 64 missiles sur Bab Al-Aziziya, qui est maintenant en ruines, et j’ai finalement été obligé de quitter ma maison, où ils ont tué bien des innocents. Mais je ne quitterai pas la Libye et cette bataille sera celle de la Victoire ou du Martyre.
    Vous autres aux USA, je ne suis pas votre dirigeant. Vous appartenez à un Etat en faillite que vous devriez vous préparer à quitter. Allez au Vénézuéla. Si vous restez, vous devez suivre les traces de mon représentant, le guide spirituel Louis Farrakhan. Ecoutez-le ! Il vous dira tout ce que vous avez besoin de savoir sur ce qui se déroule.
    Vous les Européens, vous devriez aussi vous préparer à vous trouver noyés sous les évènements et les calomnies. Vous n’êtes pas assez nombreux à avoir relevé la tête. Vous aller devoir en subir les conséquences. Les bons éléments parmi vous devraient viser l’Afrique. Allez en Afrique de l’ouest. L’Afrique du nord n’est pas sûre maintenant que la région est devenue un champ de bataille. En Afrique de l’ouest vous trouverez des logements et du travail.
    Vous qui êtes en Serbie, vrais amis de la Libye, vous êtes avec moi. Ne perdez pas espoir, le drapeau des rats flotte au-dessus d’une maison sur un million. Vous pouvez tous préparer vos drapeaux verts, rectangles de 1 x 2, c’est votre drapeau, le drapeau du pouvoir populaire, de l’espoir, de la vérité, de l’avenir.
    Vous tous de par le monde qui défendez la vérité, la liberté, la Jamahiriya, accrochez-le sur des millions de maisons, de voitures. Le drapeau vert est à vous, et il appartient aux masses du monde entier. Avec l’aube de l’autorité populaire et la fin des gouvernements, nous avons choisi le drapeau vert et avons choisi une couleur et des dimensions pratiques pour tous. Choisissez n’importe quel vert. Que la hauteur mesure la moitié de la longueur, exactement, et emportez-le partout avec vous.
    Bientôt le drapeau vert claquera partout dans le monde, et les gouvernments s’effondreront, ils ont failli envers leurs peuples, et à moi seul, j’ai fait plus qu’eux tous. Ils ont servi différents maîtres. Ils n’ont pas essayé de servir le peuple, jamais. Ils sont la propriété d’autres puissances. Ils ne font rien pour vous. Ignorez-les et ils disparaisent. Préparez-vous à former des comités, ouvertement ou en secret, bâtissez vos propres « mathaba », vos « centres pour l’anti-impérialisme » pour vous rencontrer et partager. Tracez votre chemin. Le drapeau vert appartient à tout le monde

    Obama! La Palestine

    ENAALDINE OU-MEK , YÂ OBAMA !
    Pendant sa brillante campagne présidentielle, Il avait annoncé le règlement de l'épineuse question palestino-israélienne. Et pourtant, il est bien pire que George W Bush, que l'on considérait à raison comme un accident dans l'histoire de la démocratie américaine. Sauf que Barack Obama, " président du monde", est en passe de faire regretter son prédécesseur, ce qui est tout simplement inimaginable.
    Et pour cause, non seulement il menace de mettre un veto à la reconnaissance de l'Etat palestinien par l'ONU, mais il pousse l'indécence jusqu'à suspendre la contribution financière américaine, 22%, au financement de l'UNESCO, l'Organisation des Nation unies pour l'éducation, la science et la culture, en raison de l'admission de l'Autorité palestinienne, vidéos n°1 & 2. Pour l'histoire, la Palestine, qui jusqu'à présent jouissait d'un statut d'observateur, devient entièrement membre de l'organisation à Paris, par 107 voix contre 14 et 52 abstentions.
    "La victoire d'aujourd'hui à l'Unesco est le début d'une route difficile mais elle mènera à la liberté de notre terre et de notre peuple", s'est félicité le chef de la diplomatie palestinienne, Riyad al Malki.
    L'ambassadeur d'Israël auprès de l'agence culturelle de l'Onu, Nimrod Barkan, a qualifié le vote de "tragédie pour l'Unesco". "Il n'y a pas d'Etat palestinien et, par conséquent, il ne fallait pas en admettre l'adhésion", a-t-il ajouté. "L'Unesco s'occupe de science, pas de science-fiction, et elle a pourtant accepté aujourd'hui une réalité de l'ordre de la science-fiction."
    Force est de constater que cette bonne nouvelle, après plus de 60 ans de conflit israélo-palestinien, a provoqué la fureur israélienne et étasunienne, entraînant une risposte immédiate de Washington, où Victoria Nuland, porte-parole du département d'Etat, a souligné que le versement de 60 millions de dollars prévu en novembre n'aurait pas lieu. Un peu avant, Jay Carney, porte-parole de la Maison blanche, avait jugé, lui, l'initiative "prématurée".
    Chantage au gel du financement contre soumission à la colonisation israélienne, vidéos n°3 & 4, telle est la doctrine d'un Barack Obama, prix nobel de la paix en 2008. Aujourd'hui, " l'homme du changement" tombe le masque, se révélant à la fois comme le cerveau de l'assassinat de Mouammar Kadhafi et le garant de la politique raciste et expansionniste d'Israël en Palestine, vidéo n°5. Qui l'eût cru ?
    Il n'y a pas à dire, le locataire de la"Maison Blanche" mérite un tonitruant ENAALDINE OU-MEK , YÂ OBAMA* !
    A2N
    * Va te faire f......, Obama !

    Libye : les réactions politiques après la mort... par

    déclaration ÚÇÇÇĚá désormais n ° 380 en fonction de la réunion tenue _ Dr Saif Al-Islam améliorer le rang de major

    Nous avons reçu une déclaration ÚÇÇÇĚá désormais n ° 380 en fonction de la réunion tenue _ Dr Saif Al-Islam améliorer le rang de major
      Selon la réunion tenue 01.11.2011 dans toutes les organisations, les Cellules révolutionnaires et les révolutionnaires et les mouvements de résistance nationale, les membres de l'armée libyenne et les membres des Gardiens de la Révolution et la sécurité des personnes et des organes de sécurité publique et sont libres dans le monde, à l'unanimité et sans objection, et le siège des cellules Bomenaar organisation révolutionnaire a décidé de donner le rang de major général de Dr. Saif al-Islam Mouammar Bomenaar Kadhafi
      NAVA prendre la décision de mise en œuvre et doivent être publiés dans tous les journaux, sites web et internationaux et arabes

    ÚÇÇÇĚá Statement No. 381 - en fonction de la réunion tenue 01.11.2011 dans toutes les organisations, les Cellules révolutionnaires et les révolutionnaires et les mouvements de résistance nationale, les membres de l'armée libyenne et les membres des Gardiens de la Révolution et la sécurité des personnes et des organes de sécurité publique et sont libres dans le monde, à l'unanimité et sans objection, et le siège des cellules Bomenaar organisation révolutionnaire décident coûts Dr lieutenant-major général commandant en chef des forces armées libyennes et le commandant de la direction de la Libye est en exécution vigueur de la présente résolution sera publiée dans tous les journaux, sites Web et arabes et internationaux

    Alors que la nuit est tombée sur la Libye, la vérité se fait jour !

    Alors que la nuit est tombée sur la Libye, la vérité se fait jour !



    QUE DE MENSONGES :
    Si des personnes ont pu être dupes de la pseudo-révolution libyenne soutenue par les « révolutionnaires » bien connus que sont Nicolas Sarkozy, Bernard Henri Lévy, Obama ou David Cameron, voilà qui pourrait leur ouvrir les yeux à tous ceux qui croient encore à cette mission "humanitaire" mise sur pied pour le plus grand bien du peuple Libyen.
    Selon l'agence Zengtena, l'OTAN vient de demander aux rebelles qui ont vendu leurs pays de payer la facture de la guerre. La facture se lève à 480 milliards de dollars.
    Cerise sur le gâteau , Selon NessBook, une source a déclaré que l'Otan va créer une base militaire en Libye avec un effectif de 20.000 soldats. Des responsables américains ont exprimé leur approbation de mettre jusqu'à 12 000 militaires américains dans cette base.

    Selon les mêmes sources, les membres du CNT ont demandé à l'Otan d'installer la base militaire pour affronter le danger des loyalistes du guide Kadhafi.

    On apprend que des centaines de soldats du Qatar combattaient aux côtés des rebelles. En effet,pour la première fois, le Qatar admet avoir participé aux opérations sur le terrain aux côtés des rebelles libyens. Un CNT qui, trois jours après avoir proclamé la libération totale du pays, demande à l’Otan de prolonger sa mission jusqu’à la fin de l’année.
    Ainsi, on apprend même que le président Omar el-Béchir du Soudan a fourni quantité d’armes aux prétendus « rebelles ». . Ces armes n’ont bien sûr pu être acheminées qu’avec l’accord au moins tacite de l’OTAN http://www.legrandsoir.info/le-qata....
    Par ailleurs, l'OTAN a effectué des milliers de bombardements (des milliers de tonnes de bombes de toutes nature ont été utilisées, notamment au phosphore blanc ou à l'uranium appauvri pour détruire les sites profondément enterrés) sur la population civile et sur les soldats libyens. Ces bombardements ont eu pour but de détruire à grande échelle le pays : écoles, hôpitaux, usines, infrastructures diverses...( pour mieux reconstruire après). Tout ceci avec l'aide des sections spéciales Française, Britannique et USA qui ont été déposées sur le sol libyen pour repérer les sites et pour diriger les bombardements, mais aussi pour encadrer les rebelles et faire la chasse au Kadhafi. Ceci en toute illégalité par rapport à la résolution de l'ONU.
    Comment ne pas remporter une victoire avec des appuis aussi considérables !!!!
    Ce n'est pas une libération par le peuple, mais une conquête par des armées étrangères.
    En conséquence, la Libye est tombée dans la nuit. Cette guerre qui a fait entre 20.000 et 70.000 morts et des milliers de blessés. : des bébés,enfants, femmes, vieillards, … assassinés par des bombes de l'OTAN. Toutes les infrastructures de la Libye sont détruites : des écoles, universités, hôpitaux, mosquées, routes, …. Comment a t-on pu en arriver là ?
    1 -Comme l'Irak, la guerre en Libye a été faite sur la base d'énormes mensonges.
    En effet, le secrétaire général de le Dr Sliman Bouchuiguir avoue n'avoir AUCUNE PREUVE sur les 6000 morts, 12000 blessés et les 700 viols attribué a Kadhafi qui ont été à l'origine de l'intervention de l'OTAN.
    Pourtant ce personnage s’est rendu au conseil des droits de l’homme des nations unies afin d’y exposer les allégations concernant les crimes du gouvernement de Mouamar Kadhafi..
    Or ces accusations ont été reprises par Conseil de Sécurité de l'ONU . Elles sont non seulement invérifiables mais sujettes à caution car il existe un lien intime entre la Ligue Libyenne des Droits de l’Homme et le CNT.
    Ce dernier en tirera profit pour s'emparer du pouvoir grâce à l'intervention massive de l'OTAN (plusieurs milliers de bombardements et des sections spéciales sur le sol Libyen pour encadrer les rebelles et repérer les cibles).
    En résumé, C'est sur des allégations sans preuve que le Conseil de Sécurité de l'ONU a déclaré la guerre au peuple Libyens. Réduisant ce pays avancé économiquement et socialement à l'état de servitude du capitalisme Etatsunien.
    La preuve de tout ceci est le film de Julien TEIL , de 19 minutes , LA GUERRE HUMANITAIRE EN LIBYE : IL N'Y A PAS DE PREUVE ! : http://www.laguerrehumanitaire.fr/
    Après le feu vert de l'ONU, le 17 mars, l'OTAN entamait son massacre massif des soldats libyens afin d'installer son régime.
    La vérité est que cette guerre était préparée depuis longtemps. En effet, les chefs du CNT avaient préparé la conquête de l’OTAN depuis 2007.
    http://www.michelcollon.info/Les-chefs-du-CNT-avaient-prepare.html
    2 –L'enfer de la Libye de Kadhafi : un niveau social qui gênait l'occident
    Que de silence des médias occidentaux à propos du niveau social de la Libye de Kadhafi. La lecture de l’article intitulé “Quelques vérités sur la Libye” rédigé par Helen Shelestiuk et publié dans le n°165 du mois de mai 2011 de la revue B.I (ex-Balkans Infos) aurait très probablement éclairé leur lanterne.
    Que dit Helen Shelestiuk : “Lorsqu’on a demandé à l’ex-ambassadeur russe en Libye, Vladimir Chamov, si Kadhafi opprimait ses concitoyens, il a répondu : “Quelle oppression ? Les Libyens bénéficiaient d’un crédit de 20 ans sans intérêts pour construire leurs maisons, un litre d’essence coûte environ 14 cents, la nourriture est gratuite, et on peut acheter une jeep KIA sud-coréenne neuve pour 7500 dollars“.
    Et Helen Shelestiuk de poursuivre : “Quels sont les autres faits et chiffres que nous connaissons de la Libye et de son leader ?Le PIB est de 14192 dollars. Chaque membre d’une famille reçoit une subvention de 1000 dollars par an. Les chômeurs sont payés 730 euros par mois. Le salaire d’une infirmière d’hôpital est de 1000 dollars. Pour chaque nouveau-né, on reçoit 7000 dollars. Les nouveaux mariés reçoivent 64000 dollars pour acheter un appartement. Pour créer une affaire privée, on bénéficie d’une aide financière de 20000 dollars. Les taxes et impôts lourds sont interdits.
    L’éducation et la médecine sont gratuites. L’éducation et la formation médicale à l’étranger sont payés par le gouvernement. Il y a des supermarchés pour les familles nombreuses avec des prix symboliques pour l’alimentation de base. La vente des produits au-delà de leur date de consommation est punie de fortes amendes, parfois même de prison. Beaucoup de pharmacies offrent des fournitures gratuites. Diffuser de faux médicaments est un crime majeur. La population ne paie pas l’électricité. La vente et la consommation d’alcool sont interdites, la “prohibition” est une loi. Les prêts d’achats d’une voiture ou d’un appartement sont accordés sans intérêts. Les affaires immobilières sont interdites. Si quelqu’un veut acheter une voiture, jusqu’à 50% du prix est réglé par l’État, 65% pour les miliciens de la garde. L’essence est moins chère que l’eau. Un litre coûte 0,14 dollar. Les bénéfices de la vente du pétrole sont consacrés au bien-être de la population et à l’amélioration des conditions de vie. Beaucoup d’argent a été dépensé pour irriguer le pays avec l’eau des aquifères souterrains. Par son échelle, le système a été appelé “la huitième merveille du monde”. Il fournit cinq millions de mètres-cube par jour à travers le désert et a considérablement augmenté le territoire irrigué. 4000 Kms de pipelines sont profondément enterrés pour les protéger de la chaleur. Tout ce qui a été nécessaire au projet a été accompli par la seule Libye.
    http://realinfos.wordpress.com/2011/08/26/kadhafi-un-tyran-ajout-dune-video/
    3- Les raisons de la guerre de Libye
    Kadhafi a été ciblé par Washington, Paris et Londres non pas pour "libérer" un peuple du joug d'un dictateur....(qui pour les rares qui connaissent vraiment la Libye et la société libyenne, n'était pas aussi tortionnaire avec son peuple qu'on a pu le dire dans les médias à la botte de la bien pensance... ) mais simplement parce qu'il devenait gênant et que son pays était riche avec un niveau social très avancé qui pouvait servir d'exemple.
    En effet, Kadhafi avait refusé l'Union pour la méditerranée voyant en cela un projet de scission entre l'Afrique du nord et l'Afrique noir. Kadhafi avait créé une banque centrale africaine à l'image de la BCE et la BC des USA, pour que l'argent des africains ...restent en Afrique...il projetait ainsi d'abolir le franc CFA ( très mauvais pour la France)...il était aussi en train de créer une Union Africaine avec les principaux pays pour contrer l'hégémonie en Afrique des occidentaux... bref... il était un obstacle pour des pays en mal de nouvelles ressources et de nouveaux marchés....
    et maintenant à qui le tour ???? l'Algérie qui à 150 000 000 000 € de réserves bancaires et des réserves de pétroles et de gaz considérables ???? la Syrie qui est un obstacle pour attaquer l'Iran ????
    4- Les effets immédiats de son aboutissement
    Après la victoire de l'OTAN, la législation de la Libye serait fondée sur la Charia (loi islamique).
    En effet, "En tant que pays islamique nous avons adopté la charia (loi islamique) comme loi essentielle et toute loi qui violerait la charia est légalement nulle et non avenue", a indiqué le président du Conseil national de transition (CNT) Moustapha Abdeljalil l au cours de la une cérémonie de proclamation de la "libération" du pays. "Par exemple, la loi sur le divorce et le mariage (...) cette loi est contraire à la charia et elle n'est plus en vigueur", a indiqué M. Abdeljalil.
    CONCLUSION
    Il y a tant de raisons de se révolter contre cette guerre de Libye, cette intervention colonialiste abjecte, ces résolutions de l'Onu, cette destruction du pays avec des bombardements dignes du Vietnam, cette ville de Syrte (75000 habitants) transformée en champs de ruines, l'assassinat de Kadhafi et de 50 de ses partisans (exécutions sommaires). Tout ces drames humains pour le peuple libyen pour aboutir à la charia (loi islamique). Les destructions des écoles, des hôpitaux, des maisons des usines, ...n'ont pas suffit il faut mettre sous le boisseau, sous une chape de plomb le peuple libyen pour mieux le dépouiller de son pétrole qui était nationalisé et de ses réserves bancaires très importantes.
    Le vice président US Joe Biden s’est chargé d’apporter un éclairage sur cette guerre : « Dans cette affaire, l’Amérique a dépensé 2 milliards de dollars et n’a pas perdu une seule vie. C’est plus de cette manière que nous traiterons les affaires du monde à l’avenir. » Le monde est prévenu, c’est ainsi que l’empire va s’occuper de lui à partir de maintenant.
    La tragédie Libyenne a été possible grâce aux mensonges, à la diabolisation de Kadhafi et à la grande entreprise de manipulation des masses. En France (comme partout en Europe) la gauche a bonne mine, elle s'est tue, beaucoup de ses sympathisants ont approuvé cette agression. Mais où est l'humanisme ???? leur laïcité est sans doute toute retournée !!!!!.
    Cette gauche Française incapable d'affronter le pouvoir en France, mais qui sur la scène internationale se met à la remorque des fascistes de l'OTAN dont l'objectif est de faire main basse sur les richesses et d'asservir les peuples (futurs esclaves modernes) en utilisant la plus grande démagogie (prétexte humanitaire).
    La gauche s'est discréditée en soutenant les « rebelles », elle sombre désormais dans le ridicule !

    Documents joints à cet article

     Alors que la nuit est tombée sur la Libye, la vérité se fait jour !  Alors que la nuit est tombée sur la Libye, la vérité se fait jour !

    Par SEPH

    Après avoir perdu neuf combattants dans des raids israélien

    Après avoir perdu neuf combattants dans des raids israélien

    Les Palestiniens s'engagent à respecter la trêve

    Par : R. I./Agences
    Les factions palestiniennes et l'égypte s'efforçaient de ramener le calme hier à Gaza, au lendemain d'une journée de violences ayant fait dix morts, neuf Palestiniens et un Israélien, le bilan le plus meurtrier depuis fin août.
    Le groupe radical palestinien Jihad islamique, qui a revendiqué avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP, gauche radicale) les tirs depuis samedi, s'est dit lié hier matin par une trêve établie sous l'égide de l'égypte. “Le Jihad islamique est engagé par la trêve tant que l'occupation (israélienne) s'y engage”, a déclaré un de ses dirigeants à l'AFP sous le couvert de l'anonymat, précisant que cette décision intervenait après des “efforts égyptiens pour convaincre les factions de la résistance”. “Nous sommes liés par les efforts égyptiens mais (nous nous réservons) le droit de répondre à toute escalade à venir”, a renchéri le porte-parole du Jihad islamique, Daoud Chahab, soulignant que “le retour au calme est lié au comportement de l'occupant (Israël, ndlr) sur le terrain”. Cette trêve devait débuter à 06h00 locales (04h00 GMT), selon des sources proches des deux principaux mouvements islamistes de la bande de Gaza, mais a pris effet avec une heure de retard, selon la police israélienne. Son porte-parole, Micky Rosenfeld, a indiqué à l'AFP que 12 roquettes avaient été tirées sur Israël depuis samedi minuit (22h00 GMT) et que la dernière avait atterri à 07h00 locales, sans faire de victime. La flambée de violences avait débuté samedi après-midi après un raid israélien ayant tué cinq militants du Jihad islamique dans le sud de la bande de Gaza. Les tirs de roquettes se sont alors succédé, donnant lieu à de nouveaux raids aériens meurtriers.
    Au total, neuf combattants du Jihad islamique ont été tués samedi dans ces raids tandis qu'un Israélien, grièvement blessé par un tir de roquette sur Ashkelon (sud), est décédé des suites de ses blessures. Dans un communiqué, le coordinateur spécial de l'ONU pour le processus de paix au Proche-Orient, Robert Serry, avait mis en garde samedi contre “la récente escalade de la violence” et “appelé expressément au calme et à la fin de la violence et du bain de sang”.
    R. I. / Agences

    Malgré le chantage américain de retirer sa contribution financière

    Malgré le chantage américain de retirer sa contribution financière

    La Palestine gagne la bataille de l'Unesco

    Par : Merzak Tigrine
    Considérée comme une étape importante dans le processus de son adhésion à l’ONU, l’entrée de la Palestine comme membre à part entière de l'Unesco a eu lieu hier, au grand dam de Washington et de Tel-Aviv, qui ont usé de chantage, notamment la suspension de leur contribution financière à cette instance, pour dissuader les autres pays de voter au profit des Palestiniens.

    Les Palestiniens ont enregistré hier à Paris une victoire diplomatique en obtenant le statut de membre à part entière de l'Unesco, l’une des principales institutions de l'Organisation des Nations unies, qui embarrasse sérieusement les états-Unis et Israël, qui ont tout fait pour empêcher cette adhésion devant faciliter la reconnaissance de l’état de Palestine à l’ONU.
    L’Autorité palestinienne est devenue hier le 194e état membre à part entière de l'Unesco, suite à un vote favorable lors de la session plénière de la 36e Conférence générale de cette organisation, en dépit du chantage des états-Unis, qui avait menacé de suspendre leurs subventions aux activités de cette institution onusienne. Face l’importance du soutien international, dont jouissait la candidature palestinienne, qui ne laissait aucun doute quant à l’adhésion de la Palestine à l'Unesco, Israël a annoncé sa résignation avant même le déroulement du vote. “Lorsque les discours seront terminés vers 12h30-13h00, il y aura un vote et les Palestiniens vont gagner”, a admis Nimrod Barkan, l’ambassadeur de l’état hébreu auprès de l’instance onusienne. La menace américaine de suspendre son importante contribution financière aux activités de cette institution des Nations unies, qui représenterait aujourd'hui 22% du budget de l'organisation, n’a eu aucun effet sur la détermination des états membres de l'Unesco d’admettre la Palestine parmi eux. L’administration Obama se fera certainement un plaisir d’appliquer les deux lois américaines du début des années 1990 interdisant le financement d'une agence spécialisée des Nations unies qui accepterait les Palestiniens en tant qu'état membre à part entière, en l'absence d'accord de paix avec Israël. “La décision d'aujourd'hui va compliquer notre capacité à soutenir les programmes de l'Unesco”, a confirmé l'ambassadeur américain auprès de l'Unesco, David Killion. “La Conférence générale décide de l'admission de la Palestine comme membre de l'Unesco”, souligne la résolution adoptée par 107 voix pour, 52 abstentions et 14 voix contre. Les états-Unis, l'Allemagne et le Canada ont voté contre, tandis que l'Italie et le Royaume-Uni se sont abstenus. La quasi-totalité des pays arabes, africains et latino-américains se sont prononcés pour l'adhésion.
    La France, qui avait émis de sérieuses réserves sur la démarche palestinienne à l'Unesco, a, contre toute attente, voté pour l'adhésion. Ravi du résultat du vote, le ministre des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne Riyad Al-Malki a déclaré : “Ce vote permettra d'effacer une infime partie de l'injustice faite au peuple palestinien.” Ce vote entérine la recommandation favorable émise le 5 octobre dernier par le conseil exécutif de l'Unesco, qui avait approuvé cette adhésion à la majorité simple, par quarante voix sur cinquante-huit. Quatre pays avaient voté contre, dont les états-Unis, et quatorze s’était abstenus, dont la France et l'Espagne. Pour rappel, la requête d’adhésion de la Palestine avait soulevé une protestation des états-Unis qui avaient menacé de suspendre leur contribution financière à l'Unesco en cas de vote positif.
    Merzak Tigrine

    Algérie - 1er novembre 1954-2011 : Pour que nul n’oublie

    Algérie - 1er novembre 1954-2011 : Pour que nul n’oublie


    hommage aux enfants de novembre:

    i
    10 Votes
    Quantcast
    Algérie - 1er novembre 1954-2011 : Pour que nul n’oublie
    Grâce au Premier Novembre et aux valeurs qu’il véhicule, le pays entre dans l’histoire par la grande porte, et participe activement aux grands débats et aux grandes pulsations qui agitent tout le vingtième siècle et le début du millénaire.
    Novembre, un acte fondateur et fédérateur
    La Révolution algérienne, déclenchée le 1er Novembre 1954, s’achève en 1962 par un triomphe retentissant : l’indépendance nationale, confisquée par la France coloniale durant plus de 130 ans. Par la justesse de la cause qu’elle prend en charge, celle de la liberté et de la dignité, elle impulse le large courant universel et émancipateur des peuples sous domination, et singulièrement en Afrique où les mouvements de libération reçoivent son aide et son soutien pendant et après son déroulement.
    Parce qu'il a permis à l'Algérie d'émerger en tant que nation libre et souveraine en projetant de construire une société solidaire, moderne et tolérante, l'acte du Premier Novembre a été, est et demeure un acte fondateur et fédérateur, une référence majeure de notre histoire et de l’histoire universelle. Oui, un acte qui exprime la forte volonté du peuple algérien de renouer avec l’esprit de la résistance en unissant l’ensemble de ses forces patriotiques et nationalistes. En effet, depuis le 1er Novembre 1954, la nation algérienne s’affirme par les armes après avoir été longtemps bernée par les promesses, les mensonges et l’arbitraire du régime colonial. Dans la douleur, le sacrifice, la bravoure et l’abnégation de ses enfants, dans son identité et son histoire plusieurs fois millénaire, elle a su comment puiser d’elle-même l’énergie et la force qui vont l’aider à surmonter la grande épreuve imposée par un ennemi vorace, bestial, inhumain, qui ne connaît que la haine et cultive des valeurs négatives, humiliantes, à contre-courant du progrès humain.
    Grâce au Premier Novembre et aux valeurs qu’il véhicule, le pays entre dans l’histoire par la grande porte, et participe activement aux grands débats et aux grandes pulsations qui agitent tout le vingtième siècle et le début du millénaire. En effet, il n’est pas exagéré de soutenir que les deux idées-forces qui font avancer l’histoire depuis au moins un siècle sont la révolution et la démocratie. L’une comme l’autre est au menu de l’Algérie contemporaine qui a brillamment réussi la première, après avoir été longtemps tenue en marge, et tente d’ancrer la seconde dans les esprits et dans le quotidien. Au prix, il est vrai, à chaque fois d’expériences douloureuses.
    Ce n’est pas la moindre des leçons à retenir de ce passé récent et qui néanmoins est toujours en œuvre, que d’affirmer que la reconstruction du pays et sa modernisation ne peuvent se faire qu’avec l’ensemble de ses enfants, de ses forces, sans exclusivisme ni exclusivité. De même que les avancées sur le chemin de la démocratie peuvent et doivent se faire de manière pacifique en écartant les égoïsmes nés de l’exercice monopolistique du pouvoir et de l’accaparement des valeurs symboliques du patriotisme ou du nationalisme.
    Si la Révolution algérienne a affronté des défis gigantesques et fini par les relever un à un, malgré les guerres mémorielles qu’on lui impose, les mythologies anciennes ou nouvelles avec lesquelles on l’affuble pour mieux la pervertir, ou les polémiques, ici et ailleurs, qu’on suscite pour réduire sa portée libératrice, sans oublier les appels indécents à l’oubli et à l’occultation, c’est qu’elle a réellement atteint un immense degré de maturité et que son statut relève désormais, sans verser dans une quelconque démarche dogmatique, de l’exemplarité.
    Son impact sur la société ne s’est guère limité à la reconquête de la souveraineté usurpée, mais il se prolonge encore aujourd’hui dans le brûlant débat sur les réformes nécessaires à promouvoir la démocratie, la justice et la dignité et la meilleure manière d’aller résolument vers une société créative, fière de sa jeunesse et de son dynamisme, faite de partage, soucieuse d’un mieux-être général et du bien vivre ensemble, capable de prendre en charge ses besoins, et dans laquelle le citoyen peut devenir acteur de son présent et de son avenir.

    La Turquie va-t-elle accueillir les forces spéciales arabes ayant combattu en Libye pour intensifier la lutte armée contre Assad ?

    réer une zone tampon à la «Benghazi» au Nord Ouest sur la frontière turco syrienne

    Ces derniers jours les attaques contre les forces armées et de sécurité syriennes ont connu une recrudescence meurtrière. Au moins 30 soldats ont été tué et plusieurs dizaines blessés dans des affrontements survenus à Homs et dans la province d'Idlib dans le Nord du pays samedi.

    Le nouveau mot d’ordre propagandiste des médias occidentaux et des communicants de l’opposition syrienne extérieure sous tutelle étrangère - dont le Syrian Observatory for Human Rights Basé à Londres - c’est de présenter les hommes armés qui tuent délibérément des militaires et membres des forces de sécurité comme des «déserteurs». Hors à ce jour les défections sont rares dans l’armée syrienne sont le fait de simples recrues qui ne sont pas en capacité d’organiser voire de mener des opérations coups de poing contre l’armée syrienne , l’encadrement et les échelons supérieurs continuant de soutenir le régime d’Assad.

    A Homs sous domination des Frères musulmans lors d’affrontements entre manifestants et forces de sécurité des «civils» ont été tués. Ce n’est pas la première fois que les Frères Musulmans - proche du gouvernement turc d’Erdogan - utilisent des «civils» comme boucliers humains contre les forces de sécurité du régime syrien pour accuser ce dernier de massacrer sa population. Pensant pouvoir obtenir pour la Syrie ce qu’ils ont obtenu pour la Libye - une intervention militaire de l’OTAN- ils n’hésitent pas à sacrifier des civils endoctrinés dans les mosquées le vendredi matin et poussés à manifester après la prière contre le régime d’Assad. 20 000 de ces «fidèles» se sont retrouvés dans la rue ce dernier vendredi à l’appel des minarets.

    L’insurrection armée contre le régime de Damas est alimentée par la Turquie à la fois en armes en entraînement militaire et en logistique puisque la Turquie sous couvert «d’humanitaire» sert de base arrière aux extrémistes arabo musulmans mais aussi à un ex colonel de l’armée syrienne ayant fait défection, Riad al-Assad, qui se cache en Turquie dans l’un des camps abritant des «réfugiés» prés de la frontière turco syrienne.

    L’armée turque a renforcé ses positions le long de cette frontière en déployant il y a environ quatre mois des réservistes inclus des officiers avec comme objectif de créer une zone tampon (voir la carte ci-dessus) entre la Turquie et la Syrie pour établir une zone autonome type Benghazi sous tutelle du CNS protégée par le groupuscule de déserteurs dirigé par Riad al Assad qui se nomme pompeusement «l’Armée Syrienne Libre». Cette dernière ne peut en aucun cas menacer le régime d’Assad mais avec l’aide de l’armée turc elle tente de s’incruster dans une enclave le long de la frontière Nord.

    Archad Ormouz Ollo, un conseiller du président turc Gul a nié que la Turquie ait l'intention de créer une zone tampon à la frontière syrienne mais sur le terrain la situation contredit ses affirmations. Il a aussi déclaré qu'il est encore trop tôt pour évoquer une intervention militaire internationale contre le régime syrien.

    En clair donc la Turquie envisage bien une intervention militaire internationale contre le régime d’Assad le moment venu si prépare et agit en conséquence en soutenant militairement Riad al Assad et politiquement le CNS dont la formation s’est concrétisée sous l’égide de la Turquie. L’objectif final de ces attaques armées est d’instaurer ce «territoire autonome» au Nord Ouest de la Syrie incluant les villes D’Homs Hama Idlib - d’où les affrontements incessants organisés sur place par ces « comités locaux » qui ne sont autres que des cellules des Frères Musulmans. Ces trois villes sont situées sur un axe vertical perpendiculaire à la frontière avec la Turquie visant en même temps à isoler les villes portuaires de Latakia et Tartus - ce dernier port abritant la flotte russe pour qui c’est le seul lieu d’encrage en Méditerranée.

    Assad a tiré la leçon de ce qui s’est passé en Libye.

    En réponse à l’activité fébrile clandestine de soutien turc aux opposants armés syriens, le gouvernement d’Assad a entrepris de miner sa frontière avec la Turquie pour empêcher ce grignotage en vue d’établir cette zone tampon pour «l’Armée Syrienne Libre» mais aussi sa frontière avec le Liban pour mettre fin au trafic d’armes approvisionnant les groupes extrémistes de même que sa frontière avec la Jordanie. Les champs de mines défensifs ainsi établis visent aussi à empêcher toute pénétration de forces spéciales arabes que ce soit par le Nord via la Turquie, le Sud via la Jordanie ou l’Ouest via le Liban - qui a lui-même fermé deux points de passage illégaux par lesquels étaient également acheminées des armes aux extrémistes - et de renforcer le contrôle à tous les points de passage frontaliers ce qui limitera à terme le commerce que fait la Turquie avec les pays arabes du Golfe, Qatar, Arabie Saoudite etc…et qui passe par la Syrie seule voie terrestre existante vers ces pays.

    Certains pays du Golfe dont le Qatar et l’Arabie Saoudite mais aussi la Jordanie avaient en effet envoyé des forces spéciales combattre les troupes de Kadhafi au côté du CNT. Le Qatar s’est vanté d’avoir plusieurs centaines de soldats combattant aux côtés des islamistes du CNT notamment lors de la prise de Tripoli. Le Qatar a été le principal pays a acheminé des armes aux islamistes du CNT notamment des fusils d’assaut belges FN ultra modernes ainsi que des roquettes anti tanks et a envoyé des islamistes libyens opposants à Kadhafi s’entraîner au Qatar avant de les rapatrier avec l’aide de l’armée américaine en Libye mais a aussi participé à la zone d’exclusion aérienne en mettant à disposition de l’OTAN des avions et pilotes de combat.

    Certains responsables occidentaux qui défendent leurs intérêts en Libye (US, France, Grande Bretagne, Italie) voient d’ailleurs d’un mauvais œil l’influence exercée par le Qatar sur les responsables du CNT à coup de pétrodollars. Le Qatar soutient un extrémiste islamique libyen, Sheikh Ali Salabi, qui réside à Doha où il avait trouvé refuge pendant les années Kadhafi, et qui est proche du gouverneur militaire de Tripoli, Belhaj, qui a lui-même combattu pour al Qaeda.

    Ironie du sort c’est le le premier ministre du Qatar, cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani, qui préside actuellement la réunion du comité de la Ligue Arabe formé pour aider le régime d’Assad à instaurer un dialogue avec l’opposition syrienne dont celle de l’étranger. Une rencontre entre les ministres de la Ligue arabe et des dirigeants syriens a lieu ce dimanche à Doha. Le ministre des affaires étrangères syrien, Walid Al Mouallem, doit formuler demain lundi la réponse de Damas aux demandes exprimées par les ministres de la Ligue arabe lors d'une réunion mercredi à Damas avec M. Assad. Une autre réunion est prévue mercredi au Caire siège de la Ligue Arabe our faire le point sur les tractations en cours avec le régime d’Assad.

    Selon une dépêche AFP 30/10/2011 :

    « … La réunion de Doha s'est tenue dans un climat tendu, la Ligue arabe ayant exprimé dans un message au président Assad hier "son rejet des meurtres de civils" et "l'espoir que le gouvernement syrien prendra les mesures nécessaires pour les protéger".

    Le ministère syrien des Affaires étrangères avait répliqué en se déclarant "étonné que le comité arabe ait basé sa position sur les mensonges diffusés par les chaînes de télévision qui incitent" à la violence.

    Le comité qui s'était réuni mercredi à Damas avec le président Assad l'aurait averti que l'échec de la médiation arabe aboutirait à une internationalisation de la crise notamment un embargo économique, d'après l'influent quotidien koweïtien Al-Qabas. »


    Ce à quoi a répondu le président Bashar al Assad dans une interview accordée au Sunday Telegraph d’aujourd’hui :
    «Il existe une ligne de faille et si vous jouez avec celle-ci vous risquez de provoquer un séisme»
    . «Voulez-vous connaître un nouvel Afghanistan ou même des dizaines d'Afghanistan ? Un problème en Syrie embrasera toute la région»

    «Damas est désormais le centre de la région. Si l'idée est de diviser la Syrie, cela reviendra à diviser toute la région» a -t-il affirmé. »


    Jusqu‘à présent la Russie et la Chine soutiennent Damas contre toute ingérence étrangère. Mais dans un contexte international de plus en plus tendu par la crise financière notamment en Europe et aux US certains dirigeants occidentaux pourraient être tenté d’allumer le brasier syrien au Moyen Orient sachant que Tel Aviv sera immédiatement visé en représailles.

    Est-ce là le but recherché : une guerre régionale pouvant dégénérer en guerre mondiale dans un contexte économique catastrophique que Sarkozy mettrait à profit pour imposer sa réélection ou son maintien au pouvoir son ministre du travail, Xavier Bertrand, ayant déclaré que la présidentielle "ne sera pas une élection normale" car "nous sommes dans le contexte d'une crise exceptionnelle""les repères classiques ne valent rien" ?