Honte à tous musulmans qui ont laissé la Libye tomber entre les mains de la barbarie impérialiste.

UN RÉSISTANT ANTI-MAÇONNIQUE ET ANTI-MONDIALISTE.

dimanche 30 octobre 2011

Libye – Urgent / Le Front de libération de la Libye revendique sa responsabilité dans l'opération de Derna et promet d'étendre ses activités en Libye

Libye – Urgent / Le Front de libération de la Libye revendique sa responsabilité dans l'opération de Derna et promet d'étendre ses activités en Libye


Publié le 30/10/2011
Source : ALGERIA ISP
Libye – Urgent / Le Front de libération de la Libye revendique sa responsabilité dans l'opération  de Derna et promet d'étendre ses activités en Libye
ALGERIA ISP / Selon Seven Days News, le Front de Libération de la Libye, a revendiqué dans un communiqué qu'il a lancé une opération à Derna sous le nom de "Bab Azizia", il a utilisé une voiture piégée qu'il a explosé à distance.
D'autre part, selon le même communiqué des tireurs d'élite ont effectué plusieurs opérations individuelles ciblant des membres du CNT au coeur de Tripoli, dans le cadre de la campagne qui sera étendue sous le nom de : «Katfe El Zokoum".
Le Front de libération a ajouté encore: dans les prochains jours, il y aura une intensification des attentats à l'explosif et des opérations de snipers contre les rebelles, c'est la seule façon pour le retour de la confiance des libyens dans la résistance libyenne

Libye – Urgent / Des nouvelles d'une rébellion armée ... Misrata hors de contrôle

Libye – Urgent / Des nouvelles d'une rébellion armée ... Misrata hors de contrôle(30 octobre 2011)


Publié le 30/10/2011
Source : ALGERIA ISP
Libye – Urgent / Des nouvelles d'une rébellion armée ... Misrata hors de contrôle(30 octobre 2011)
ALGERIA ISP / Selon Seven Days News, de sources fiables et multiples à l'intérieur de la ville de Misrata, elles nous ont appris que ce matin, le dimanche 30 Octobre, ils ont constaté que quelques chose d'anormal se prépare.
Les sources ont ajouté qu'il y a eu plusieurs réunions des rebelles de Misrata, hier soir, dans lesquels les chefs de milices ont décidé de régler définitivement leurs problèmes avec le CNT.
Les sources ont indiqué que les rebelles de Misrata ont décidé de continuer leurs combats pour "la libération totale", et en imposant leur contrôle sur ceux qui veulent voler leur révolution et leur sacrifices.
Elle a ajouté que les rebelles ont divergé sur deux opinions, aller vers Tripoli pour prendre le contrôle et imposer ce qu'ils appellent la légitimité révolutionnaire, tandis que la seconde option est de déclarer Misrata, pays indépendant.
Des sources ont confirmé que les réunion d'hier, sont sorties d'une déclaration définitive qui est la désobéissance du CNT puisqu'ils estiment qu'ils ont donné plus que le CNT.
Face à cette nouvelle situation, il faudra que l'un des parties résout d'une manière ou une autre le problème. Des observateurs pensent que le CNT pourra solliciter encore les forces de l'otan ou Qatariennes pour forcer les rebelles de Misrata de lui obéir. Cela signifierait une autre ronde de l'intervention militaire, tandis que d'autres pensent que cette donnée révèle des signes clairs de chaos en Libye.

Opération en Lybie terminée, prochaine cible la Syrie ou l’Iran?

Opération en Lybie terminée, prochaine cible la Syrie ou l’Iran?

On s’est tous que l’OTAN est devenue le nouveau porte-étendard de la pseudoliberté version étasunienne, l’état des finances et l’opinion du peuple américain ne permettant plus au gouvernement de propager ses guerres au bon vouloir de ses dirigeants. La France avec son ambitieux président Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à prendre la relève. Faut dire que l’univers a horreur du vide, mais quand même.
Ce genre d’opération est toujours légitimé par l’ONU, question de se donner bonne conscience et de se justifier auprès du public le tout renforcé à grand coup de médias. Or, en Syrie la situation ne semble pas aussi catastrophique qu’on veut bien nous le dépeindre. Un bon exemple est cette entrevue d’un français vivant régulièrement en Syrie avec sa conjointe et son enfant (http://www.infosyrie.fr/re-information/atmosphere-un-expatrie-francais-nous-raconte-ses-six-mois-de-sejour-a-damas/). Certes, la situation n’est pas facile et le régime n’est pas issu des enfants de choeur, mais cela semble plus sécuritaire à Damas qu’à Paris.
Un vote du conseil de sécurité de l’ONU a eu lieu sur la question syrienne (http://www.infowars.com/un-security-council-vote-challenges-hidden-agenda-on-syria/). Contrairement au vote qui avait eu lieu sur la Libye, cette fois, la Russie et la Chine ont voté contre une intervention appliquant ainsi leur véto à toute intervention en Syrie, pour le moment du moins. Au dernier vote concernant la Lybie, ces deux pays s’étaient abstenus donnant ainsi libre cours à une intervention de l’OTAN. Depuis, la Chine et la Russie ont compris la partie qui se joue présentement au Moyen-Orient et ils ont décidé d’unir leurs efforts contre l’OTAN et ses pays membres en se préparant pour une guerre (http://www.wikistrike.com/article-la-russie-et-la-chine-se-preparent-a-une-troisieme-guerre-mondiale-contre-les-etats-unis-d-amerique-86216176.html).
Israël n’est pas étranger à cette alliance, celle-ci ayant des visées sur l’Iran, seul bastion de résistance à se tenir debout devant l’hégémonie occidentale. D’ailleurs, les manchettes en Israël titraient la volonté du gouvernement d’une intervention préventive en Iran, alors que les militaires refusent ( http://www.rtbf.be/info/monde/detail_les-dirigeants-israeliens-veulent-frapper-l-iran-mais-l-armee-refuse?id=6999293).
De son côté, la Syrie sent la soupe chaude et son président Bashar Al-Assad prévient les pays qui auraient des visées interventionnistes qu’il y a risque d’enflammer la région (http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/middleeast/syria/8857898/Assad-challenge-Syria-at-your-peril.html).
Par ailleurs, le Conseil National Syrien (CNS) aurait déjà fourni à l’OTAN les sites de missiles antiaériens syriens (http://jssnews.com/2011/10/04/les-opposants-syriens-devoilent-les-lignes-de-la-defense-anti-aerienne-du-regime/). Si on ne se prépare pas à une intervention en Syrie, qu’est-ce que c’est?
De son côté les États-Unis ont annoncé leur retrait d’Irak et se prépareraient à un redéploiement de leurs forces au Koweït créant ainsi la plus importante base militaire américaine hors É.-U. (http://www.nytimes.com/2011/10/30/world/middleeast/united-states-plans-post-iraq-troop-increase-in-persian-gulf.html?_r=1). L’Iran, coincé entre l’Afghanistan et l’Irak, verrait maintenant une imposante base d’intervention à très courte portée.

Je ne sais pas pour vous, mais il me semble que le scénario est toujours le même, il semble que ce soit une recette gagnante, mais qui commence à montrer des signes d’essoufflement; montée de l’opinion publique via les médias de la nécessité d’intervention, fausses informations ou exagération d’informations, une ou deux opérations bien souvent du type « false flag », des déclarations flamboyantes contre le régime en place, un petit vote du conseil de sécurité de l’ONU et hop, on débarque dans le pays. Si la Syrie tombe, la seule opposition sérieuse qui restera au Moyen-Orient sera l’Iran. Si l’Iran tombe à son tour, que restera-t’il de la Palestine?

Libye : La France intéressée par l’uranium libyen

Libye : La France intéressée par l’uranium libyen


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En Libye, la France a tiré la bonne carte. En réussissant à convaincre Londres et Washington de voler au secours d’une rébellion vacillante au départ, Paris a contribué de manière décisive à la chute de Mouammar Kadhafi. Le nouveau régime triomphant lui en a publiquement exprimé reconnaissance. Ce qui permettra aux français de prendre durablement pied en Libye et, surtout, de consolider leur présence traditionnelle dans les pays francophones voisins. Pourtant, les convoitises économiques françaises en Libye ne datent pas d’aujourd’hui.

En 2007 déjà, Paris accueillait Kadhafi en grandes pompes, tout en lorgnant aux énormes opportunités qu’offrait la Libye, notamment en termes de contrats dans le domaine énergétique. Ce qui alléchait plus les français, notamment le géant du nucléaire Areva, c’était le potentiel libyen en uranium. Déjà présent au Niger où il exploite le plus grand gisement d’uranium en Afrique, le groupe français signerait un coup de maître s’il venait à concrétiser une continuité territoriale et stratégique en Libye. Il se placerait alors en maître incontesté dans l’extraction et l’exploitation d’uranium au niveau mondial. Mais les calculs de Paris pourraient être fortement concurrencés, sinon contrariés par d’autres protagonistes. A leur tête, les chinois. Ces derniers sont pour l’instant sur la défensive après avoir été accusés par le Conseil National de Transition libyen d’avoir vendu des armes à Kadhafi, en dépit de l’embargo onusien. Même si ses rapports sont momentanément brouillés avec les nouveaux maîtres de Tripoli, Pékin patientera certainement le temps qu’il faudra avant de revenir en force en Libye. Comme c’est d’ailleurs le cas partout en Afrique. Le dernier exemple de l’irrésistible incursion chinoise dans le continent est la signature, début octobre, de deux conventions avec le Niger pour la production et la commercialisation de pétrole. Dans ce pays, les chinois ne voudraient certainement pas s’arrêter en si bon chemin.

Libye: chaque jour, Mohammed ramasse les cadavres dans les ruines de Syrte

DépêchesAujourd'hui à 19h21

Libye: chaque jour, Mohammed ramasse les cadavres dans les ruines de Syrte


Il décrit sa sinistre tâche, parle brièvement des cadavres gonflés de gaz de décomposition qui éclatent quand il les déplace, des corps tellement pourris que la chair s'effiloche et que seul l'os lui reste en main lorsqu'il saisit un membre ( © AFP Philippe Desmazes)
SYRTE (Libye) (AFP) - Il a 32 ans et le regard hanté de ceux qui ont vu trop d'horreurs pour dormir en paix. Mohammed Younès Al-Hemali fait partie des volontaires ramasseurs de cadavres dans les ruines de Syrte, ville fantôme où Mouammar Kadhafi se terrait avant sa mort le 20 octobre.
Le parfum lourd et douceâtre de la putréfaction plane avec insistance sur la cité totalement dévastée par des semaines de bombardements et de combats de rue.
Pas un jour sans la découverte de dizaines de morts enterrés à la hâte dans un jardin, pris dans les décombres de bâtiments effondrés ou pourrissant en plein air. Des civils et des combattants, tués lors d'affrontements ou de bombardements ou encore exécutés par l'un ou l'autre camp.
Au moins 500 corps ont été enterrés depuis dimanche, selon les volontaires chargés de leur collecte.
Mohammed Younès Al-Hemali fait partie de ces volontaires. Longs cheveux bouclés sous une casquette de base-ball, en jeans et baskets, il contemple 26 tombes sommaires, de petits monticules de sable odorants marqués par des parpaings gris ne portant aucun nom, sur le site très endommagé d'une société de traitement des eaux du quartier n°2, où les forces de l'ancien dirigeant s'étaient réfugiées avant leur déroute.
Sans doute des soldats de Kadhafi tués dans les combats et enterrés à la hâte par leurs frères d'armes, jugent les volontaires, une hypothèse impossible à vérifier.
Mohammed redoute la suite: "Il va falloir les déterrer pour les amener au cimetière..."
Cinq jours déjà que cet ancien chauffeur de taxi vit du matin au soir cette horreur qui lui ronge l'âme, dans une ville réduite à un tas de décombres.
"Je suis désolé de voir ma ville comme ça. Les thowar (révolutionnaires) auraient pu la prendre en la détruisant beaucoup moins. Mais il y avait une grande résistance des hommes de Kadhafi, et je pense que les thowar voulaient punir Syrte", estime-t-il.
Car "la majorité des gens de Syrte soutenaient Kadhafi, même mes proches", confie-t-il. A leur décharge, il assure que "personne ne savait rien de ce qui se passait, le téléphone ne marchait pas".
"J'étais contre ces tueries depuis le début, d'un côté ou de l'autre, mais j'étais le seul", ajoute-t-il.
Depuis cinq jours, "on roule à travers la ville, on cherche, on demande aux gens. Parfois les gens viennent nous voir pour nous dire qu'il y a des corps chez eux. Les familles, quand elles rentrent chez elles, trouvent souvent un corps ou une tombe de fortune dans leur propriété".
"On les ramasse, on les nettoie et on les enterre décemment", résume-t-il.
Il s'est porté volontaire peu après son retour dans le quartier n°2, qu'il avait fui lorsque les affrontements s'y sont concentrés. Comme les rares habitants hantant les ruines, il a trouvé sa maison détruite et pillée.
"J'habite près de l'hôtel Al-Mahari, et l'odeur arrivait jusqu'à chez moi. Je suis allé voir", explique Mohammed.
Entre 65 et 70 cadavres pourrissaient là, sur la pelouse de l'hôtel près de la plage, certains ligotés, une balle dans la tête ou la nuque.
Selon les combattants du Conseil national de transition (CNT), il s'agit de camarades exécutés par les pro-Kadhafi avant leur fuite. Mais l'ONG Human Rights Watch, qui a enquêté et établi que quatre des victimes étaient soit des habitants de Syrte, soit des proches de Mouammar Kadhafi, a conclu à une exécution sommaire de pro-Kadhafi par les pro-CNT.
Après avoir vu cela, "il fallait que j'aide, c'est mon quartier", dit Mohammed.
Il décrit sa sinistre tâche, parle brièvement des cadavres gonflés de gaz de décomposition qui éclatent quand il les déplace, des corps tellement pourris que la chair s'effiloche et que seul l'os lui reste en main lorsqu'il saisit un membre.
Il s'interrompt au milieu d'une phrase, puis reprend: "C'est la première fois que je fais ça. Je ne peux pas exprimer combien c'est horrible de voir tous ces gens morts".

La paix libyenne sous la menace des représailles

TRIPOLI (Reuters) - La Libye de l'après-Kadhafi bascule dans un cycle de violences tribales et de représailles qui, s'il n'est pas enrayé, risque de saper l'autorité du nouveau pouvoir, de susciter d'autres formes d'insurrection et de relancer le chaos.
Plus d'une semaine après la mort du "guide", nombre de Libyens jugent le pouvoir intérimaire incapable de réfréner ses brigades et d'interrompre des actes de vengeance en série.
Si les représailles sont un contrecoup des guerres en tous points du monde, la Libye regorge d'armes et est parcourue de groupes de fidèles du régime renversé, ce qui fait craindre une débauche de vengeance propre à faire voler la paix en éclats et à compromettre les efforts de reconstruction.
Selon des analystes, le seul moyen d'éviter ce scénario est de recréer la confiance en désarmant les milices régionales, en fournissant de solides garanties de sécurité et en transférant les querelles tribales dans la sphère judiciaire.
Ce qui est plus simple à dire qu'à faire.
Tandis que retombe l'euphorie qui a suivi la mort de Mouammar Kadhafi, la violence réapparaît déjà dans des régions où des civils armés et mécontents contestent de plus la capacité du Conseil national de transition à rétablir l'ordre.
"J'ai vu beaucoup de révolutions. Ceci n'en est pas une, c'est le chaos", déclare Ali Mohamed, ancien soldat de l'armée de Kadhafi âgé de 57 ans. "Il n'y a que des actes de vengeance personnelle. S'il n'y a ni stabilité ni sécurité, les gens vont se retourner contre le conseil."
Les observateurs estiment que, pour l'heure, les anciens kadhafistes n'ont aucune chance de rétablir le régime déchu, ses forces armées étant écrasées et la plupart des membres de la famille Kadhafi exilés, morts ou en fuite.
EXACTIONS ET AMERTUME
Mais une vive amertume règne dans beaucoup de villes du centre et de l'Ouest restées sous le contrôle de Kadhafi jusqu'à une date récente, à la différence de l'Est rebelle.
Dans une ville à 120 km au sud-ouest de Tripoli, des habitants font état de plusieurs personnes tuées cette semaine par des unités d'autres tribus cherchant à se venger d'hommes accusés d'avoir combattu du côté de Kadhafi.
Au sud-est de Tripoli, dans l'ex-bastion kadhafiste de Bani Walid, des membres de la puissante tribu des Warfalla ont dit s'organiser en mouvement insurrectionnel.
A Syrte, ville natale de l'ancien maître du pays, l'organisation Human Rights Watch (HRW) a exhorté le CNT à enquêter sur des dizaines de corps en décomposition découverts peu après son "exécution".
L'ONG a accusé dimanche des miliciens de la ville côtière de Misrata de "terroriser" des habitants de la localité voisine de Taouarga en représailles à leur collaboration présumée à des atrocités commises par les forces de Kadhafi.
Ces premiers signes peuvent s'inscrire dans l'inévitable désorganisation qui fait suite à un conflit armé. Ils n'en renforcent pas moins les penchants "kadhafistes" au moment où la population attend du CNT qu'il fasse preuve d'autorité.
Le conseil intérimaire a ordonné à ses troupes de s'abstenir de pillages et d'actes de vengeance, en minimisant le risque de voir émerger de nouveaux soulèvements.
"S'il se passe quoi que ce soit d'illégal, il y aura une enquête", a dit le vice-ministre de la Défense Faouzi Abou Katif. "Nous suivons certains groupes (pro-Kadhafi). Nous nous employons à évaluer (...) leur taille. Mais après la mort de Kadhafi la plupart ont été dissous (...) Nous ne pensons pas qu'ils représentent une menace."
CLIVAGES TRIBAUX
Le cycle des représailles semble avoir déjà débuté. La ville d'Al Djemel, au sud-ouest de Tripoli, en est un exemple.
Des habitants rapportent que des brigades venues d'aussi loin que Misrata ont fait irruption chez eux il y a une semaine pour rechercher des fidèles de Kadhafi.
Plusieurs dizaines de jeunes hommes ont disparu et quatre ont été tués en détention, déclare Al Koni Salem Mohamed, l'oncle d'un des morts. Il montre avec douleur un certificat de décès attribuant la mort à des "électrochocs" et ajoute que le corps a été abandonné près du centre de détention, la langue et les parties génitales sectionnées.
"Après tout ça, nos enfants et les enfants de nos enfants ne seront jamais du côté de cette révolution", dit-il en éclatant en sanglots et en brandissant le poing. Un autre homme, Hussein Silian, rapporte que son fils a aussi été arrêté et tué sans procès pour avoir servi dans l'armée de Kadhafi.
Les clivages sont d'ordre tribal. Dans cette ville, les autochtones imputent les crimes à des hommes venus de Misrata, tandis qu'à Bani Walid d'autres habitants incriminent des brigades en provenance de Zaouïah.
"Les forces de Kadhafi ne combattent pas, elles s'échappent, dit Omar al Moukhtar, commandant de troupes du CNT dans le nord de Bani Walid. "Mais nous redoutons qu'elles ne se regroupent dans le nord du Mali et ne reviennent frapper."
Signe possible d'une réorganisation des fidèles de Kadhafi, une centaine d'hommes venus du désert méridional ont manifesté samedi à Tripoli en déclarant que leurs villages étaient constamment attaqués par des mercenaires kadhafistes.
Si le "colonel" est mort, il reste pour beaucoup un symbole de ralliement, désormais en tant que "martyr".
A Al Djemel, des hommes en deuil récitaient doucement la devise du régime défunt - "Allah, Mouammar, la Libye, rien d'autre". A Bani Walid, des quartiers entiers étaient couverts de graffiti célébrant le chef déchu.
Il sera difficile de ramener l'ordre nécessaire dans un pays qui n'a jamais été doté d'un système politique opérant. Le "Livre vert" de Kadhafi tenait lieu de Constitution et les litiges étaient réglés par des négociations tribales plutôt que devant des tribunaux.
Pour les analystes, il sera essentiel de désarmer les milices régionales et de créer une véritable armée nationale - y compris avec des militaires de métier du régime précédent.
Avec Joseph Nasr et William Maclean; Philippe Bas-Rabérin pour le service français

Libye – Manifestation des islamistes radicaux à Benghazi

Libye – Manifestation des islamistes radicaux à Benghazi (30 octobre 2011)


Publié le 30/10/2011
Source : ALGERIA ISP
Libye – Manifestation  des islamistes radicaux à Benghazi (30 octobre 2011)
ALGERIA ISP / Selon Zengtena, à Benghazi, des islamistes radicaux brandissant des drapeaux noirs, se sont rassemblés devant le palais de la justice de Benghazi, où ils ont empêché les
dirigeants du CNT de pénétrer. Ce palais de la justice est devenu le siège du CNT.
Ils ont protesté contre les déclarations faites par certains membres du CNT sur la présentation des tueurs du guide Kadhafi à la justice.
Ils ont exigé du CNT d'appliquer Charia dans les meilleurs délais et d'établir un émirat islamique en Libye, et l'abolition de toutes les autres lois.



Quand les nouveaux maîtres de Tripoli étaient supplétifs du Groupe Islamiste Armé en Algérie

Quand les nouveaux maîtres de Tripoli étaient supplétifs du Groupe Islamiste Armé en Algérie



« Nous avons remporté la bataille. Ils ont fui comme des rats », se félicitait Abdelhakim Belhaj, le commandant militaire des rebelles à Tripoli, après que ses hommes eurent pris le contrôle du quartiergénéral de Kadhafi.
Les hommes de Belhadj avaient de quoi pavoiser. Ils étaient revenus de loin. Moins d’une année plus tôt, ils étaient en prison, et c’est Seifal- Islam Kadhafi qui s’était chargé d’en libérer 300, lesquels avaient fait amende honorable et promis de ne plus appeler au djihad en Libye.
Les négociations secrètes avec les références doctrinales du Groupe islamique combattant libyen – Gicl – avaient atteint leur but. Le « deal » était le non recours à la violence contre leur libération. Mais le Gicl a fait beaucoup plus qu’une simple repentance. Ses maîtres à penser, dont Abdelhakim Belhaj, avaient publié une étude intitulé « Mourajaât Al-Jamaâ al-libiya », et dont le contenu tendait à interdire désormais le recours à la violence sacré au nom de l’islam.
Paroles, paroles, paroles : un mois après leur libération, ils faisaient libérer l’aile pure et dure des islamistes détenus dans les geôles de Kadhafi, et partaient à l’assaut de Tripoli. Ce sont eux, dans une large mesure, qui ont entraîné Mustafa Abdeljalil, un simple pantin désarticulé entre leurs mains, à alterner accusations et attaques contre Alger.Tout était généré par le Gicl, et Abdeljalil, tout comme Mahmoud Jibril, du reste, ne faisait que répéter.
Un passé très présent
À partir de 1993, le Gicl se mettait sous les commandes du GIA. Des dizaines de représentants du Groupe armé combattant libyen sont venus combattre au côté du Groupe islamique armé en Algérie, dès 1994, à l’époque de Chérif Gousmi, « Abou Abdellah Ahmed », comme simples supplétifs.
Ils étaient installés à l’est, mais aussi à Meftah, Cherarba et Larbaâ, dans le Centre du pays. Beaucoup sont morts dans des accrochages avec les unités opérationnelles de l’ANP. Les rapports de l’époque en font foi. Dans un document intitulé « Mon expérience dans le jihad algérien »-un document d’une portée inestimable, rédigé par le référent doctrinal d’Al-Qaïda, à l’époque, « Abou Mossaâb Es-Souri », il est fait état d’un renfort massif des Libyens au profit du GIA.
Une autre délégation du Gicl, mais cette fois-ci composée de chefs, est venue voir Djamel Zitouni et discuter du djihad. La rencontre eut lieu à Chréa, ou à Bougara, sur les contrebas des monts de Blida, selon les sources sécuritaires. Zitouni, devenu chef du GIA, ne portait pas en estime la « légion étrangère ». La rencontre se termina par un clash, et les chefs libyens sont rentrés subrepticement chez eux la queue entre les jambes.
On ne sait pas si Abdelhakim Belhadj faisait partie de la délégation des chefs du Gicl, mais il parait invraisemblable que Djamel Zitouni, très imbu de sa personne, put rencontrer un autre chef que le chef principal du Gicl, Abdelhakim Belhaj en l’occurrence.
Plus tard, Antar Zouabri va les dénoncer comme non salafistes, « ikhwanistes », et un tant soit peu « hérétiques ». Dans un entretien publié dans l’opuscule « Al-Jamaâ » du GIA, dans le n° 10, daté de septembre 1996, il le dit clairement : une rencontre a eu lieu entre les chefs du Gicl et le chef du GIA, à l’époque, Zitouni.
Après un dialogue théologique et hiératique entre les deux groupes, le GIA a constaté que le GICL était plutôt proche de la tendance des Frères Musulmans égyptiens et ses attaches avec le salafisme étaient douteuses. À partir de là, le GIA n’en voulait plus. La guerre est déclarée, et beaucoup de membres du Gicl sont assassinés par les hommes de Zouabri. Certains n’ont eu la vie sauve qu’en se réfugiant chez les groupes affiliés à l’Armée Islamique du Salut (AIS) de Madani Mezrag.
En septembre 1996 et septembre 1997, le GIA commet des exactions sur les membres du Gicl. La revue « Al-Ansar », qui paraît à Londres, tente une médiation, puis se démarque elle aussi, du GIA, après les dérives criminelles de Antar Zouabri. Les trois référents doctrinaux du GIA à Londres, « Abou Mossaâb Es-Souri », « Abou Hafs Al-Misri » et « Abou Qatada al-Filistini », se démarquent aussi du GIA, bien que le dernier nommé tentera jusqu’au bout de couvrir les dérives djihadistes de Zouabri.
Le 1er octobre 1997, Le Gicl diffuse un communiqué contre le GIA, dans lequel il met en garde contre les dérives djihadistes, les exactions, les crimes et les génocides perpétrés par Antar Zouabri. Le communiqué est signé de la main de « Abou Abdellah Es-Sdaki ».
Pour les profanes en la matière, il s’agit de Abdelhakim Belhaj, l’actuel Gouverneur militaire de Tripoli et véritable gourou du CNT et de Mustafa Abdeljalil. Après la création du Groupe (algérien) Salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC), des membres du Gicl sont revenus en Algérie combattre dans les rangs du Groupe salafiste, et les maquis de Tizi Ouzou ont vécu les visites de ces hommes du Gicl, incapables de pointer du nez en Libye, tomber les uns après les autres.Trois d’entre eux ont été interceptés et capturés à Meftah, sur les contrebas des monts de Larbâa.
Les capitales européennes méconnaissent les membres du Gicl, mais cet homme, Abdelhakim Belhaj, n’est pas un nouveau-venu : plus connu sous le nom d’ « Abou Abdallah Es-Sdaki », il s’agit d’une des principales figures du djihadisme libyen. En réalité, Belhaj incarne toutes les incertitudes autour de la Libye post-Kadhafi. Né le 1er mai 1966 en Libye, Abdelhakim Belhaj a fait ses armes en Afghanistan contre l’URSS, avant de fonder le Groupe islamique combattant libyen (Gicl).
Avec l’accord des talibans, cet organisme ouvre plusieurs camps d’entraînement dans ce pays, dont certains formeront des volontaires liés à Al- Qaïda. Affilié en 2007 à l’organisation de Ben Laden, le Gicl devient une priorité pour la CIA.
Belhaj est suivi de près par la CIA, depuis 2002, et c’est elle qui l’arrête en 2003 en Malaisie. Remis aux services secrets libyens en 2004, il est libéré cinq ans plus tard, en janvier 2011, Seif al- Islam Kadhafi ayant décidé d’opérer une réconciliation du régime avec les islamistes.
Mais Abdelhakim Belhaj se retourne contre son libérateur en février 2011, en rejoignant avec ses hommes la rébellion, dans un premier temps, puis, en menant lui-même, au profit du Gicl, la guerre contre le clan Kadhafi. Les services de renseignement américains suivent donc avec la plus grande attention l’évolution du Gicl. « Les services secrets américains, européens et arabes reconnaissent que l’influence d’anciens membres de ce groupe les inquiète », confiait, mi-juillet, un cadre des renseignements au quotidien New York Times.
« Il est facile de changer de nom et de dire « Nous n’appartenons pas à Al-Qaïda », mais la vraie question est de savoir s’ils ont changé d’idéologie… et j’en doute », avait-il ajouté. Abdelhakim Belhaj affirme, d’ailleurs, depuis la prise de Tripoli, que « mes troupes ne respecteraient que ce qui est en accord avec la Charia ».

«Nous ne voulons pas de criminels dans notre pays», (CNT) en Algérie

La venue éventuelle d’une délégation de «diplomates» et de «militaires» du Conseil de transition libyen (CNT) en Algérie pourrait provoquer un mouvement de colère qui ne serait pas prévu par les pouvoirs publics. C’est ce qui ressort de témoignages faisant état de «préparations intenses dans des quartiers d’Alger de ripostes contre cette visite».
Des appels sont lancés sur des réseaux sociaux pour «réagir le jour de l’arrivée de la délégation à Alger». Les choses semblent sérieuses et ressemblent à la grande mobilisation populaire connue avec les insultes proférées à partir d’Egypte contre l’Algérie lors de la compétition ayant permis la qualification de l’équipe nationale de football au Mondial 2010.
«Nous ne voulons pas de criminels dans notre pays», diront des jeunes d’un quartier populaire d’Alger qui nous confient avoir préparé «la prise d’assaut de l’aéroport international d’Alger si jamais les criminels de Mustapha Abdeldjalil mettent leurs pieds en Algérie».
«Ils ont torturé des compatriotes en Libye, nous ont insultés et proféré des accusations contre notre pays ; nous ne pourrons pas nous taire et nous refusons qu’ils mettent les pieds dans notre pays», diront des jeunes d’un autre quartier. La torture, suivie de l’assassinat sauvage du colonel Mouammar Kadhafi, et les attaques répétées par le CNT et ses militaires n’ont pas laissé indifférente une grande frange de la société algérienne.
«Je suis prêt à me déplacer à l’aéroport international d’Alger pour signifier au CNT libyen et ses sbires que nous ne voulons pas d’eux dans notre pays», dira un homme, la quarantaine.
Dans les cafés, les rues, la conversation sur les crimes contre l’humanité perpétrés par les «insurgés» libyens contre des civils reviennent souvent. Sur des réseaux sociaux, des appels deviennent de plus en plus nombreux contre la venue de la délégation libyenne en Algérie et demandent l’annulation du déplacement.
«Ils ont injustement accusé l’Algérie, servant volontairement les desseins de leurs maîtres dont le seul but est d’entraîner l’Algérie dans un conflit armé ressemblant à celui qui a dévasté la Libye», diront de nombreux jeunes rencontrés à Alger.
«Vous avez vu comment ils ont assassiné Kadhafi ? Ils n’ont pas ressenti une quelconque pitié pour leur ex-leader, comment voulez-vous qu’ils épargnent l’Algérie ?», s’interroge un habitant d’Alger.
Ils sont très nombreux à souhaiter exprimer leur colère contre «ceux qui, en Libye, se prennent pour des révolutionnaires» et assassinent, sans procès, des civils désarmés, et mutilent leurs corps, en contradiction avec les préceptes islamiques. «C’est le comble de l’hypocrisie quand ils crient Allah Akbar, tout comme le faisait le GIA en Algérie quand il égorgeait, femmes, enfants et personnes âgées», diront d’autres.
«Une atteinte flagrante»
La chaîne de télévision satellitaire Arraï, diffusant à partir de la Syrie et défendant la position des pro-Kadhafi, est suivie par un public algérien de plus en plus nombreux, selon les témoignages de citoyens.
Par contre, la chaîne de télévision satellitaire qatarie Al Jazeera connaît une baisse d’audience du fait de «l’atteinte flagrante aux principes de déontologie journalistique dans la couverture des événements, notamment en Libye, en faveur d’une partie contre une autre».
«Pourquoi Al Jazeera n’a pas montré les images des civils massacrés par des bombardements de l’Otan et achevés, quand ils ne sont pas décédés, par des éléments du CNT ?»
s’interroge-t-on. Les «militaires» du CNT libyen ont commis, selon eux, des crimes contre l’humanité, au su et au vu de ceux qui, parmi les alliés de l’Otan, avaient annoncé avoir décidé d’intervenir en Libye pour «protéger les civils». Des ressortissants algériens, établis ou détenus en Libye, sont ciblés par les éléments de Mustapha Abdeldjalil et l’Algérie est attaquée par différents responsables «militaires et politiques» du CNT.

LIBYE - La France installe la charia en Libye

LIBYE - La France installe la charia en Libye

Publié il y a 2 heures.


La France a dépensé 300 millions d’euros (au moins…) pour installer la Charia en Libye.

Quelques jours après que la sauce libyenne a commencé à bien reposer, il m’est permis de tirer quelques leçons de l’opération de l’OTAN contre le régime de Kadhafi.

La mission de l’OTAN, Protecteur unifié, qui a débuté le 31 mars 2011, a rassemblé, durant 7 mois, pas moins de 18 pays, qui pour certains (comme la France) ont mobilisé de nombreux avions et des navires de guerre. Plus de 26 000 sorties aériennes, dont plus de 9 650 avec des objectifs d’attaque, ont été menées par la coalition. Les chiffres de l’OTAN sont les suivants : 6000 cibles détruites, dont 1600 bases militaires, 1300 dépôts de munitions, des centaines de véhicules, de radars ou de lance-roquettes. La France, qui a mobilisé ses avions Rafale ainsi que des hélicoptères Puma et Gazelle, aura dépensé officiellement 300 millions d’euros. Cela tombe bien, c’est le même chiffre, à la devise près (la livre) que les Anglais, lesquels annoncent officiellement avoir dépensé 300 millions de livres (soit 344 millions d’euros).

Heureusement, officiellement, pas de pertes françaises. Officiellement car quid des forces spéciales au sol, mêlées aux combattants ? Mais qui officiellement ne devaient pas y être donc qui officiellement n’avaient pas le « droit de mourir »…

Selon le CNT (Conseil National de Transition, organe de la rébellion libyenne), cette guerre aura fait 30 000 morts. Attardons-nous un moment sur ce chiffre. En supposant seulement que tous ces morts aient été causés par les attaques aériennes, soit 9650 attaques aériennes, cela fait une moyenne d’un peu plus de 3 morts par attaque aérienne. Si tel est le cas, il ne faut même plus parler de frappes chirurgicales, mais de frappes microchirurgicales et d’une guerre qui aurait atteint un niveau de propreté (ou d’inefficacité ?) inégalé. Rien qu’en considérant donc les seules offensives aériennes, le bilan du CNT n’est pas crédible. Mais songez qu’il faut en plus prendre en compte les pertes, sans doute importantes, causées par les combats très violents qui ont opposé, durant des mois, les forces loyalistes et les rebelles, et ceci avec usage intensif d’artillerie lourde, destruction quasi-totale de nombreuses villes (dont la vieille ville de Syrte) et villages. Ces 30 000 morts au total sont donc encore une énorme couleuvre que la guerre de désinformation menée par l’alliance OTAN/islamistes libyens veut nous faire avaler.

La réalité dépasse sans doute les 100 000 morts… et une Libye dévastée. Car la Libye est complètement dévastée.

Deuxième élément : le bilan politique. La mort de Kadhafi et de son fils, à l’évidence tous deux achevés après avoir été dégradés (le Guide de la Révolution libyenne a même été sodomisé à l’aide d’un bâton par la foule vociférant ; il semble toutefois que dans cette affaire il n’ait pas été le seul à l’être, n’est-ce pas messieurs les donneurs de leçon européens ?), outre le fait qu’elle en dit long sur le degré de civilité de nos démocrates libyens installés par l’OTAN, ouvre incontestablement une nouvelle ère politique dans laquelle les deux maîtres mots seront « chaos » et « islamisme ».

Un petit rappel d’abord des communiqués lancés par les membres de la coalition le 23 octobre, à l’annonce de la mort de Kadhafi :

Le ministre des affaires étrangères britannique, William Hague : « La chute de Syrte, la mort de Kadhafi et la déclaration de libération nationale représentent une victoire historique pour le peuple libyen et un moment décisif dans sa lutte pour la liberté ».

Le ministre des affaires étrangères français : « la période de dictature, des violences et des divisions » est « terminée ».

Le lendemain, 24 octobre, après ce moment d’euphorie des « puissances démocratiques », le président du CNT, Moustapha Abdeljalil (le « héraut » démocrate de BHL, celui, qui, en sa qualité de président de la cour d’appel de Tripoli et par deux fois, avait confirmé la peine de mort pour les infirmières bulgares lorsqu’il servait le chef libyen, avec la plus grande servilité faut-il le rappeler), déclarait, dans un discours enflammé, que la charia serait la nouvelle constitution, que la polygamie serait réintroduite, que le divorce voulu par les femmes serait interdit (rappelons que le régime de Kadhafi avait interdit la polygamie et autorisé le divorce pour les femmes). Au printemps dernier, ce brave Abdeljalil, reçu en grandes pompes à l’Elysée, avait sans doute omis de préciser à Sarkozy et BHL qu’il était lui-même polygame et que sa deuxième épouse, ça ne s’invente pas, s’appelait… charia.

Le plus drôle (ou triste, au choix) tient sans doute aux contorsions de nos journalistes, écrasés sous le poids de leurs contradictions, et cocus à une échelle qui dépasse l’entendement, et, qui dans les deux jours suivant cette annonce, tentèrent tous les arguments pour atténuer les effets dévastateurs sur l’opinion publique. J’ai même entendu un journaliste de France Info soutenir que le retour de la polygamie en Libye serait peut-être un bienfait pour toutes ces veuves privées de mari après la guerre. Malheureusement ce n’était pas de l’humour au second degré.

Mais alors, si vraiment il y autant de veuves à la sortie de cette guerre, c’est qu’il y a peut-être beaucoup plus de victimes que l’on ne le dit officiellement ? Ce qui est certain, c’est que le CNT a oublié de comptabiliser les charniers de ses propres assassinats de masse. Pas seulement les 53 corps des pro-Kadhafi exécutés sommairement à Syrte, et qui ont provoqué le début d’une petite polémique sur le comportement du CNT, histoire sans doute de faire avaler à l’opinion publique que les donneurs de leçon de morale resteraient vigilants quant aux agissements du CNT…

Le plus étonnant dans tout cela tient au fait que l’Union européenne, en réaction au discours d’Abdeljalil, a rappelé son souci des Droits de l’Homme et des principes démocratiques, mais en omettant de rappeler aux chefs islamistes du CNT que l’un des préceptes essentiels de la tradition islamique est qu’un musulman soit inhumé dans les 24 heures suivant sa mort.

Or, loin d’être inhumés selon la règle de base de l’islam, les corps de Muammar et de Mouatassim Kadhafi, capturés vivants mais achevés d’une balle dans la tête et la poitrine après avoir été lynchés, ont été exposés au moins 4 jours à la vue de milliers de Libyens. Kadhafi et son fils ont en effet été enterrés dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 dans un lieu tenu secret et ceci 5 jours après leur mort !

Kadhafi (comme Saddam Hussein et Oussama Ben Laden) ne devait pas survivre. Sa puissance financière, même prisonnier, lui aurait donné la capacité de révéler ce que tous les donneurs de leçons démocratiques qui s’étaient mis en tête de lui faire la peau ne voulaient surtout pas qu’il révèle : leurs turpitudes, leurs compromissions avec son régime dans les années passées, l’appétit immense qu’ils avaient montré pour son argent et pétrole. Kadhafi avait acheté au moins autant d’hommes politiques et de décideurs économiques européens qu’il avait acheté de chefs de tribus en Libye. Ce secret, Kadhafi devait l’emporter avec lui. Qu’on l’aime (comme le leader d’un peuple qu’il a voulu dressé face aux grandes puissances) ou qu’on ne l’aime pas (sa folie et ses crimes terroristes sont difficilement contestables), il est mort les armes à la main et au combat, sur sa terre. Il n’a pris aucun avion et n’a pas cherché à fuir. Son pays est maintenant livré d’un côté à l’islamisme, de l’autre aux mains étrangères qui s’intéressent à ses richesses pétrolières et gazières. Le parallèle avec l’Irak est frappant.

Au chapitre des contradictions, ajoutons un mot quant à la déclaration de l’Iran, pays qui salue la libération totale de la Libye. Voilà un fait dont l’Occident américain ne se vante pas. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, a salué le 25 octobre, dans un message adressé à Moustapha Abdeljalil, chef du CNT, « la victoire du peuple musulman libyen et la libération totale du pays ». Rappelons que l’Iran entretenait de très mauvaises relations avec Kadhafi ; Téhéran avait dénoncé tant la répression de Kadhafi contre une partie de son peuple que l’ingérence occidentale. Un fait important : les Iraniens, qui n’ont pas la mémoire courte, sont attachés à la vérité sur le sort de l’imam Moussa Sadr, un dignitaire chiite libanais, originaire d’Iran et qui a disparu en Libye en 1978. Ils comptent sur la collaboration avec le nouveau régime pour le savoir.

En résumé, le CNT n’a pas seulement Washington comme nouvel ami, il a aussi… l’Iran.

Un bilan en terme de droit international et de respect des grandes conventions peut également être tiré.

Dans ce monde où l’Occident américain transgresse de plus en plus ouvertement, et violemment, les règles élémentaires du droit international comme des conventions de Genève, il nous faut la Russie pour remettre les choses à l’endroit. La Russie a en effet demandé, vendredi 21 octobre, que le Conseil de sécurité mette fin à la zone d’exclusion aérienne de l’OTAN lorsque celle-ci, outrepassant largement son mandat, a pris pour cible le convoi de Mouammar Kadhafi. Ce même jour, à Moscou, Sergueï Lavrov s’interrogeait sur la légalité de la frappe de l’OTAN contre le convoi du Guide libyen. « Nous nous intéressons notamment aux actes de l’OTAN du point de vue de la législation internationale » ; en effet, les frappes aériennes étaient autorisées par le Conseil de Sécurité de l’ONU uniquement pour faire respecter la zone d’exclusion aérienne et protéger les civils. En l’espèce, ce fut un convoi qui n’attaquait personne (il était même en fuite) qui a été visé.

J’ajouterai aux éléments soulevés par la diplomatie russe, un détail intéressant et qui nous montre à quel point le domaine de la guerre de l’information est maîtrisé par les Américains. Dans l’iconographie qui représente l’attaque de l’OTAN, telle que livrée dans la presse américaine, deux véhicules militaires blindés ont été ajoutés au convoi. Or, plusieurs autres photos prises sous un angle qui donne à voir la totalité du convoi montrent que celui-ci n’était composé en fait que de 4×4 civils. L’OTAN, disposant sans doute d’une information selon laquelle Kadhafi était dans ce convoi (venait-elle des services allemands particulièrement bien informés comme le laisse penser les révélations du Spiegel ?) a donc bien pris pour cible un convoi purement civil.

Le dépassement du mandat est en réalité bien plus profond que le bombardement du convoi. Le 26 octobre, le Qatar ne se cachait plus quant à la participation de centaines de soldats de son armée aux opérations militaires au sol, aux côtés des rebelles. Ces militaires qui parlent l’arabe faisaient en fait la jonction entre la planification occidentale et les rebelles exécutants. C’est grâce à cette planification occidentale, puis cet accompagnement qatari, que des rebelles disposant d’aucune formation (sauf les anciens djihadistes libyens d’Irak !) ont pu s’emparer une à une des villes libyennes, jusqu’à la chute de Tripoli en août dernier.

Deuxièmement, les Russes ne se sont pas contentés de rappeler le droit international, ils ont rappelé les conventions de Genève quant au traitement des prisonniers de guerre. Kadhafi était en effet vivant, comme son fils d’ailleurs, quand ils ont été capturés. Le camp de l’OTAN a donc exécuté purement et simplement des prisonniers de guerre.

Jeudi 27, le Premier Ministre russe Vladimir Poutine a critiqué les images « dégoûtantes » de la mort de Kadhafi : « Toute la famille de Kadhafi a été tuée, son cadavre a été montré sur toutes les chaînes internationales. Il est impossible de regarder cela sans être dégoûté. C’est quoi tout ça ? » « Il est tout ensanglanté, blessé, encore vivant, puis achevé (…) et on exhibe tout ça sur les écrans » « Des millions de gens regardent ces images y compris des enfants, ce ne sont pas des dessins animés ».

S’il avait été cruel il aurait pu ajouter : « Une des caractéristiques typiques des guerres d’ingérence menées par l’Occident, depuis 1990, est d’agir en contradiction avec la morale proclamée. » En réalité cela n’a rien de bien nouveau. Il faut y voir là directement le double héritage de la Terreur révolutionnaire française et de la Terreur nordiste durant la Guerre civile américaine. Deux terreurs aussi jumelles que les tours qui sont tombées ; deux terreurs qui constituent la matrice des guerres d’ingérence modernes. A propos de la Guerre civile américaine, j’en profite pour renvoyer les lecteurs à l’extraordinaire numéro hors série de la NRH consacré à ce sujet.

Quatrième dimension du bilan : la situation sécuritaire en Libye et dans tout le Sahara.

Le lendemain de la mort de Kadhafi, des responsables de l’ONU ont insisté sur le fait qu’une partie conséquente des stocks d’armes du Guide libyen devait être entre les mains des rebelles du Darfour, des membres d’Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) et d’autres guérillas encore. Le représentant spécial de l’ONU pour la Libye, Ian Martin, estime que le régime de Kadhafi a accumulé un stock immense de missiles anti-aériens. L’ONG Human Rights Watch estime que l’OTAN a échoué à sécuriser ces stocks et que des milliers de missiles sol-air (notamment des SA-24 de fabrication russe avec lesquels des groupes mal intentionnés peuvent abattre un avion civil au décollage ou à l’atterrissage) sont dispersés dans le Sahara.

Plusieurs journalistes ont témoigné mercredi 26 octobre qu’un arsenal d’une dizaine de milliers de tonnes de munitions de l’armée libyenne était livré à lui-même, sans surveillance, dans le désert à une centaine de kilomètres de Syrte.

En résumé, le Sahara est sans dessus dessous, et les Américains vont donc pouvoir prétexter de ce nouveau chaos pour accélérer leur coopération sécuritaire avec tous les Etats de la région. C’est ce qu’ils ont fait le 24 octobre en Algérie à propos de leur « préoccupation » quant au trafic d’armes. Le secrétaire d’Etat adjoint américain pour les affaires du Proche-Orient et l’Afrique du Nord, Jeffrey D. Feltman a en effet été reçu par le président Bouteflika pour évoquer ce sujet.

Bon bilan donc pour les États-Unis : la politique américaine du désordre mondial visant à affaiblir les compétiteurs de la multipolarité (Européens, Russes, Chinois…) s’amplifie. L’islamisme se renforce sur l’autre rive de la Méditerranée. Ce sont les Européens, les Français donc, mais aussi les Italiens, les Espagnols et tous les autres qui vont en subir les conséquences.

Bagdad, Belgrade, Tripoli… Depuis l’effondrement de l’URSS, les Européens ne cessent de se tirer des balles (américaines) dans le pied. Il est temps que la mondialisation américaine s’effondre définitivement, emportée par la folie destructrice de son système financier, afin qu’un nouvel monde multipolaire, fondé sur la souveraineté des Européens et des autres puisse enfin voir le jour.

Libye – Les rebelles de Misrata refusent de rendre les armes

Libye – Les rebelles de Misrata refusent de rendre les armes (30 octobre 2011)


Publié le 30/10/2011 à 00:40 - 2388 visites
Source : ALGERIA ISP
Libye – Les rebelles de Misrata refusent de rendre les armes (30 octobre 2011)
ALGERIA ISP / Selon Zengtena, à un jour de l'application de la décision du Conseil de sécurité pour l'arrêt des opérations militaires de l'otan en Libye, les rebelles de Misrata ont refusé
catégoriquement de remettre les armes au ministère de la Défense des rebelles sans obtenir les garanties et privilèges particulières, confirmé par un commandant des rebelles de Misrata suite à une interview avec la BBC.
Dans le même contexte, le président du conseil militaire de Tripoli Abdellah El Nakar a menacé les rebelles de Misrata que les mains de rebelles peuvent toucher tout le monde, en particulier ceux qui étaient militaires dans l'armée de El Jamahiriya et sont devenus rebelles à Misrata.
Ils les accusent de former un parti politique comme le Hezbollah, a déclaré dans une interview à la télévision Russia Today.
D'après France 24, La demande des rebelles à lotan de prolonger sa mission jusqu'à la fin de l'année c'était pour affronter des bataillons de rebelles qui sont sans contrôle.

Libye – Le sniper de Tripoli exécute un rebelle

Libye – Le sniper de Tripoli exécute un rebelle (29 octobre 2011)


Publié le 29/10/2011
Source : ALGERIA ISP
Libye – Le sniper de Tripoli exécute un rebelle (29 octobre 2011)
ALGERIA ISP / Selon Zengtena, un des snipers de la résistance libyenne du bataillon Sakre El Awhed a exécuté un rebelle en fonction à Tripoli.
Les rebelles n'osent plus se mettre dans les check-points à Tripoli, des balles invisibles, insonores viennent de toutes les directions de fusils de snipers qui veulent venger le guide Maoummar Kadhafi.

Marche de soutien au peuple syrien et à son président (vidéo)

Marche de soutien au peuple syrien et à son président (vidéo)

vendredi 28 octobre 2011, par Visiteur
La Communauté arabe syrienne de France, en collaboration avec l’Union nationale des étudiants syriens, organise une marche de soutien au peuple syrien, à l’armée syrienne et au président Bachar al-Assad, contre l’ingérence extérieure dans les affaires syriennes et contre le mensonges médiatiques.
Cette manifestation aura lieu le 30 octobre à 13 heures (rdv place du Panthéon), parcours : place du Panthéon/place Saint Michel.
Une présence massive interpellera l’opinion publique et contribuera à rétablir la vérité sur ce qui se passe réellement en Syrie.
Voici maintenant une vidéo de la manif syrienne précédente, avec l’interviewe de quelques manifestant-e-s :

22 octobre 2011

Libye : l’opération qui a changé l’ONU

Libye : l’opération qui a changé l’ONU
Le Conseil de sécurité de l'ONU, à New York.
Le Conseil de sécurité de l'ONU, à New York.
AFP PHOTO / UN PHOTO / Eskinder Debebe / HANDOUT

Par Karim Lebhour
L'Otan a décidé vendredi de mettre fin à compter du 31 octobre à son opération « historique » en Libye. La veille, le Conseil de sécurité de l'ONU avait mis fin au mandat autorisant le recours à la force dans ce pays, sept mois après le début de l'intervention contre le régime de Mouammar Kadhafi. « Nous avons entièrement rempli le mandat historique des Nations unies de protéger le peuple de Libye », a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen. Mais le Conseil de sécurité était divisé jusqu'à la fin car l’intervention en Libye à brouillé les pistes entre « la protection des civils » et le renversement de régime.

De notre correspondant à New York,
La décision du Conseil de sécurité de mettre fin aux opérations militaires en Libye clôt un chapitre de dissensions profondes au sein de l’ONU. Le mandat donné par le Conseil de sécurité était de protéger les civils. L’Otan est allée plus loin en prenant part au conflit aux côtés des rebelles libyens.
Notre dossier spécial
Au cours des sept mois de campagne militaire, les avions de l’Otan ont effectué 26 000 sorties et se sont livrées à 10 000 frappes aériennes en Libye. Il s'agissait d'une aide déterminante sans laquelle les forces liées au CNT libyen n’auraient sans doute jamais pu renverser le régime du Colonel Kadhafi.
« C’est un chapitre dont l'histoire du Conseil de sécurité se souviendra avec fierté. Le Conseil a agi rapidement et efficacement pour prévenir un massacre à Bengazi et protéger les civils », s’est enorgueilli la représentante américaine à l’ONU, Susan Rice. Les pays souverainistes, emmenés par la Russie, ont au contraire le sentiment de s'être fait berner en autorisant des frappes en Libye qui ont abouti au renversement du régime libyen.

L'ONU divisée


Certes, la résolution 1973 du 17 mars 2011 fera date dans l’histoire des Nations unies. L’ONU, d’ordinaire si réticente à utiliser la force, a déclaré une zone d’exclusion aérienne et autorisé la mise en œuvre de «tous les moyens nécessaires » pour « la protection des civils », un concept développé après les atrocités du génocide rwandais. La résolution fait grincer quelques dents, mais Mouammar Kadhafi n’avait pas beaucoup d’amis et guère de soutiens. Cinq pays se sont abstenu (Russie, Chine, Inde, Brésil, Afrique du Sud, Allemagne), sans toutefois s’opposer.
Couplée aux frappes de l’ONU en Côte d’Ivoire, l’intervention en Libye semble annoncer les prémices d’un « maintien de la paix robuste ». En fait, le malaise des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) s'est transformé rapidement en ressentiment vis-à-vis des Occidentaux, accusés d’outrepasser le mandat onusien et de se servir de la « responsabilité de protéger » pour intervenir dans les affaires intérieures de pays qu’ils souhaitent contrôler. « La Libye a donné une mauvaise réputation au concept de protection des civils », confiait l’ambassadeur indien à l’ONU, Hardeep Singh Puri, dans une récente intervention.

« Nous avons constaté de nombreuses violations de la résolution 1973. De sérieuses leçons devront être tirées », a réagi l'ambassadeur russe Vitaly Churkin. Les récriminations ont culminé quand, en juin dernier, la France larguait des armes aux rebelles libyens, dans la région du Djebel Nafusa. La mort du colonel Kadhafi dans des conditions encore mal éclaircies, après un bombardement français sur son convoi, suscite toujours des échanges houleux au Conseil de sécurité.

Les conséquences sur le dossier syrien


Les conséquences de l’intervention en Libye se font lourdement sentir, par exemple, sur le dossier syrien. Les diplomates russes, chinois et indiens n’en font pas mystère : pas question de voir le scénario libyen se reproduire en Syrie. La Russie et la Chine ont déjà bloqué par un double veto une résolution des pays européens condamnant la répression en Syrie. « Il sera désormais beaucoup plus difficile aux Occidentaux d’obtenir l’accord des Nations unies pour intervenir dans un conflit, estime un diplomate onusien. S’ils y parviennent, les Russes et les Chinois se chargeront d’encadrer beaucoup plus sévèrement le mandat. »

Israël empêche les experts internationaux d’inspecter ses réacteurs nucléaires 29/10/2011

Israël empêche les experts internationaux d’inspecter ses réacteurs nucléaires 29/10/2011



Le vice- ministre de la santé palestinien, Annan Masri a appelé tous les Palestiniens qui sont victimes des maladies chroniques suite à la radioactivité émanant du réacteur nucléaire israélien Dimona de subir un suivi médical et de documenter toutes les informations pour présenter leur à des institutions et des forums internationaux.

Il a souligné au cours d’une interview à la chaîne satellitaire alAlam que l'occupation israélienne empêche les experts nucléaires internationaux et les médecins de venir en Palestine pour poursuivre cette question.

« Tous les médecins et les experts qui ont traité des cas de maladies incurables et inhabituelles sont tenus de présenter leurs cas au Ministère palestinien et déterminer les causes de ces maladies » a-t-il ajouté.

Il a précisé :"Nous travaillons en pleine coordination avec l'Organisation mondiale de la santé sur les questions dans lesquelles nous avons une expérience limitée et la propagation de maladies incurables chez les Palestiniens à cause des réacteurs nucléaires israéliens de Dimona est l'une de ces questions".

En réponse à une question sur la raison de l'inaction de l'Autorité palestinienne sur ce qui se passe dans les villages et les zones palestiniennes exposées aux radiations de Dimona, Masri a répondu : « L’autorité a, à plusieurs reprises, soulevé cette question dans des conférences internationaux à Genève. Le ministère de la Santé a appelé l'Organisation mondiale de la santé à agir contre les agissements illégaux de l’entité sioniste, notamment contre le fait d’enterrer les déchets nucléaires dans les territoires palestiniens. L’OMS a dénoncé l’occupation israélienne et à envoyer des délégués internationaux pour suivre l'affaire, mais malheureusement, les Israéliens ont empêché ces experts à venir en Palestine pour enquêter sur la question ».

Le soulèvement libyen n'ont pas lieu Une continuation du printemps arabe ?


En 1991, au cours des événements historiques, communément appelée la « guerre du Golfe », l'intellectuel français Jean Baudrillard a écrit un essai intitulé "la guerre du Golfe n'a pas lieu". Prétention de Baudrillard était que la mission de UN-authorised dans le golfe n'était pas une guerre réelle, même s'il est interprété comme tel. Selon Baudrillard, le genre d'actions qui relèvent normalement de guerre n'a pas vraiment pris place. Au lieu de cela, le conflit a été surveillé sur des cartes et radar, et le recours à la force a été décidé de loin du champ de bataille. Il y n'avait aucun risque grave ou réel impliqués pour la coalition menée, et on n'a jamais aucun doute inévitable victoire. Baudrillard appelé une "guerre chirurgicale asexuée, une question de guerre-traitement à qui l'ennemi n'apparaît comme une cible informatisée". Il a noté provocante, c'était plus sécuritaire pour les soldats américains à partir en guerre, qu'il était de rester à la maison en raison du fait que plus de soldats seraient statistiquement sont morts dans des accidents de la circulation aux États-Unis qu'en participant à l'opération Tempête du désert. En outre, il a soutenu que c'était une tentative par l'Occident à redécouvrir et à réinventer, à trouver et créer une mission plutôt que de rester étouffé par manque de l'Occident de vision politique et de l'objet. Nonobstant l'opération 95.1.6, les médias et les puissances occidentales a fait tout que leur possible pour essayer de montrer leurs populations que ce qui se passait était réellement dangereux, qu'il avait un objectif politique réel et que c'était une véritable guerre.

Diffusion de l'information

De même, on pourrait prétendre que le soulèvement libyen ne tient pas lieu. Les médias et les politiciens ont fait tout en leur pouvoir pour nous convaincre que la situation libyenne est en fait une guerre civile, une révolution populaire et une bataille entre le bon et le mauvais, les despotes et les révolutionnaires, le régime et les combattants de la liberté. Si on examine le rôle des médias et de l'information dans le conflit, l'image ne sera pas forcément en noir et blanc comme il est décrit.
Libye devenue d'urgence internationale lorsqu'il a été signalé que Kadhafi a utilisé des frappes aériennes contre sa propre population. Cette information a été présentée comme fait et comme une action à laquelle la communauté internationale devait répondre. La nouvelle généralisée de Kadhafi brutales et de disproportionné de la force aérienne contre des civils pacifiques a donné naissance à une zone de non survol sur la Libye, et donc l'intervention occidentale a commencé. Ce que les médias a oublié de se propager autour de manière juste comme vivante comme l'actualité d'un massacre, étaient des commentaires le 1er mars, par nous, Secrétaire de la défense Gates et président de l'état-major interarmées Mullen qui l'avait vu « aucune confirmation que ce soit » d'assualt aérienne Kadhafi sur son propre peuple. En effet, suivi des satellites militaires russes ont souscrit avec les hauts fonctionnaires américains. Ce qui a été évoqué à comme la "guerre des médias" par les libyens et les journalistes étrangers avait commencé, et des renseignements contradictoires ont semblé caractérisent le conflit depuis lors.

Une continuation du printemps arabe ?

Au départ, le conflit libyen a été couplé avec le printemps arabes et signalés comme une conséquence naturelle et identique pour les mouvements en Tunisie et en Égypte. C'était douteuse sur deux chefs d'accusation. Tout d'abord, parce que les manifestants tunisien et égyptiens étaient principalement pacifiques. Les rebelles libyens, en revanche, lancé leur campagne visant à renverser Kadhafi par combustion et d'attaquer les bâtiments gouvernementaux et en prenant les armes immédiatement - par exemple par effraction dans une caserne militaire et eux-mêmes fournissant des armes lourdes, rendant difficile d'affirmer catégoriquement que cet soi-disant soulèvement populaire était jamais vraiment "civil". Deuxièmement, les soulèvements populaires en Tunisie et en Égypte ont été identifiés comme étant causée par socio-économique des facteurs tels que le chômage, la hausse des prix alimentaires et la pauvreté. En Libye, sans doute l'un des pays plus indépendants post-colonial Afrique, l'enseignement est gratuit, le PIB par habitant est parmi les plus élevées sur le continent, le pays n'a aucune dette quelconque (contrairement aux puissances européennes et aux Etats-Unis) et offre des citoyens entièrement subventionné par les soins de santé à tous les libyens. C'est, entre autres choses, une conséquence de la Libye getting parmi les recettes la plupart à l'échelle mondiale de ses propres ressources pétrolières en partie en raison de politiques de la fin Mouammar Kadhafi. La comparaison entre que les gouvernements et les médias ont fait est donc difficile de justifier et trompeur pour le moins.
La représentation fallacieuse des événements ne s'arrête pas là. Pour en nommer quelques autres histoires de médias trompeur, "rapports de renseignement occidentaux crédible" prétend que Kadhafi avait fui vers le Venezuela et Kadhafi a été accusé d'attentat à la "Mizdah habour". Mis à part la vérité (maintenant évidente) que rien n'indiquait que Kadhafi a ou qu'il avait l'intention de quitter la Libye et le fait Mizdah n'a pas un port, d'autres histoires étranges qui doivent encore être confirmés ont émergé. À la fin d'août, l'OTAN a prétendu qu'il avait abattu quatre missiles scud tirés par Kadhafi ciblait les rebelles. Autres rapports, cependant, État qui abattant une rage puce missile est une impossibilité technique tandis que d'autres trouvent qu'il est théoriquement possible, mais qu'il n'a jamais été fait avant en conflit direct, a fortiori à quatre missiles scud.
Au milieu de cette information contradictoire, ont été des cas dans lesquels la réalité des événements ont révélé eux-mêmes à grande confusion aux spectateurs. Après le Rwanda, Sierra Leone, le Libéria et la République démocratique du Congo, pour en nommer quelques occurrences régionales, on pourrait penser qu'il y n'aurait aucun doute si une guerre civile avait lieu. C'est aussi pourquoi l'apparition soudaine de fils de Kadhafi, Saif Al-Islam, debout dans une foule de supporters gros comme toute montre des rebelles était une scène presque inquiétante. Il était censé être capturés, bat et sous l'autorité de rebelles. La Cour pénale internationale avait émis un officiel déclaration confirmant qu'ils discutaient de son transfert à la Cour. Au lieu de cela, il a roulé dans une limousine blanche blindé affirmant que toutes les allégations faisaient partie d'un "électronique et guerre des médias". De la même manière, la campagne finale rebelles s'emparer de Syrte a été annoncée comme une confrontation finale et classique avec des fusils blazing en guerre urbaine. Outre la soi-disant "poches de résistance", il y a pratiquement aucun combat - peut-être parce que l'OTAN avait déjà ouvert la voie. Et tout en une seule journée, dans neuf heures le 20 octobre, Kadhafi auraient été assemblé 12 000 combattants de prendre le pays de retour et relancer la guerre (qui n'a jamais eu lieu) et le cacher dans un tuyau de drainage blessés et sans défense dans ses dernières heures.

Vrais combattants

Alors pourquoi les médias ont-ils un tel succès avec ces histoires ? Il pouvait découlent de la Western public ayant été enseigné que Kadhafi était un fou pendant des décennies. Pourquoi serait il pas abattre son propre peuple ? Après tout, il porte des vêtements étranges, apporte des tentes à New York et est accompagné par des infirmières européens orientales. Mais alors que le conflit dans les médias et les gouvernements ont été réduits à une carte avec des flèches pointant de Benghazi à Tripoli, dans la typique vieux good guy/bad guy fashion, avec « frontlines » et le pourcentage de contrôle sur les villes sans cesse changeante sur l'écran de télévision, les combattants réels ont été dissimulés : Kadhafi et la coalition-OTAN. Alors qu'il est difficile de justifier que les rebelles sont toujours pacifiques citoyens, et alors que nous avons été amenés à croire que le conflit se compose de "Khadafi-loyalistes" et « rebelles », sans tenir compte de la Libye est un pays aux multiples intérêts : tribal, régional, politiques et ainsi de suite : que la résistance envers les « rebelles » n'et automatiquement vous loyaux envers ou sous le commandement de KadhafiL'OTAN a été étonnamment honnête envers le peuple libyen. Puis, comment vous tromper ceux qui sont en réalité sur le terrain ? Vous ne le peuvent pas. Et qui pourrait être pourquoi, comme les téléspectateurs de l'Ouest ont montré les images d'une guerre civile, les brochures publiées par l'OTAN et a chuté au fil de Tripoli a montré le conflit comme c'était vraiment.
Comme le montre le dépliant, c'est une opération de drones informatisés et armée de Kadhafi, non pas entre les civils et le gouvernement.
Un autre feuillet prétend que Kadhafi a été inculpé par le Tribunal pénal International. Ce n'était pas vrai. Le procureur avait demandé un acte d'accusation, quelque chose qui doit être décidée par les juges, qui ont refusé de confirmer les accusations avant, par exemple dans le cas du président soudanais Omar Hassan El-Béchir.

Identités futures

Une guerre civile ou un soulèvement populaire comme vu dans d'autres parties du monde arabe n'a pas pris place. Il n'y avait pas de risque de la part de l'Ouest et aucune question de défaite. Le conflit peut très bien être la tentative de l'Occident se réinventer. Après l'invasion en Irak et en Afghanistan, les violations des droits de l'homme dans la « guerre contre le terrorisme » et la déclin de la puissance financière du « monde libre », les gouvernements de l'Europe et les États-Unis peuvent ont voulu rappeler aux gens qu'ils sont encore les arbitresdu monde. Car si ce n'est pas l'identité et le rôle de l'Ouest, quoi ? Libye a été rapide et facile, et les populations de l'Ouest ont reçu un conte de fées y compris les dictateurs, droits de l'homme, le viol, la guerre civile, révolution et concernait les dirigeants occidentaux.
L'Occident n'est plus réticent à aller vers l'Afrique s'ils sentent qu'ils ont besoin, mises en garde de présence occidentale comme néocolonialisme a été remplacé par le nouveau principe de la responsabilité de protéger. U.S. drone opérations en Éthiopie, les Seychelles et l'Ouganda semble soutenir cette nouvelle présence. Ce que le scénario a également montré est que même Nigeria, Afrique du Sud, la Chine et la Russie combiné au Conseil de sécurité ne sont pas capables de résister à la pression de la diplomatie occidentale et les médias comme en fin de compte, ils ont fourni le soutien nécessaire pour lancer la mission en Libye. Les limites du Conseil de sécurité, l'OTAN et du droit international ont été élargies, et cela ravivé elle-même de l'Occident pourrait signifie que la décennie, que nous avons pensé serait marquée par l'influence grandissante de l'Afrique dans le monde sera plutôt remplacé par renouvelé présence occidentale en Afrique.
Comme pour la Libye, juste comme la, maintenant ancien, premier ministre intérimaire Mahmoud Jibril exprimé récemment, le risque de chaos rupture lâche est très réel, notamment en raison de la prolifération des armes auprès du grand public. Simplement parce qu'il y n'a eu aucune guerre civile ne signifie pas que l'on n'attend pas de sous la surface. Avenir nous le dira.

Livrer le colis à Renard» : Comment Kadhafi a été condamné à mort par Paris et Washington

Livrer le colis à Renard» : Comment Kadhafi a été condamné à mort par Paris et Washington

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Mouammar Kadhafi, tué jeudi 20 octobre à Syrte, a-t-il été liquidé avec la complicité des Américains et des Français ? L’hebdomadaire satirique français le Canard Enchainé révèle que le convoi de l’ancien guide de la révolution libyenne a été sciemment bombardé par des avions français et un drone Predator américain pour faire taire définitivement le colonel Kadhafi, au pouvoir pendant 42 ans.

Sous le titre « Kadhafi condamné à mort par Washington et Paris », l’hebdomadaire satirique Le Canard Enchaine (édition du mercredi 26 octobre) laisse clairement entendre que l’ancien guide de la Libye a été liquidé parce qu’il pouvait se révéler un témoin gênant.
« Obama et Sarko ne voulaient pas qu’il s’en sorte vivant. De crainte qu’il ne parle trop lors de son procès devant la Cour pénale internationale », affirme le journal.
Coup de fil d'un colonel du Pentagone
Mercredi 19 octobre, veille de la mort de Kadhafi, écrit le Canard, un « colonel du Pentagone, chargé du dossier « Kadhafi », téléphone à l’un de ses collègues au sein des services français pour lui annoncer que le guide, suivi à la trace par des drones Predador US, est pris au piège dans un quartier de la ville de Syrte et qu’il est désormais impossible de le « manquer ».
L’officier américain ajoute que laisser le colonel en vie le transformerait en « véritable bombe humaine ».
« Son interlocuteur comprend ainsi que la Maison Blanche a rendu son verdict, et qu’il faut éviter de fournir à Kadhafi la tribune internationale que représenterait son éventuel procès », ajoute l’hebdomadaire.
Commandos des forces spéciales
Plusieurs jours avant la liquidation de Kadhafi, une équipe de commandos des forces spéciales américaines et françaises participent aux côtés des combattants rebelles à la traque du guide.
Leur nombre évalué à une cinquantaine de personnes, les commandos français membres du COS engagés à Syrte (Commandement des opérations spéciales) avaient pour mission d’assister les rebelles dans la chasse à Kadhafi et à son dernier carré de fidèles.
La formule utilisée par la DGSE, écrit le Canard, est « livrer le colis à Renard ».
Pour l’hebdomadaire, l’Elysée était au courant depuis la mi-octobre, que Kadhafi et l’un de ses fils, Mouatassim, également tué jeudi 20 octobre, avaient trouvé refuge, avec gardes du corps et mercenaires, à Syrte.
Elimination physique
A la DGSE comme à la DRM (Direction du renseignement militaire), poursuit le Canard, « on ne se gène d’ailleurs pas pour évoquer l’ ‘élimination physique’ du chef libyen, à la différence des formules bien convenables employées à l’Elysée, s’il faut en croire un conseiller du président. »
Selon un diplomate français cité par le journal mais dont l’identité n’a pas été révélée, « la peine de mort n’était pas prévue par les résolutions de l’ONU qui ont permis à l’Otan d’intervenir. Mais il ne faut pas jouer les hypocrites. A plusieurs reprises, des avions français et britanniques avaient déjà tenté de liquider Kadhafi en bombardant certains de ses repaires, à Tripoli, ou en détruisant notamment l’un de ses bureaux. »
Voire plus grave
Pourquoi liquider Kadhafi ? Le diplomate y va de son explication. Lors d’un éventuel procès à la Cour pénale international « ce nouvel ami de l’Occident aurait pu rappeler ses excellentes relations avec la CIA ou les services français, l’aide qu’il apportait aux amis africains de la France, et les contrats qu’il offrait aux uns et aux autres. Voire plus grave, sait-on jamais ? »
La suite ? Elle s’est jouée jeudi 20 octobre dés le début de la matinée, vers 8 h, 8 h30, du matin. Pris au piège, Kadhafi, sur recommandation de son fils Mouatassim, tente de se dégager pour fuir la ville de Syrte.
Predator attaque
Le convoi composé de 75 véhicules – le quotidien américain New York Times évoque plutôt plus de 40 véhicules -, roule à vive allure. Un drone américain Predator lâche des roquettes sur les voitures, « un mirage F1CR français de reconnaissance suit un Mirage 2000-D qui largue deux bombes GBU-12 de 225 kilos guidées par laser. »
Une partie du convoi est décimé. Des voitures sont réduites en cendres, des corps sont calcinés, mais Mouammar Kadhafi parvient à s’échapper. Vivant.
Récit corroboré
Le récit de l’attaque fait par le Canard Enchaîné est corroboré par Jean-Dominique Merchet, journaliste à l’hebdomadaire Marianne et spécialiste des affaires militaires.
A un détail de taille. Selon le journaliste qui a reconstitué le déroulement de l’opération, Français et Américains ignoraient que le colonel Kadhafi faisait partie du convoi ciblé.
La suite ? Le colonel Kadhafi se réfugie dans un tunnel d’égout. Capturé vivant par un groupe de combattants, il sera lynché par la foule avant d’être tué d’une balle dans la tête.
Enquêtes
Aujourd'hui encore, les circonstances de sa mort demeurent troubles. L'ONU a demandé une enquête, la famille du guide annonce le dépôt prochain d'une plainte pour crime de guerre alors que le CNT s'est engagé à constituer une commission d'enquête.
Enterré dans un lieu secret, le colonel Kadhafi ne sera donc plus être ce témoin gênant qui pourrait révéler beaucoup de secrets devant la Cour pénale internationale.


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