Opération en Lybie terminée, prochaine cible la Syrie ou l’Iran?
On s’est tous que l’OTAN est devenue le nouveau porte-étendard de la pseudoliberté version étasunienne, l’état des finances et l’opinion du peuple américain ne permettant plus au gouvernement de propager ses guerres au bon vouloir de ses dirigeants. La France avec son ambitieux président Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à prendre la relève. Faut dire que l’univers a horreur du vide, mais quand même.
Ce genre d’opération est toujours légitimé par l’ONU, question de se donner bonne conscience et de se justifier auprès du public le tout renforcé à grand coup de médias. Or, en Syrie la situation ne semble pas aussi catastrophique qu’on veut bien nous le dépeindre. Un bon exemple est cette entrevue d’un français vivant régulièrement en Syrie avec sa conjointe et son enfant (http://www.infosyrie.fr/re-information/atmosphere-un-expatrie-francais-nous-raconte-ses-six-mois-de-sejour-a-damas/). Certes, la situation n’est pas facile et le régime n’est pas issu des enfants de choeur, mais cela semble plus sécuritaire à Damas qu’à Paris.
Un vote du conseil de sécurité de l’ONU a eu lieu sur la question syrienne (http://www.infowars.com/un-security-council-vote-challenges-hidden-agenda-on-syria/). Contrairement au vote qui avait eu lieu sur la Libye, cette fois, la Russie et la Chine ont voté contre une intervention appliquant ainsi leur véto à toute intervention en Syrie, pour le moment du moins. Au dernier vote concernant la Lybie, ces deux pays s’étaient abstenus donnant ainsi libre cours à une intervention de l’OTAN. Depuis, la Chine et la Russie ont compris la partie qui se joue présentement au Moyen-Orient et ils ont décidé d’unir leurs efforts contre l’OTAN et ses pays membres en se préparant pour une guerre (http://www.wikistrike.com/article-la-russie-et-la-chine-se-preparent-a-une-troisieme-guerre-mondiale-contre-les-etats-unis-d-amerique-86216176.html).
Israël n’est pas étranger à cette alliance, celle-ci ayant des visées sur l’Iran, seul bastion de résistance à se tenir debout devant l’hégémonie occidentale. D’ailleurs, les manchettes en Israël titraient la volonté du gouvernement d’une intervention préventive en Iran, alors que les militaires refusent ( http://www.rtbf.be/info/monde/detail_les-dirigeants-israeliens-veulent-frapper-l-iran-mais-l-armee-refuse?id=6999293).
De son côté, la Syrie sent la soupe chaude et son président Bashar Al-Assad prévient les pays qui auraient des visées interventionnistes qu’il y a risque d’enflammer la région (http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/middleeast/syria/8857898/Assad-challenge-Syria-at-your-peril.html).
Par ailleurs, le Conseil National Syrien (CNS) aurait déjà fourni à l’OTAN les sites de missiles antiaériens syriens (http://jssnews.com/2011/10/04/les-opposants-syriens-devoilent-les-lignes-de-la-defense-anti-aerienne-du-regime/). Si on ne se prépare pas à une intervention en Syrie, qu’est-ce que c’est?
De son côté les États-Unis ont annoncé leur retrait d’Irak et se prépareraient à un redéploiement de leurs forces au Koweït créant ainsi la plus importante base militaire américaine hors É.-U. (http://www.nytimes.com/2011/10/30/world/middleeast/united-states-plans-post-iraq-troop-increase-in-persian-gulf.html?_r=1). L’Iran, coincé entre l’Afghanistan et l’Irak, verrait maintenant une imposante base d’intervention à très courte portée.
Je ne sais pas pour vous, mais il me semble que le scénario est toujours le même, il semble que ce soit une recette gagnante, mais qui commence à montrer des signes d’essoufflement; montée de l’opinion publique via les médias de la nécessité d’intervention, fausses informations ou exagération d’informations, une ou deux opérations bien souvent du type « false flag », des déclarations flamboyantes contre le régime en place, un petit vote du conseil de sécurité de l’ONU et hop, on débarque dans le pays. Si la Syrie tombe, la seule opposition sérieuse qui restera au Moyen-Orient sera l’Iran. Si l’Iran tombe à son tour, que restera-t’il de la Palestine?
Ce genre d’opération est toujours légitimé par l’ONU, question de se donner bonne conscience et de se justifier auprès du public le tout renforcé à grand coup de médias. Or, en Syrie la situation ne semble pas aussi catastrophique qu’on veut bien nous le dépeindre. Un bon exemple est cette entrevue d’un français vivant régulièrement en Syrie avec sa conjointe et son enfant (http://www.infosyrie.fr/re-information/atmosphere-un-expatrie-francais-nous-raconte-ses-six-mois-de-sejour-a-damas/). Certes, la situation n’est pas facile et le régime n’est pas issu des enfants de choeur, mais cela semble plus sécuritaire à Damas qu’à Paris.
Un vote du conseil de sécurité de l’ONU a eu lieu sur la question syrienne (http://www.infowars.com/un-security-council-vote-challenges-hidden-agenda-on-syria/). Contrairement au vote qui avait eu lieu sur la Libye, cette fois, la Russie et la Chine ont voté contre une intervention appliquant ainsi leur véto à toute intervention en Syrie, pour le moment du moins. Au dernier vote concernant la Lybie, ces deux pays s’étaient abstenus donnant ainsi libre cours à une intervention de l’OTAN. Depuis, la Chine et la Russie ont compris la partie qui se joue présentement au Moyen-Orient et ils ont décidé d’unir leurs efforts contre l’OTAN et ses pays membres en se préparant pour une guerre (http://www.wikistrike.com/article-la-russie-et-la-chine-se-preparent-a-une-troisieme-guerre-mondiale-contre-les-etats-unis-d-amerique-86216176.html).
Israël n’est pas étranger à cette alliance, celle-ci ayant des visées sur l’Iran, seul bastion de résistance à se tenir debout devant l’hégémonie occidentale. D’ailleurs, les manchettes en Israël titraient la volonté du gouvernement d’une intervention préventive en Iran, alors que les militaires refusent ( http://www.rtbf.be/info/monde/detail_les-dirigeants-israeliens-veulent-frapper-l-iran-mais-l-armee-refuse?id=6999293).
De son côté, la Syrie sent la soupe chaude et son président Bashar Al-Assad prévient les pays qui auraient des visées interventionnistes qu’il y a risque d’enflammer la région (http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/middleeast/syria/8857898/Assad-challenge-Syria-at-your-peril.html).
Par ailleurs, le Conseil National Syrien (CNS) aurait déjà fourni à l’OTAN les sites de missiles antiaériens syriens (http://jssnews.com/2011/10/04/les-opposants-syriens-devoilent-les-lignes-de-la-defense-anti-aerienne-du-regime/). Si on ne se prépare pas à une intervention en Syrie, qu’est-ce que c’est?
De son côté les États-Unis ont annoncé leur retrait d’Irak et se prépareraient à un redéploiement de leurs forces au Koweït créant ainsi la plus importante base militaire américaine hors É.-U. (http://www.nytimes.com/2011/10/30/world/middleeast/united-states-plans-post-iraq-troop-increase-in-persian-gulf.html?_r=1). L’Iran, coincé entre l’Afghanistan et l’Irak, verrait maintenant une imposante base d’intervention à très courte portée.
Je ne sais pas pour vous, mais il me semble que le scénario est toujours le même, il semble que ce soit une recette gagnante, mais qui commence à montrer des signes d’essoufflement; montée de l’opinion publique via les médias de la nécessité d’intervention, fausses informations ou exagération d’informations, une ou deux opérations bien souvent du type « false flag », des déclarations flamboyantes contre le régime en place, un petit vote du conseil de sécurité de l’ONU et hop, on débarque dans le pays. Si la Syrie tombe, la seule opposition sérieuse qui restera au Moyen-Orient sera l’Iran. Si l’Iran tombe à son tour, que restera-t’il de la Palestine?
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