Scénarios de guerre contre la Syrie ?? 15/11/2011
La guerre s’approche de la Syrie. Certains chroniqueurs et analystes arabes le pensent sérieusement depuis que la Ligue arabe a décidé de suspendre la participation de ce pays, en guise de sanction contre le régime syrien sous prétexte qu’il réprime la révolution syrienne.
« C’est la guerre qui rampe et très vite » a titré le quotidien arabophone londonien AlQuds AlArabi, dans la chronique de son rédacteur en chef Abdel Bari Atouane.
Atouane estime que les conditions actuelles rassemblement for à celles d’il y a 20 ans, lorsque la Ligue arabe a fait de même avec l’Irak suite à l’invasion contre le Koweït.
Selon lui, cette position n’est qu’une couverture pour une agression étrangère contre la Syrie. La Ligue arabe ayant fait de même avec l’Irak et dernièrement la Libye. Il pense que ce scénario a été mis au point depuis de mois, ou des années, mais s’interroge sur les parties qui vont l’exécuter, arabes, américaines occidentales, voire même islamiques, en allusion au nouveau rôle turc.
Évoquant des sources de l’opposition syrienne pro occidentale du Conseil nationale syrien, il sera question de créer des zones d’exclusion, à la frontière jordanienne ou turque, indique-t-il.
Atouane s’attend à un conflit particulièrement féroce, parce que les sbires du régime syrien ont devant les yeux scénario libyen. Ils combattront donc jusqu’au dernier souffle.
Mais à la différence avec la Libye, il pense que le régime jouit toujours « d’un certain soutien interne», de la part de certaines catégories de la population syrienne, pour des raisons communautaires et économiques, de l’extérieur, de la part de l’Iran et du Hezbollah, et de la Russie et de la Chine.
Il s’attend à ce que le tour de l’Iran ne tarde pas non plus et ne serait pas étonné qu’il ait lieu simultanément sinon avant.
Atouane perçoit des tentatives ardues pour éviter que la crise syrienne ne dégénère en guerre civile, vu qu'elle risque de s'étendre vers les pays du Golfe.
A son avis, l’administration américaine a beaucoup appris des leçons afghanes et irakiennes. « La leçon la plus importante est de laisser les Arabes combattre les Arabes et les Musulmans tuer les Musulmans. Alors que son rôle et celui des pays occidentaux devraient se limiter à les soutenir des fronts arrière, ou à travers le ciel. Comme cela s’est très bien passé en Libye », constate-t-il.
« C’est la guerre qui rampe et très vite » a titré le quotidien arabophone londonien AlQuds AlArabi, dans la chronique de son rédacteur en chef Abdel Bari Atouane.
Atouane estime que les conditions actuelles rassemblement for à celles d’il y a 20 ans, lorsque la Ligue arabe a fait de même avec l’Irak suite à l’invasion contre le Koweït.
Selon lui, cette position n’est qu’une couverture pour une agression étrangère contre la Syrie. La Ligue arabe ayant fait de même avec l’Irak et dernièrement la Libye. Il pense que ce scénario a été mis au point depuis de mois, ou des années, mais s’interroge sur les parties qui vont l’exécuter, arabes, américaines occidentales, voire même islamiques, en allusion au nouveau rôle turc.
Évoquant des sources de l’opposition syrienne pro occidentale du Conseil nationale syrien, il sera question de créer des zones d’exclusion, à la frontière jordanienne ou turque, indique-t-il.
Atouane s’attend à un conflit particulièrement féroce, parce que les sbires du régime syrien ont devant les yeux scénario libyen. Ils combattront donc jusqu’au dernier souffle.
Mais à la différence avec la Libye, il pense que le régime jouit toujours « d’un certain soutien interne», de la part de certaines catégories de la population syrienne, pour des raisons communautaires et économiques, de l’extérieur, de la part de l’Iran et du Hezbollah, et de la Russie et de la Chine.
Il s’attend à ce que le tour de l’Iran ne tarde pas non plus et ne serait pas étonné qu’il ait lieu simultanément sinon avant.
Atouane perçoit des tentatives ardues pour éviter que la crise syrienne ne dégénère en guerre civile, vu qu'elle risque de s'étendre vers les pays du Golfe.
A son avis, l’administration américaine a beaucoup appris des leçons afghanes et irakiennes. « La leçon la plus importante est de laisser les Arabes combattre les Arabes et les Musulmans tuer les Musulmans. Alors que son rôle et celui des pays occidentaux devraient se limiter à les soutenir des fronts arrière, ou à travers le ciel. Comme cela s’est très bien passé en Libye », constate-t-il.
Al Manar
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