Dans la première partie, j’avais donné les raisons profondes du « Printemps arabe » voyant en ces révoltes la logique occidentale de stratégie de conquête, un vieux réflexe colonial, un nouveau paradigme de l’impérialisme américano-sioniste. Seuls les esprits critiques avaient alors compris combien les aspirations de liberté des peuples seraient dévoyées, et que l’Islam et les musulmans une nouvelle fois allaient faire l’objet de toutes les attaques insidieuses et de critiques tout aussi fallacieuses. Nous y voici, il n’est plus question que de Charî’a, d’islamisme et d’autres néologismes infamants .
Voyez l’imposture ‘’Charlo Hebdo’’ cette nouvelle affaire montée de toute pièce pour à nouveau provoquer et stigmatiser les musulmans, comble du vice gagner de l’argent sur leur dos. Ce genre de propagande islamophobe, le sionisme français nous en abreuve ad nauseum matin et soir. Ce traitement médiatique à géométrie variable, d’un côté un philosionisme indécent et de l’autre une islamophobie insupportable finira par déstabiliser définitivement les sociétés occidentales.
Tous ceux qui ont préempté la parole des musulmans ou qui vendent à vil prix les principes islamiques, ont-ils au moins une idée de ce qu’est réellement la Charî’a et pourquoi la nouvelle stratégie américano-sioniste l’adopte comme modèle de gouvernance dans les pays post-révolutionnaire ?
Savent-ils qu’il n’y a pas qu’une seule conception et définition de la charî’a mais des charî’a comme la charî’a libérale , juive, chrétienne, bouddhiste… ?
Savent-ils que charî’a signifie la voie, celle qui vient de, et mène vers la source en l’occurrence la source islamique, et par son prolongement devient le droit islamique ?
De quel droit et au nom de quoi tous ces incultes déguisés en spécialistes osent-ils vouloir interdire aux musulmans de s’inspirer de la source même de leur religion et de vouloir appliquer ses normes ?
Dans cette deuxième partie, je vais essayer de démontrer entre autres que les nouvelles ‘’Charî’a’’ libyenne et tunisienne sont d’inspiration libérale et non totalement islamique, tout comme la conception islamique de l’AKP est libérale et ‘’calviniste’’. Je reviendrais aussi, brièvement sur la démocratie et la laïcité et leur conception occidentale, le modèle de société juste et équitable que propose l’Islam.
Voyez l’imposture ‘’Charlo Hebdo’’ cette nouvelle affaire montée de toute pièce pour à nouveau provoquer et stigmatiser les musulmans, comble du vice gagner de l’argent sur leur dos. Ce genre de propagande islamophobe, le sionisme français nous en abreuve ad nauseum matin et soir. Ce traitement médiatique à géométrie variable, d’un côté un philosionisme indécent et de l’autre une islamophobie insupportable finira par déstabiliser définitivement les sociétés occidentales.
Tous ceux qui ont préempté la parole des musulmans ou qui vendent à vil prix les principes islamiques, ont-ils au moins une idée de ce qu’est réellement la Charî’a et pourquoi la nouvelle stratégie américano-sioniste l’adopte comme modèle de gouvernance dans les pays post-révolutionnaire ?
Savent-ils qu’il n’y a pas qu’une seule conception et définition de la charî’a mais des charî’a comme la charî’a libérale , juive, chrétienne, bouddhiste… ?
Savent-ils que charî’a signifie la voie, celle qui vient de, et mène vers la source en l’occurrence la source islamique, et par son prolongement devient le droit islamique ?
De quel droit et au nom de quoi tous ces incultes déguisés en spécialistes osent-ils vouloir interdire aux musulmans de s’inspirer de la source même de leur religion et de vouloir appliquer ses normes ?
Dans cette deuxième partie, je vais essayer de démontrer entre autres que les nouvelles ‘’Charî’a’’ libyenne et tunisienne sont d’inspiration libérale et non totalement islamique, tout comme la conception islamique de l’AKP est libérale et ‘’calviniste’’. Je reviendrais aussi, brièvement sur la démocratie et la laïcité et leur conception occidentale, le modèle de société juste et équitable que propose l’Islam.
Zeynel CEKICI
Quelques fondamentaux islamiques comme liminaire
Avant de revenir sur la Turquie et son rôle dans les objectifs du ‘’Printemps arabe’’, j’aimerais rappeler quelques principes fondamentaux islamiques afin que nos lecteurs non initiés à cette religion comprennent les enjeux et aient une vision de cette religion qui n’est pas celle véhiculée par les masses médias aux services de la propagande sioniste.
Concernant la charî’a le Coran indique: « Juge donc parmi eux d’après ce que Dieu a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, loin de la vérité qui t’est venue. À chacun de vous, Nous avons assigné une voie (charî’a)et un plan à suivre. » « Puis Nous t’avons mis sur la voie (charî’a) de l’Ordre (une religion claire et parfaite). Suis-la donc et ne suis pas les passions de ceux qui ne savent pas. »
Sans aucun doute l’Islam n’est compatible ni avec le capitalisme et ses dérives idéologiques libérales, ni avec le communisme ainsi que toutes ses déclinaisons utopiste de société égalitaire. Cela étant posé, qu’est ce que l’Islam en dehors du fait que ce soit une religion monothéiste et communément admise comme telle, quelle est son message ?
Et si l’Islam était la voie du milieu, celle qui refuse tous les extrêmes et surtout les deux idéologies dominantes créées par l’élite mondialiste à l’origine de cette dichotomie; division et opposition de l’humanité pour nourrir des antagonismes factices ? Cette affirmation peut prêter à sourire certains, laisser indifférents ceux plongés dans leur torpeur onirique, voire enrager d’autres esprits occidentaux plus préoccupés par des considérations matérialistes que par la perception juste du monde dans lequel ils vivent. Mais est-ce pour autant aussi saugrenue que de penser que l'Islam puisse apporter le salut à l’humanité tout en préservant sa diversité culturelle et cultuelle, tout l’opposé de la mondialisation uniformisée ? L’Islam considère l’humanité comme un tout fraternel, alors que les idéologies surtout nationalistes, divisent et opposent les uns aux autres.
Les nationalismes ne sont pas l’apanage pour lutter contre l’empire mondialiste, peut-être les patriotismes ?
Les nationalismes sont des idéologies alors que le patriotisme sans chauvinisme est un sentiment sain et naturelle d’appartenance. On peut aimer sa patrie sans pour autant détester celle des autres. Les nationalismes exaltent les passions et aveuglent les sentiments, alors que le patriotisme peut nous anoblir pour l’amour que l’on porte à une juste cause, à une terre, une culture, une langue, une citoyenneté.
Tomber dans les travers des nationalismes c’est faire le jeu du sionisme et de la globalisation, cette affirmation peut paraître paradoxale, mais il n’en est rien. Certains esprits faibles voient les nationalismes comme l’apanage dans la lutte contre l’empire. Il est vrai que l’idée est séduisante; si chacun s’enferme chez lui, les portes seront fermées à la mondialisation. Mais il faut toujours se méfier des idées séduisantes, car souvent simplistes et démagogiques. Il suffit de voir notre clown national, comment il use et abuse de ce procédé simpliste pour tromper les citoyens français. Le plus dramatique c’est que cela fonctionne très bien sur une plèbe majoritairement ignorante, plus préoccupée à subvenir à ses besoins vitaux, vue le contexte social et économique, cette attitude est compréhensible et non blâmable.
Le libéralisme économique est-il compatible avec les monothéismes et particulièrement avec l’Islam ?
L’Islam comme toutes les religions à la base, n’est ni capitaliste, ni communiste. L’Islam est un mode de gouvernance qui intègre aussi bien des notions libérales que sociales. En dehors de la vision binaire du monde entre d’un côté le collectivisme et de l’autre l’individualisme, il existe un juste milieu que l’Islam propose. Dans le contexte socio-économique qui lui permet d’être en vigueur, la charî’a est un système de gouvernance dont la législation est la plus respectueuse des libertés individuelles, commerciales et cultuelles. Sauf que l’esprit occidental est tellement pollué par la propagande sioniste, qu’il lui est impossible d’entrevoir autre chose dans la charî’a que les mutilations et autres lapidations, alors que ces peines ne sont que purement dissuasives et quasiment impossible à appliquer. Ces pratiques imputées injustement à la Charî’a ne sont le fait de despotes et de tyrans qui sont aussi des négateurs, donc en rien musulman.
L’Islam à l’instar des autres religions, n’échappe pas aux interprétations individuelles et à la subjectivité personnelle, parce que nous sommes tous influencés par nos penchants naturels. Un homme emphatique qui a une appétence naturelle à la compassion et à l’altruisme, n’aura pas la tentation perverse d’interpréter les enseignement de sa religion selon ses intérêts propres, mais sera animé par la fraternité et la solidarité entre tous les hommes. A contrario, comme la majorité d’entre nous, le croyant hypocrite, aura tendance à toujours justifier sa perversion par l’instrumentalisation et la déformation de sa religion. C’est ainsi que nous retrouverons des musulmans, des chrétiens, des juifs et bien entendu des incroyants embrasser l’idéologie néo libérale et à trouver des affinités sentimentales avec le sionisme. Certains croyants ont même réussi à intégrer la maçonnerie et le sionisme à leur foi .
Qu’est-ce qui rend le commerce licite ou illicite ?
Certes, aucune religion monothéiste n’interdit le commerce, l’Islam l’encourage même et promeut la libre entreprise. Le néolibéralisme lui, s’est infiltré dans cette liberté religieuse pour promouvoir un système de libre échange non régulé. D’un point de vue anthropologique les bienfaits et les vertus du commerce ne sont plus à démontrer, puisqu’elle sera le principal moteur des échanges culturels, rapprocher les relations entre civilisations et leur enrichissement mutuel. Contrairement à ce que peuvent affirmer les islamophobes ou à l’idée largement répandue dans la croyance occidentale, l’Islam ne s’impose pas par la guerre ni la violence, elle inspire par la droiture et la sagesse de ses adeptes. C’est essentiellement grâce au commerce équitable et licite que cette religion a connu sa plus grande période d’expansion et a rayonnée. Dès lors que les musulmans ont cédé à l’appel du profit inéquitable et relégué les règles fondamentales du commerce licite au second plan , ils ont ainsi débuté leur déclin.
Les règles islamiques du commerce sont simples, car fondées sur les valeurs universelles de respect et d’équité à la base de tout échange juste et honnête. La règle première est que personne ne doit être lésé quelle que soit la nature de l’échange. Les spéculations, le commerce de l’argent, le prêt à intérêt et les bénéfices excessifs sont à l’origine d’une économie prédatrice. L’Islam a proscrit ces pratiques depuis plus de quatorze siècles. Aucun musulman n’est censé pratiquer ni la spéculation, ni le prêt usurier et ni faire des bénéfices exagérés. Les musulmans qui ont accepté la perversion du modèle libéral sont pour leur majorité ignorants de leur religion, car victimes de leur inconsistance et de leur penchant consumériste. Pourtant, une partie des élites intellectuelles et politiques du monde musulman tentent de dissoudre l’idéologie néo libérale à coup de contorsions sémantiques et d’interprétations « modernistes » du Coran. La Turquie de Erdogan est devenue l’archétype du modèle libéral musulman, qui a fait de sa religion un Islam ‘’calviniste’’. La même imposture que le Kemalisme en son temps, un futur modèle pour les pays arabes post-révolutionnaires.
L’origine des dérives libérales des religions ou plus exactement leurs interprétations erronées,voire la falsification de certains est uniquement dû à la cupidité de l’homme et à son avidité de pouvoir.
L’Islam enseigne que les trois religions monothéistes, ainsi que celles qui les ont précédées sont les commandements d’un seul et même Dieu Unique, Allah. Et toutes les religions enseignent originellement la même morale universelle et ont comme objectif de maîtriser entre autres vices l’avidité de l’homme. Mais à chaque fois qu’une nouvelle religion est révélée, l’avidité de l’homme le pousse à enfreindre les interdits qui l’empêchent de satisfaire certains vices. Presque tous les Livres saints ont subit une altération et ont été falsifiés par des hommes avides. Mais selon le Coran, parce que l’humanité serait sur son déclin et que ce serait le dernier Livre révélé, il y est fait mention d’une promesse divine qui indique que contrairement à tous les Livres envoyés, Allah jure de le protéger de toute altération et qu’Il le préserverait de toutes tentatives de falsification. Si effectivement cela s’avère vrai - ce en quoi tout musulman doit y croire, cela expliquerait l’acharnement obsessionnel contre cette religion, qui semble être le dernier bastion contre la mondialisation financière et culturelle.
Le judaïsme et le christianisme ont été altérés à cause du Veau d’Or (parabole de l’avidité). L’Islam oblige le respect de toutes les religions, pourtant c’est elle qui est aujourd’hui attaquée, présentée comme la plus barbare et la plus belliqueuse…
Pourquoi le Judaïsme est la seule religion a recevoir plus d’une dizaine de prophètes ? Les rabbins adorateurs du « Veau d’Or » ce que l’on nommait les pharisiens et sionistes aujourd’hui, vous diront que c’est parce que le judaïsme est la vraie religion, celle des ‘’zélés’’ et d’autres conneries du même genre. Mais l’Islam indique que c’est uniquement à cause de l’avidité et de l’entêtement des élites juives - les nuques raidies.
Depuis le premier prophète Adam et son fils Caïn, certains gènes sont inscrits dans le patrimoine génétique de l’humanité et que certains hommes cultivent l’avidité, mère de tous les vices, en lieu place de cultiver l’empathie; un impératif pour ne pas perdre notre part d’humanité. Adam serait responsable de notre penchant à aller vers l’illicite donc de notre libre arbitre aussi et Caïn des vices comme l’envie et de l’avidité. Partant de ce postulat théologique, on peut extrapoler et faire un certain parallèle entre les fondements du libéralisme économique, le prolongement du capitalisme qui était déjà une perversion en soit et qui exploite le côté naturellement cupide de l’homme.
Le néolibéralisme est un des nombreux visages du capitalisme qui n’est pas un modèle économique au service des citoyens comme doit en être sa vocation, mais un système vicié responsable de leur endettement et de leur ruine à terme. La pratique de la soumission par l’endettement est un phénomène qui remonte à l’antiquité, c’est une stratégie de guerre perfide et silencieuse.
Le capitalisme est à l’origine de la ruine des Etats, le libéralisme responsable de celle des peuples.
Le monde chrétien à adopté la spéculation, le commerce de l’argent et de l’usure après le schisme protestant et particulièrement avec Calvin, d’où mon allusion aux musulmans ‘’calvinistes’’. Le capitalisme est né avec le calvinisme. Le protestantisme et particulièrement le calvinisme ont participé à l'intégration du capitalisme dans les moeurs du monde chrétien.
Propagande tous azimuts
En Occident en général et particulièrement en sarkosie, à chaque fois qu’il s’agit d’occulter la réalité socio-économique, que la misère et la souffrance des citoyens deviennent trop évidentes, l’Islam et les musulmans sont injustement stigmatisés et outragés lâchement. Malgré toutes ces attaques lancinantes, les citoyens musulmans font preuve d’un calme remarquable en réagissant intelligemment, à l’extrême opposé de ce qui était escompté à travers cette abjecte politique raciste. La minorité la plus visible étant toujours utilisée comme boucs-émissaires à chaque fois que l’exécutif cherche à détourner l’opinion et à camoufler sa propre incurie. Ils sont l’objet de toutes les suspicions, leur loyauté envers la république est remise en cause, alors que les vrais traitres aux intérêts de la nation en sont à son sommet. Les musulmans sont présentés comme responsables de tous les maux de la société. Si les pouvoirs publics cherchaient à déclencher une guerre civile, ils ne s’y prendraient pas autrement. Tous ces spécialiste ‘’polymathes’’ qui ont un avis sur tout, et ces ‘’musulman-athés’’ ou dits laïcs (même si cela est intrinsèquement antinomique) qui n’ont surtout rien dans le crâne, arpentent les plateaux télé afin de nous dispenser leur omniscience ou leur expérience sans intérêt. Je ne partage pas l’opinion des musulmans qui ne reconnaissent pas aux non musulmans le droit de critiquer l’islam, voire l’insulter du moment que leur éducation le leur permet. Cependant, il tout à fait illégitime que tous ceux ou celles qui renient leur foi, à l’instar de cette pauvre égarée de Nadia EL Fani qui affirme son athéisme en bombant le torse de parler de l’islam. Qu’ils soient de culture islamique ou de parents musulmans ne leur donne aucune légitimité de préempter la parole des musulmans. Ils sont libres d’accepter ou non l’Islam, de vivre ou non selon ses rites. Que dire de son ‘’film reportage’’ « laïcité inch’allah », un navet qui n’a comme autre objectif que de dénigrer les musulmans tunisiens à un moment crucial de leur histoire.
Même si je ne partage pas la vision des partis musulmans comme Ennahda tunisien ou l’AKP turc (je m’en explique plus loin), il devient insupportable de voir des éhontés incultes s’en prendre de manière aussi basse à des intellectuels musulmans de la trempe du Dr Marzouk et d’autres qui ont au moins le mérite de leur sincérité, même si la voie choisie n’est pas la meilleure. Petit détail qui a son importance, l’émission est diffusée sur une chaîne publique, payée par les impôts, mais produite par une entreprise privée, donc commerciale. Et, que rajouter sur le journaleux qui sévit sur plusieurs chaînes publiques à la fois, le célèbre et non moins partisan, pour ne pas dire petit haineux,Yves Calvi ?
Le danger pour l’Occident ce ne sont pas les musulmans, mais le sionisme.
Il faut ouvrir un débat sur les dangers du sionisme et non sur l’Islam si l’on veut réellement comprendre les origines du mal dans ce pays à l’instar de tout l’Occident, gangréné par une idéologie perverse et délétère . Cette idéologie est pourtant à l’origine du terrorisme international et au moins de deux guerres mondiales.
Pourquoi le sionisme est-il la matrice des idéologies occidentales comme le communisme ou le capitalisme ?
N’en déplaise aux ignorants et aux haineux islamophobes, l’Islam est une religion de paix et de savoir, la démonstration n’est plus à faire. L’islam n’est pas une idéologie néfaste comme la propagande sioniste s’acharne à le démontrer en vain. L’idéologie sioniste est la plus raciste et la plus belliqueuse de toutes les idéologies, elle se sert du paravent de l’antisémitisme pour occulter ses propres fondements racistes tout en projetant sur l’Islam sa perversion anthropologique et sa dégénérescence morale. Contrairement à ce que peuvent affirmer ses plus vils adeptes, le sionisme ne représente nullement le judaïsme, mais bien l’obscure idéologie d’une élite dégénérée, apatride, sans foi ni loi. Même si majoritairement ses adeptes se revendiquent comme juifs, ils ne sont que des ignorants manipulés par cette idéologie qui pensent qu’elle défend leur « existence » et le devenir d’’’Israël ‘’. Ceux qui se revendiquent comme juif ne font que le jeu de cette idéologie qui n’hésitera pas à les sacrifier comme ce fut déjà le cas et que l’histoire officielle cherche à cacher à tout prix. Mais l’histoire à défaut de se répéter, parfois bégaie et ses conséquences sont encore plus terrible que par le passé.
En réalité, si les propagandistes sionistes s’acharnent tellement sur les musulmans, c’est uniquement pour écarter toute suspicion légitime et fondée contre leur idéologie, véritable et unique responsable du désordre national et plus généralement du chaos mondial.
Contrairement à la propagande véhiculée, est sioniste celui qui adhère au darwinisme social et à « l’esprit de Rome », c’est à dire celui qui accepte l’idée que le plus fort ou « l’élu » peut et doit disposer du plus faible. Cette aberration eugéniste veut transposer la sélection naturelle et la théorie de l’évolution du monde animal aux sociétés humaines. Le judaïsme et le sionisme sont antinomiques, faut-il encore savoir faire la différence entre idéologie et religion. Le sionisme est au judaïsme ce que le wahhabisme et d’autres sectes perverses chiites et sunnites sont à l’Islam. On ne peut insulter l’Islam à cause des aberrations de certaines sectes, comme on ne peut insulter le judaïsme (comme toutes les religions d’ailleurs) à causes des crimes du sionisme ou de fanatiques et autres extrémistes.
l’Islam et l’inversion accusatoire sioniste
Le sionisme utilise la stratégie qui consiste à détourner l’opinion des problèmes essentiels. Alors que toutes les religions sont la cible d’attaques et de critiques sournoises, particulièrement le christianisme et l’islam, cherche -t-on à faire oublier qu’une lecture pharisienne du judaïsme est haineuse, raciste et belliqueuse et que le réel danger réside dans cette perception erronée du judaïsme?
Nous savons que l’Islam étymologiquement vient de Salam; salut; paix. Le musulman, adepte de cette religion signifie le soumis. Le musulman se soumet à l’Islam (la paix qui mène à Dieu). Donc un musulman sincère qui ne se soumet à rien d’autre qu’au transcendant, est libéré de toute autre soumission et contingence. Ce qui fait de lui un homme libre, encore un paradoxe qui n’en est pas un en réalité.
La plaie de l’humanité n’est pas l’Islam ni aucune religion, ni le terrorisme extrémiste qui en découlerait non plus. Les malheurs de l’humanité résultent d’une idéologie dominante aussi vieille que l’humanité et qui motive toutes les élites mondiales. Nous sommes leurs serfs consentants, parce qu’aveuglés par leurs artifices, à force de vouloir ressembler à ceux qui nous martyrisent et nous exploitent, nous sommes devenus complètement abrutis par la fascination que nous leurs vouons. Alors même que l’objectif obscur de ces dégénérés est de réduire l’humanité à la seule fonction prolétarienne au sens romain et non marxiste - domestiqués afin de produire, de consommer et d’engendrer de manière planifiée selon les besoins des maîtres.
Pour le salut de l’humanité ce n’est pas contre l’Islam ni contre aucune religion qu’il faut lutter, mais bien contre l’idéologie élitiste dominante, qui existe depuis Rome et plus loin encore. Cet esprit de domination s’exprime aujourd’hui à travers l’international sionisme.
Pourquoi le sionisme est le principal danger
La source du sionisme ne vient pas seulement d’une perception du judaïsme altérée par l’esprit pharisien ou de l’esprit de Rome. Cet esprit de supériorité naît de la volonté de dominer l’autre, nous l’avons tous en nous. Cependant, La soumission au Transcendant nous incite à cultiver les bons sentiments comme l’empathie, l’amour et le respect de l’autre. Tout le contraire de l’esprit de domination que cultivent les élites ou les « élus ».
Imaginez un instant que dans le cadre d’une croyance stupide et archaïque, des parents (parce qu’ils auront eux aussi été éduqués dans cet esprit) inculquent à leurs progénitures l’idée qu’ils sont des rois et tous les autres (goy) ont été créés pour les servir, quel sera le futur des ces enfants ? Seront-ils psychologiquement sain ? Nous voyons aussi cette forme d’éducation dans les milieux élitistes (qu’ils soient juif, chrétien, musulman, athée). En plus de l’influence du milieu socio-économique dans lequel nous grandissons, il y a d’autre paramètres qui influencent notre futur et notre personnalité. Les choses ne sont pas toutes blanches ou toutes noires. Comme à l’accoutumé, il y a deux écoles de pensée occidentale qui ont chacune fixée leur vérité. D’un côté une vision eugéniste de l’humanité qui est aussi la matrice du sionisme, fondement idéologique du fascisme et du nazisme, de l’autre une vison égalitaire tout aussi dangereuse que le premier. Le problème fondamental est que nous ne sommes pas tous aptes à exécuter les mêmes tâches. Comme il y a des personnes plus à l’aise dans certains domaines plus que d’autres, il y a aussi des personnes prédisposées à devenir leader, à gouverner, grâce à la noblesse de leur personnalité et de leur intégrité morale et intellectuelle, et non à cause sa lignée, de sa couleur de peau ou de son rang social, et d’autres à être gouvernés, la majorité. On confond souvent élite et élitiste; une hiérarchie du pouvoir est nécessaire à toute société civilisée. L’égalité est devant le droit et non dans des considérations faussement ‘’humanistes’’ et féministes. Le féminisme, l’humanisme en tant qu’idéologie ne défendent les droits ni de la femme, ni de l’homme. Le féminisme est au droit de la femme, ce que le sionisme est au judaïsme: des idéologies néfastes qui divisent et opposent les un(e)s aux autres. J’invite les enragées féministes à étudier les droits de la femme dans l’Islam. Elles y verront comment l'Islam honore et respecte la femme et ses droits. Evidemment il est tellement facile de montrer en exemple les monarchies puritaines et autres dictatures pseudo musulmanes, donner une image toute autre des conditions de la femme musulmane, mais faut-il aussi leur rappeler que ces monarchies puritaines ont été placées et encore maintenues à bout de bras par l’Occident sous influence sioniste? Que le sionisme finance aussi tous leurs mouvements pseudo humaniste et pseudo féministe. Nous voyons tous les dégâts occasionnés aujourd’hui, les unes détruisant les familles et particulièrement musulmanes, les autres au nom des droits de l’homme continuent à bombarder les pays évidemment musulmans.
Une société civilisée sans élite est condamnée à l’anarchie. Cependant, cela ne veut pas dire hiérarchisée de manière étanche ou en système de caste, mais un système qui préserve l’égalité des droits entre les tous les hommes et femmes, que le plus humble puisse devenir leader s’il en a les compétences. Comme l’Islam le prône, pour être le calife - le président, le chef, le roi- peu importe la condition sociale, du moment que vous disposez des aptitudes nécessaires, mais surtout d’une intégrité sans faille. Evidemment les contre-pouvoirs sont aussi adaptés à ce modèle, le calife qui est désigné sans limite dans le temps, peut aussi être destitué à n’importe quel moment. Il est même permis à un simple citoyen de faire cette démarche de destitution tant que cela est bien fondée, si nécessaire par la force de «l’épée». L’objet de ce texte n’étant pas le modèle de structure sociale et politique dans les sociétés musulmanes régit par la charî’a à l’époque des quatre -premiers- califes bien guidés (khoulafa î rashidine), j’invite nos lecteurs à étudier la vie des quatre compagnons qui ont assumé les lourdes charges du califat après la mort du Prophète. Il s'agit de Aboû Bakr Essaddîq, Omar Ibn El-Khattâb, Othmân Ibn Affâne et Ali Ibn Abî Tâleb. Pour ceux qui cherchent encore un modèle de société libre et équitable, ce dont la démocratie occidentale se targue et dans le même temps foule aux pieds toutes ses valeurs ‘’universelles’’. Etudier cette période de l’islam, donnera un aperçu objectif de ce que l’islam est réellement ainsi que le modèle de société juste et équitable qu’il prône.
Comparaison n’est certes pas raison, mais peut être parfois révélateur. L’Occident se targue de ses valeurs ‘’universelles’’ et au nom desquelles perpétue ses guerres, mais ces valeurs sont-elles universelles ?
Comparons ne serait-ce que le traitement infligés aux travailleurs immigrés et les citoyens d’origine étrangère dans le monde occidental et le statut de Dhimmi en terre d’Islam (Depuis la destruction du dernier califat ottoman, aucun pays musulman ne peut et n’applique la Charî’a pleinement).
Le statut de Dhimmi ou la condition d’immigré en occident, lequel des deux est le plus humain et plus juste ?
Entre autres mensonges régulièrement instillés par les ennemis de cette religion, on entend souvent des contre-vérité odieuses concernant le statut de ‘’Dhimmi’’ octroyé aux juifs et aux chrétiens en terre d’Islam. Faisons une comparaison objective entre le statut de ‘’dhimmi et les droits octroyés aux immigrés musulmans, même ce qui ont obtenu la nationalité. Avant même de démontrer que le statut de dhimmi était de loin meilleur que la situation de l’immigré, observez juste les sémantiques dans les deux cas sans faire la longue et fastidieuse liste des avantages sociaux économiques qu’octroyaient le statut de dhimmi. Le statut et la définition arabe de dhimmi exprime la notion de protection et de protégé, donc de bienveillance. Alors que le statut de l’immigré, voire celui du citoyen musulman; qui est et reste l’étranger, de part le vocable utilisé, il est dans l’imaginaire collectif à l’origine de tous les maux, être différent c’est de facto être suspect. Jugez en toute honnêteté intellectuelle et vous constaterez l’humanité du statut de Dhimmi et l’inhumanité de l’occident envers ses immigrés, souvent issus des anciennes colonies que l’occident pillât sans aucune vergogne, et continue de manière plus insidieuse via sa politique néo coloniale depuis la soi-disante décolonisation.
De la guerre contre le ‘’terrorisme islamiste’’ vers la guerre pour la ‘’démocratie’’
Il n’y a pas un modèle de démocratie mais de nombreux paradigmes de sociétés libres. Dans l’esprit de la majorité des citoyens il semble y avoir une confusion dans la définition de la nation, de la république et de la démocratie.
La démocratie selon les critères et valeurs occidentales et au nom desquels l’empire mène ses guerres est une chimère néoféodale. Nos dirigeants démocratiquement élus sont libres de faire ce que bon leur semble dans le cadre fixé par les critères de la globalisation économique et politique tout en donnant aux citoyens l’illusion du contraire. La démocratie doit rester un idéal de société vers lequel les hommes doivent tendre et non pas ce système démagogique, un moyen de gestion de la cité et non une fin. Alors même que la démocratie athénienne était bancale et inéquitable dans ses fondements, elle reste toujours la référence et la source d’inspiration de la démocratie occidentale. Les régimes occidentaux ont dévoyé l’idéal démocratique en faisant d’elle un système démagogique qui manipule ou fabrique l’opinion. Avant tout, la démocratie est une représentation utopique d’une société idéale vers laquelle tendre. Les régimes occidentaux en ont fait un dogme idéologique pervers, alors même que Platon, Aristote et bien d’autres illustres ont démontré par le passé les limites de la démocratie et ses risques d’instrumentalisations idéologiques.
Toujours dans l'imaginaire collectif, l'impérialisme est cette chose abjecte qui appartient à l'histoire, alors qu’en réalité l'humanité reste plus que jamais sous le joug d'un impérialisme dont l’hégémonie économique, culturelle et politique est sans commune mesure. Un empire est un triumvirat; l’union des forces économiques, militaires et politiques et n’est plus une république, qui est la chose publique. Toutefois un empire peut prendre l’apparence démocratique (exemple US). Jamais auparavant un empire n'avait pu s'étendre à ce point, être responsable d’autant de crimes contre l’humanité et de génocides. L’empire américain qui est aussi le prolongement de l’empire romain n'a jamais cessé de faire la guerre et d'étendre son hégémonie. Après avoir atteint son apogée, il empreinte la voie du déclin. Mais au lieu de péricliter et s’effondrer comme tous les empires, l'impérialisme américain se métamorphose et sous l'emprise de l'idéologie sioniste, effectue une transition perfide et sournoise.
Analyser « le printemps arabe » sous cet angle, il en ressort que c’est un épiphénomènes de la politique de domination globale sioniste.
Depuis la prétendue décolonisation au lendemain de la seconde guerre mondiale, une nouvelle forme de domination plus perfide mais tout aussi inhumaine avait été pensée par l’Occident non résigné à abandonner ses privilèges. Depuis cette soi-disante décolonisation, les peuples du Sud n’ont été dirigés que par la peur et la tyrannie, mais semble t-il que maintenant le seuil de tolérance ait été atteint. Afin de perdurer cette domination occidentale, des régimes corrompus vont se muer en régimes ‘’démocratiques’’, contrairement aux dictateurs dont la légitimité comme nous le voyons maintenant peut être contestée par le peuple. Alors les nouveaux dirigeants (toujours soumis à l’empire occidental) seront élus "démocratiquement" et auront la légitimité politique parce que plébiscités par des peuples croyant avoir remporté la révolution et choisi librement leurs dirigeants. Ces nouveaux gouvernants « démocrates » pourront perpétrer la même politique de soumission et de spoliation, continuer à trahir les intérêts de leur nation tout en donnant l’illusion que c’est la volonté des peuples, n’est-ce pas l’essence même de la démocratie occidentale; l’illusion et la démagogie ?
Le modèle turc ?
La liberté religieuse contre l’économie de marché, nouvelle doctrine US.
Comme je l’avais indiqué dans la première partie, nous voyons aujourd’hui l’influence du modèle islamique turc de l’AKP et son paradigme islamo-libéral comme mode de gouvernance. Il faut ici à nouveau rappeler pourquoi Erdogan a été le poulain des américano-sionistes en 2002 et pourquoi il n’a pas hésité à trahir Erbakan souverainiste et anti-sioniste avéré qui fin des années 1990 avait indiqué l’imminence d’une révolution islamique en Turquie et plus globalement dans le monde musulman, et que ces révolutions risquaient d’être sanglantes. Afin de dévoyer les aspirations de liberté religieuse des peuples turcs et contrôler l’ébullition des révoltes arabes à venir, le sionisme joua sa carte de la division dans le parti de Erbakan (première force d’opposition au régime kémaliste) afin d’écarter définitivement ce dernier pour le remplacer par Erdogan. Pour les citoyens turcs qui s’offusqueraient de mes propos, je les invitent à vérifier toutes mes affirmations qui sont disponibles via diverses sources sur internet ou dans la presse libre turque.
Comment et pourquoi Erdogan fut amené au pouvoir en lieu et place de musulmans non compromis ?
Erdogan commença subitement à briller dans tous les médias sionistes turcs (oui, oui la majorité des médias turcs sont la propriété de sionistes ou sous leur influence) qui quelques jours auparavant l’insultaient et le dénigraient encore. Que s’est-il donc passé pour que ces médias changent subitement leur attitude envers Erdogan ?
Erdogan avant de déclarer publiquement qu’il renonçait aux valeurs du parti qui firent sa notoriété et grâce auquel il accéda aux fonctions de maire d’Istanbul, avait rencontré des responsables de l’ ADL ( Anti diffamation league), puissant lobby sioniste aux Etats-unis. Erdogan selon ses propres affirmations aurait vendu son âme au diable, au sens figuré bien entendu, quoi que.. ? Il aurait tenu ces propos à Abullah Gül, (actuel président turc) sans doute dans un moment de lucidité, lorsqu’il refusa (avant de céder) de recevoir le prix du courage que l’ADL venait lui remettre comme prévu et organisé quelques mois auparavant par Abdullah Gül (formé par le département américain). Il aurait eut des remords avant d’accepter cette rencontre sur l’insistance de Gül, dira-t-il plus tard.
Lors d’une cérémonie officielle le 25 octobre 2007, Karen Hugues, sous-secrétaire d’État chargée de la Diplomatie publique [propagande] et des Affaires publiques [relations publiques], a déclaré : « Plus de 130 participants [à nos programmes depuis 1945] sont devenus les leaders de leurs pays, y compris l’actuel Premier ministre de Grande-Bretagne [Gordon Brown], le président de France [Nicolas Sarkozy] et le président de Turquie [Abdullah Gül] » Si la biographie de M. Brown est connue, c’est la première fois qu’un officiel états-unien reconnaît que MM. Sarkozy et Gül ont été formés par le département d’État, ce que les intéressés ont toujours cherché à masquer (source réseau voltaire)
De l’idéologie Kemaliste à L'islam « libéral » ou comment les régimes autoritaires et anti islam se muent en ‘’démocratie musulmane’’.
La Turquie comme laboratoire et futur modèle pour les peuples musulmans est une réalité historique. Pour comprendre le rôle central de la Turquie, il faut remonter au moins jusqu'à la première guerre mondiale et ses conséquences géopolitiques sur le monde musulman. Nous savons maintenant que la dislocation de "l'empire" Ottoman était née de la volonté sioniste et ses funestes desseins de partage du Proche et Moyen-Orient. L'objectif principal de la première guerre mondiale était donc de mettre fin au Califat et priver ainsi le monde musulman d'une gouvernance globale - même malade - combien nécessaire à son unité et à sa capacité de faire face aux agressions et à la division. D'ailleurs les malheurs et les souffrances des musulmans sont les conséquences directes de ce vide laissé par l’absence d’un chef spirituel et politique.
1923 naissance de la République « laïque » turque.
Mustafa Kemal dit Atatürk, sera le père fondateur de la république laïque et aussi le pourfendeur du Califat en 1925. Cet homme que les occidentaux considèrent encore comme un despote éclairé, était issu du rang des "Jeunes Turcs » fervents adeptes du sionisme international. "Ataturk" n'avait d'autre objectif que de détruire toute trace d'un passé ottoman (islamique) et de devenir un modèle laïc pour d'autre pays musulmans. Ainsi le kémalisme en plus d'être une idéologie qui sera exportée au Pakistan et en Tunisie, jeta aussi les fondements des futurs régimes autoritaires ou despotiques qui seraient en charge de contrôler les masses musulmanes égarées et éparpillées sans califat, sans autorité politique et spirituelle.
L'idéologie Kemaliste est en réalité largement inspiré de l'idéologie sioniste comme le nazisme et le fascisme et n’a eut cesse de combattre l’Islam. Le Kemalisme devait servir de modèle aux pays arabes « décolonisés ». Cette idéologie n'est que l'exaltation d'un nationalisme exacerbé, raciste et qui ne reconnaît aucun droit aux minorités, même si cette dernière décennie aura vu quelques changements significatifs, c'est tout le contraire d'un Califat ottoman soi-disant rétrograde (alors qu’il respectait les diversités ethniques, culturelles, qui acceptait d’autres religions en son sein). Le Kemalisme dénie toute différence et prône une uniformisation des croyances, des moeurs et des pensées; tous les ingrédients d’une dictature « éclairée ». Ce genre de régime autoritaire pouvait piétiner toutes les valeurs prônées et au nom desquelles les crimes occidentaux sont encore perpétrés sans que cela n’offusque l’Occident moraliste. Le kemalisme est aussi et surtout un régime militaire liberticide ennemi de la liberté d’opinion. Cette idéologie n’est pas morte et derrière l’apparente démocratie et la laïcité turque, elle empêche toute émancipation politique et l’armée reste toujours garante de la constitution.
Le rôle des peuples turcs dans le monde arabo musulman
Pourquoi certaines tribus turques sont des ardents défenseurs de l’Islam alors que d’autres en sont les pourfendeurs depuis près de quatorze siècles ? Rappelons ici que les nombreuses tribus turques n'ont pas toujours été et ne sont pas toutes musulmanes. Bien au contraire, certaines sont restées animistes, d’autres bouddhistes (les mongols), il y en a même une, la tribu Khazar qui s’est convertie au judaïsme que l’on nommera plus tard les Ashkénazes... A une période où les Khazars convertis au judaïsme, les Seldjoukides une autre tribu turque avant de se convertir à l'Islam servaient en tant que mercenaires pour le compte de sultans musulmans. Les Seldjoukides une fois convertis à l'Islam sont devenus les porte étendards de l’Islam, donnant naissance à l’empire puis au Califat ottoman par la suite. Le califat ottoman ne fut certes pas un modèle de gouvernance juste et équitable et n’a pas été entièrement conforme aux règles qu’exigeaient le rôle de califat, mais à une époque où les droits fondamentaux des peuples dans le monde chrétien n’existaient que très peu, le régime ottoman respectait tout de même les libertés individuelles et le droit des minorités.
L’histoire démontra que les turcs quelle que soient leurs tribus sont certes très courageux, mais aussi très belliqueux ayant une forte propension à faire la guerre. Seules les tribus converties à l’islam ont su se défaire de certaines de leurs tares belliqueuses et devenir ainsi des défenseurs courageux et honorables de la Oumma.
Même si des liens mystiques semblait encore relier tous les Turcs y compris les tribus converties au judaïsme, la promiscuité intellectuelle et culturelle entre les Turcs musulmans et juifs (Ashkénazes) se sont estompés depuis les exactions inhumaines contre Gaza et notamment depuis l'attaque du Mavi marmara, qui à jamais retournera l'opinion turque. En effet, les Turcs d’Anatolie pourtant musulmans, mais à cause d’une éducation kémaliste (donc anti arabe) appuyée par la propagande des médias sionistes aussi puissant en Turquie qu’en France ou aux USA, ont participé à forger l’opinion vers une détestation congénitale de tout ce qui pouvait être arabe y compris l’Islam. A quelque chose malheurs est bon, ainsi la Hasbara pourtant si efficace, même si elle dépensait des millions, ne pourra plus jamais nouer les liens définitivement rompus entre ses deux cousins, et c’est tant mieux !
Pour conclure sur une note positive et emplie d’espoir
Quels que soient les projets des ennemis de l’humanité, le vent de révolte ne s’arrêtera une fois la colère des peuples apaisée et leur souveraineté pleine et entière retrouvée. Les ennemis de l’humanité sont certes de fins stratèges, mais Dieu est le plus grand des stratèges et leurs plans criminels finiront tôt ou tard par se retourner contre eux. A chaque fois qu’ils s’acharnent contre l’Islam, ils ne font que le renforcer, chacun de leurs plans sert en fait à réaliser les desseins du Créateur, mais ils ne savent pas...
Avant de revenir sur la Turquie et son rôle dans les objectifs du ‘’Printemps arabe’’, j’aimerais rappeler quelques principes fondamentaux islamiques afin que nos lecteurs non initiés à cette religion comprennent les enjeux et aient une vision de cette religion qui n’est pas celle véhiculée par les masses médias aux services de la propagande sioniste.
Concernant la charî’a le Coran indique: « Juge donc parmi eux d’après ce que Dieu a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, loin de la vérité qui t’est venue. À chacun de vous, Nous avons assigné une voie (charî’a)et un plan à suivre. » « Puis Nous t’avons mis sur la voie (charî’a) de l’Ordre (une religion claire et parfaite). Suis-la donc et ne suis pas les passions de ceux qui ne savent pas. »
Sans aucun doute l’Islam n’est compatible ni avec le capitalisme et ses dérives idéologiques libérales, ni avec le communisme ainsi que toutes ses déclinaisons utopiste de société égalitaire. Cela étant posé, qu’est ce que l’Islam en dehors du fait que ce soit une religion monothéiste et communément admise comme telle, quelle est son message ?
Et si l’Islam était la voie du milieu, celle qui refuse tous les extrêmes et surtout les deux idéologies dominantes créées par l’élite mondialiste à l’origine de cette dichotomie; division et opposition de l’humanité pour nourrir des antagonismes factices ? Cette affirmation peut prêter à sourire certains, laisser indifférents ceux plongés dans leur torpeur onirique, voire enrager d’autres esprits occidentaux plus préoccupés par des considérations matérialistes que par la perception juste du monde dans lequel ils vivent. Mais est-ce pour autant aussi saugrenue que de penser que l'Islam puisse apporter le salut à l’humanité tout en préservant sa diversité culturelle et cultuelle, tout l’opposé de la mondialisation uniformisée ? L’Islam considère l’humanité comme un tout fraternel, alors que les idéologies surtout nationalistes, divisent et opposent les uns aux autres.
Les nationalismes ne sont pas l’apanage pour lutter contre l’empire mondialiste, peut-être les patriotismes ?
Les nationalismes sont des idéologies alors que le patriotisme sans chauvinisme est un sentiment sain et naturelle d’appartenance. On peut aimer sa patrie sans pour autant détester celle des autres. Les nationalismes exaltent les passions et aveuglent les sentiments, alors que le patriotisme peut nous anoblir pour l’amour que l’on porte à une juste cause, à une terre, une culture, une langue, une citoyenneté.
Tomber dans les travers des nationalismes c’est faire le jeu du sionisme et de la globalisation, cette affirmation peut paraître paradoxale, mais il n’en est rien. Certains esprits faibles voient les nationalismes comme l’apanage dans la lutte contre l’empire. Il est vrai que l’idée est séduisante; si chacun s’enferme chez lui, les portes seront fermées à la mondialisation. Mais il faut toujours se méfier des idées séduisantes, car souvent simplistes et démagogiques. Il suffit de voir notre clown national, comment il use et abuse de ce procédé simpliste pour tromper les citoyens français. Le plus dramatique c’est que cela fonctionne très bien sur une plèbe majoritairement ignorante, plus préoccupée à subvenir à ses besoins vitaux, vue le contexte social et économique, cette attitude est compréhensible et non blâmable.
Le libéralisme économique est-il compatible avec les monothéismes et particulièrement avec l’Islam ?
L’Islam comme toutes les religions à la base, n’est ni capitaliste, ni communiste. L’Islam est un mode de gouvernance qui intègre aussi bien des notions libérales que sociales. En dehors de la vision binaire du monde entre d’un côté le collectivisme et de l’autre l’individualisme, il existe un juste milieu que l’Islam propose. Dans le contexte socio-économique qui lui permet d’être en vigueur, la charî’a est un système de gouvernance dont la législation est la plus respectueuse des libertés individuelles, commerciales et cultuelles. Sauf que l’esprit occidental est tellement pollué par la propagande sioniste, qu’il lui est impossible d’entrevoir autre chose dans la charî’a que les mutilations et autres lapidations, alors que ces peines ne sont que purement dissuasives et quasiment impossible à appliquer. Ces pratiques imputées injustement à la Charî’a ne sont le fait de despotes et de tyrans qui sont aussi des négateurs, donc en rien musulman.
L’Islam à l’instar des autres religions, n’échappe pas aux interprétations individuelles et à la subjectivité personnelle, parce que nous sommes tous influencés par nos penchants naturels. Un homme emphatique qui a une appétence naturelle à la compassion et à l’altruisme, n’aura pas la tentation perverse d’interpréter les enseignement de sa religion selon ses intérêts propres, mais sera animé par la fraternité et la solidarité entre tous les hommes. A contrario, comme la majorité d’entre nous, le croyant hypocrite, aura tendance à toujours justifier sa perversion par l’instrumentalisation et la déformation de sa religion. C’est ainsi que nous retrouverons des musulmans, des chrétiens, des juifs et bien entendu des incroyants embrasser l’idéologie néo libérale et à trouver des affinités sentimentales avec le sionisme. Certains croyants ont même réussi à intégrer la maçonnerie et le sionisme à leur foi .
Qu’est-ce qui rend le commerce licite ou illicite ?
Certes, aucune religion monothéiste n’interdit le commerce, l’Islam l’encourage même et promeut la libre entreprise. Le néolibéralisme lui, s’est infiltré dans cette liberté religieuse pour promouvoir un système de libre échange non régulé. D’un point de vue anthropologique les bienfaits et les vertus du commerce ne sont plus à démontrer, puisqu’elle sera le principal moteur des échanges culturels, rapprocher les relations entre civilisations et leur enrichissement mutuel. Contrairement à ce que peuvent affirmer les islamophobes ou à l’idée largement répandue dans la croyance occidentale, l’Islam ne s’impose pas par la guerre ni la violence, elle inspire par la droiture et la sagesse de ses adeptes. C’est essentiellement grâce au commerce équitable et licite que cette religion a connu sa plus grande période d’expansion et a rayonnée. Dès lors que les musulmans ont cédé à l’appel du profit inéquitable et relégué les règles fondamentales du commerce licite au second plan , ils ont ainsi débuté leur déclin.
Les règles islamiques du commerce sont simples, car fondées sur les valeurs universelles de respect et d’équité à la base de tout échange juste et honnête. La règle première est que personne ne doit être lésé quelle que soit la nature de l’échange. Les spéculations, le commerce de l’argent, le prêt à intérêt et les bénéfices excessifs sont à l’origine d’une économie prédatrice. L’Islam a proscrit ces pratiques depuis plus de quatorze siècles. Aucun musulman n’est censé pratiquer ni la spéculation, ni le prêt usurier et ni faire des bénéfices exagérés. Les musulmans qui ont accepté la perversion du modèle libéral sont pour leur majorité ignorants de leur religion, car victimes de leur inconsistance et de leur penchant consumériste. Pourtant, une partie des élites intellectuelles et politiques du monde musulman tentent de dissoudre l’idéologie néo libérale à coup de contorsions sémantiques et d’interprétations « modernistes » du Coran. La Turquie de Erdogan est devenue l’archétype du modèle libéral musulman, qui a fait de sa religion un Islam ‘’calviniste’’. La même imposture que le Kemalisme en son temps, un futur modèle pour les pays arabes post-révolutionnaires.
L’origine des dérives libérales des religions ou plus exactement leurs interprétations erronées,voire la falsification de certains est uniquement dû à la cupidité de l’homme et à son avidité de pouvoir.
L’Islam enseigne que les trois religions monothéistes, ainsi que celles qui les ont précédées sont les commandements d’un seul et même Dieu Unique, Allah. Et toutes les religions enseignent originellement la même morale universelle et ont comme objectif de maîtriser entre autres vices l’avidité de l’homme. Mais à chaque fois qu’une nouvelle religion est révélée, l’avidité de l’homme le pousse à enfreindre les interdits qui l’empêchent de satisfaire certains vices. Presque tous les Livres saints ont subit une altération et ont été falsifiés par des hommes avides. Mais selon le Coran, parce que l’humanité serait sur son déclin et que ce serait le dernier Livre révélé, il y est fait mention d’une promesse divine qui indique que contrairement à tous les Livres envoyés, Allah jure de le protéger de toute altération et qu’Il le préserverait de toutes tentatives de falsification. Si effectivement cela s’avère vrai - ce en quoi tout musulman doit y croire, cela expliquerait l’acharnement obsessionnel contre cette religion, qui semble être le dernier bastion contre la mondialisation financière et culturelle.
Le judaïsme et le christianisme ont été altérés à cause du Veau d’Or (parabole de l’avidité). L’Islam oblige le respect de toutes les religions, pourtant c’est elle qui est aujourd’hui attaquée, présentée comme la plus barbare et la plus belliqueuse…
Pourquoi le Judaïsme est la seule religion a recevoir plus d’une dizaine de prophètes ? Les rabbins adorateurs du « Veau d’Or » ce que l’on nommait les pharisiens et sionistes aujourd’hui, vous diront que c’est parce que le judaïsme est la vraie religion, celle des ‘’zélés’’ et d’autres conneries du même genre. Mais l’Islam indique que c’est uniquement à cause de l’avidité et de l’entêtement des élites juives - les nuques raidies.
Depuis le premier prophète Adam et son fils Caïn, certains gènes sont inscrits dans le patrimoine génétique de l’humanité et que certains hommes cultivent l’avidité, mère de tous les vices, en lieu place de cultiver l’empathie; un impératif pour ne pas perdre notre part d’humanité. Adam serait responsable de notre penchant à aller vers l’illicite donc de notre libre arbitre aussi et Caïn des vices comme l’envie et de l’avidité. Partant de ce postulat théologique, on peut extrapoler et faire un certain parallèle entre les fondements du libéralisme économique, le prolongement du capitalisme qui était déjà une perversion en soit et qui exploite le côté naturellement cupide de l’homme.
Le néolibéralisme est un des nombreux visages du capitalisme qui n’est pas un modèle économique au service des citoyens comme doit en être sa vocation, mais un système vicié responsable de leur endettement et de leur ruine à terme. La pratique de la soumission par l’endettement est un phénomène qui remonte à l’antiquité, c’est une stratégie de guerre perfide et silencieuse.
Le capitalisme est à l’origine de la ruine des Etats, le libéralisme responsable de celle des peuples.
Le monde chrétien à adopté la spéculation, le commerce de l’argent et de l’usure après le schisme protestant et particulièrement avec Calvin, d’où mon allusion aux musulmans ‘’calvinistes’’. Le capitalisme est né avec le calvinisme. Le protestantisme et particulièrement le calvinisme ont participé à l'intégration du capitalisme dans les moeurs du monde chrétien.
Propagande tous azimuts
En Occident en général et particulièrement en sarkosie, à chaque fois qu’il s’agit d’occulter la réalité socio-économique, que la misère et la souffrance des citoyens deviennent trop évidentes, l’Islam et les musulmans sont injustement stigmatisés et outragés lâchement. Malgré toutes ces attaques lancinantes, les citoyens musulmans font preuve d’un calme remarquable en réagissant intelligemment, à l’extrême opposé de ce qui était escompté à travers cette abjecte politique raciste. La minorité la plus visible étant toujours utilisée comme boucs-émissaires à chaque fois que l’exécutif cherche à détourner l’opinion et à camoufler sa propre incurie. Ils sont l’objet de toutes les suspicions, leur loyauté envers la république est remise en cause, alors que les vrais traitres aux intérêts de la nation en sont à son sommet. Les musulmans sont présentés comme responsables de tous les maux de la société. Si les pouvoirs publics cherchaient à déclencher une guerre civile, ils ne s’y prendraient pas autrement. Tous ces spécialiste ‘’polymathes’’ qui ont un avis sur tout, et ces ‘’musulman-athés’’ ou dits laïcs (même si cela est intrinsèquement antinomique) qui n’ont surtout rien dans le crâne, arpentent les plateaux télé afin de nous dispenser leur omniscience ou leur expérience sans intérêt. Je ne partage pas l’opinion des musulmans qui ne reconnaissent pas aux non musulmans le droit de critiquer l’islam, voire l’insulter du moment que leur éducation le leur permet. Cependant, il tout à fait illégitime que tous ceux ou celles qui renient leur foi, à l’instar de cette pauvre égarée de Nadia EL Fani qui affirme son athéisme en bombant le torse de parler de l’islam. Qu’ils soient de culture islamique ou de parents musulmans ne leur donne aucune légitimité de préempter la parole des musulmans. Ils sont libres d’accepter ou non l’Islam, de vivre ou non selon ses rites. Que dire de son ‘’film reportage’’ « laïcité inch’allah », un navet qui n’a comme autre objectif que de dénigrer les musulmans tunisiens à un moment crucial de leur histoire.
Même si je ne partage pas la vision des partis musulmans comme Ennahda tunisien ou l’AKP turc (je m’en explique plus loin), il devient insupportable de voir des éhontés incultes s’en prendre de manière aussi basse à des intellectuels musulmans de la trempe du Dr Marzouk et d’autres qui ont au moins le mérite de leur sincérité, même si la voie choisie n’est pas la meilleure. Petit détail qui a son importance, l’émission est diffusée sur une chaîne publique, payée par les impôts, mais produite par une entreprise privée, donc commerciale. Et, que rajouter sur le journaleux qui sévit sur plusieurs chaînes publiques à la fois, le célèbre et non moins partisan, pour ne pas dire petit haineux,Yves Calvi ?
Le danger pour l’Occident ce ne sont pas les musulmans, mais le sionisme.
Il faut ouvrir un débat sur les dangers du sionisme et non sur l’Islam si l’on veut réellement comprendre les origines du mal dans ce pays à l’instar de tout l’Occident, gangréné par une idéologie perverse et délétère . Cette idéologie est pourtant à l’origine du terrorisme international et au moins de deux guerres mondiales.
Pourquoi le sionisme est-il la matrice des idéologies occidentales comme le communisme ou le capitalisme ?
N’en déplaise aux ignorants et aux haineux islamophobes, l’Islam est une religion de paix et de savoir, la démonstration n’est plus à faire. L’islam n’est pas une idéologie néfaste comme la propagande sioniste s’acharne à le démontrer en vain. L’idéologie sioniste est la plus raciste et la plus belliqueuse de toutes les idéologies, elle se sert du paravent de l’antisémitisme pour occulter ses propres fondements racistes tout en projetant sur l’Islam sa perversion anthropologique et sa dégénérescence morale. Contrairement à ce que peuvent affirmer ses plus vils adeptes, le sionisme ne représente nullement le judaïsme, mais bien l’obscure idéologie d’une élite dégénérée, apatride, sans foi ni loi. Même si majoritairement ses adeptes se revendiquent comme juifs, ils ne sont que des ignorants manipulés par cette idéologie qui pensent qu’elle défend leur « existence » et le devenir d’’’Israël ‘’. Ceux qui se revendiquent comme juif ne font que le jeu de cette idéologie qui n’hésitera pas à les sacrifier comme ce fut déjà le cas et que l’histoire officielle cherche à cacher à tout prix. Mais l’histoire à défaut de se répéter, parfois bégaie et ses conséquences sont encore plus terrible que par le passé.
En réalité, si les propagandistes sionistes s’acharnent tellement sur les musulmans, c’est uniquement pour écarter toute suspicion légitime et fondée contre leur idéologie, véritable et unique responsable du désordre national et plus généralement du chaos mondial.
Contrairement à la propagande véhiculée, est sioniste celui qui adhère au darwinisme social et à « l’esprit de Rome », c’est à dire celui qui accepte l’idée que le plus fort ou « l’élu » peut et doit disposer du plus faible. Cette aberration eugéniste veut transposer la sélection naturelle et la théorie de l’évolution du monde animal aux sociétés humaines. Le judaïsme et le sionisme sont antinomiques, faut-il encore savoir faire la différence entre idéologie et religion. Le sionisme est au judaïsme ce que le wahhabisme et d’autres sectes perverses chiites et sunnites sont à l’Islam. On ne peut insulter l’Islam à cause des aberrations de certaines sectes, comme on ne peut insulter le judaïsme (comme toutes les religions d’ailleurs) à causes des crimes du sionisme ou de fanatiques et autres extrémistes.
l’Islam et l’inversion accusatoire sioniste
Le sionisme utilise la stratégie qui consiste à détourner l’opinion des problèmes essentiels. Alors que toutes les religions sont la cible d’attaques et de critiques sournoises, particulièrement le christianisme et l’islam, cherche -t-on à faire oublier qu’une lecture pharisienne du judaïsme est haineuse, raciste et belliqueuse et que le réel danger réside dans cette perception erronée du judaïsme?
Nous savons que l’Islam étymologiquement vient de Salam; salut; paix. Le musulman, adepte de cette religion signifie le soumis. Le musulman se soumet à l’Islam (la paix qui mène à Dieu). Donc un musulman sincère qui ne se soumet à rien d’autre qu’au transcendant, est libéré de toute autre soumission et contingence. Ce qui fait de lui un homme libre, encore un paradoxe qui n’en est pas un en réalité.
La plaie de l’humanité n’est pas l’Islam ni aucune religion, ni le terrorisme extrémiste qui en découlerait non plus. Les malheurs de l’humanité résultent d’une idéologie dominante aussi vieille que l’humanité et qui motive toutes les élites mondiales. Nous sommes leurs serfs consentants, parce qu’aveuglés par leurs artifices, à force de vouloir ressembler à ceux qui nous martyrisent et nous exploitent, nous sommes devenus complètement abrutis par la fascination que nous leurs vouons. Alors même que l’objectif obscur de ces dégénérés est de réduire l’humanité à la seule fonction prolétarienne au sens romain et non marxiste - domestiqués afin de produire, de consommer et d’engendrer de manière planifiée selon les besoins des maîtres.
Pour le salut de l’humanité ce n’est pas contre l’Islam ni contre aucune religion qu’il faut lutter, mais bien contre l’idéologie élitiste dominante, qui existe depuis Rome et plus loin encore. Cet esprit de domination s’exprime aujourd’hui à travers l’international sionisme.
Pourquoi le sionisme est le principal danger
La source du sionisme ne vient pas seulement d’une perception du judaïsme altérée par l’esprit pharisien ou de l’esprit de Rome. Cet esprit de supériorité naît de la volonté de dominer l’autre, nous l’avons tous en nous. Cependant, La soumission au Transcendant nous incite à cultiver les bons sentiments comme l’empathie, l’amour et le respect de l’autre. Tout le contraire de l’esprit de domination que cultivent les élites ou les « élus ».
Imaginez un instant que dans le cadre d’une croyance stupide et archaïque, des parents (parce qu’ils auront eux aussi été éduqués dans cet esprit) inculquent à leurs progénitures l’idée qu’ils sont des rois et tous les autres (goy) ont été créés pour les servir, quel sera le futur des ces enfants ? Seront-ils psychologiquement sain ? Nous voyons aussi cette forme d’éducation dans les milieux élitistes (qu’ils soient juif, chrétien, musulman, athée). En plus de l’influence du milieu socio-économique dans lequel nous grandissons, il y a d’autre paramètres qui influencent notre futur et notre personnalité. Les choses ne sont pas toutes blanches ou toutes noires. Comme à l’accoutumé, il y a deux écoles de pensée occidentale qui ont chacune fixée leur vérité. D’un côté une vision eugéniste de l’humanité qui est aussi la matrice du sionisme, fondement idéologique du fascisme et du nazisme, de l’autre une vison égalitaire tout aussi dangereuse que le premier. Le problème fondamental est que nous ne sommes pas tous aptes à exécuter les mêmes tâches. Comme il y a des personnes plus à l’aise dans certains domaines plus que d’autres, il y a aussi des personnes prédisposées à devenir leader, à gouverner, grâce à la noblesse de leur personnalité et de leur intégrité morale et intellectuelle, et non à cause sa lignée, de sa couleur de peau ou de son rang social, et d’autres à être gouvernés, la majorité. On confond souvent élite et élitiste; une hiérarchie du pouvoir est nécessaire à toute société civilisée. L’égalité est devant le droit et non dans des considérations faussement ‘’humanistes’’ et féministes. Le féminisme, l’humanisme en tant qu’idéologie ne défendent les droits ni de la femme, ni de l’homme. Le féminisme est au droit de la femme, ce que le sionisme est au judaïsme: des idéologies néfastes qui divisent et opposent les un(e)s aux autres. J’invite les enragées féministes à étudier les droits de la femme dans l’Islam. Elles y verront comment l'Islam honore et respecte la femme et ses droits. Evidemment il est tellement facile de montrer en exemple les monarchies puritaines et autres dictatures pseudo musulmanes, donner une image toute autre des conditions de la femme musulmane, mais faut-il aussi leur rappeler que ces monarchies puritaines ont été placées et encore maintenues à bout de bras par l’Occident sous influence sioniste? Que le sionisme finance aussi tous leurs mouvements pseudo humaniste et pseudo féministe. Nous voyons tous les dégâts occasionnés aujourd’hui, les unes détruisant les familles et particulièrement musulmanes, les autres au nom des droits de l’homme continuent à bombarder les pays évidemment musulmans.
Une société civilisée sans élite est condamnée à l’anarchie. Cependant, cela ne veut pas dire hiérarchisée de manière étanche ou en système de caste, mais un système qui préserve l’égalité des droits entre les tous les hommes et femmes, que le plus humble puisse devenir leader s’il en a les compétences. Comme l’Islam le prône, pour être le calife - le président, le chef, le roi- peu importe la condition sociale, du moment que vous disposez des aptitudes nécessaires, mais surtout d’une intégrité sans faille. Evidemment les contre-pouvoirs sont aussi adaptés à ce modèle, le calife qui est désigné sans limite dans le temps, peut aussi être destitué à n’importe quel moment. Il est même permis à un simple citoyen de faire cette démarche de destitution tant que cela est bien fondée, si nécessaire par la force de «l’épée». L’objet de ce texte n’étant pas le modèle de structure sociale et politique dans les sociétés musulmanes régit par la charî’a à l’époque des quatre -premiers- califes bien guidés (khoulafa î rashidine), j’invite nos lecteurs à étudier la vie des quatre compagnons qui ont assumé les lourdes charges du califat après la mort du Prophète. Il s'agit de Aboû Bakr Essaddîq, Omar Ibn El-Khattâb, Othmân Ibn Affâne et Ali Ibn Abî Tâleb. Pour ceux qui cherchent encore un modèle de société libre et équitable, ce dont la démocratie occidentale se targue et dans le même temps foule aux pieds toutes ses valeurs ‘’universelles’’. Etudier cette période de l’islam, donnera un aperçu objectif de ce que l’islam est réellement ainsi que le modèle de société juste et équitable qu’il prône.
Comparaison n’est certes pas raison, mais peut être parfois révélateur. L’Occident se targue de ses valeurs ‘’universelles’’ et au nom desquelles perpétue ses guerres, mais ces valeurs sont-elles universelles ?
Comparons ne serait-ce que le traitement infligés aux travailleurs immigrés et les citoyens d’origine étrangère dans le monde occidental et le statut de Dhimmi en terre d’Islam (Depuis la destruction du dernier califat ottoman, aucun pays musulman ne peut et n’applique la Charî’a pleinement).
Le statut de Dhimmi ou la condition d’immigré en occident, lequel des deux est le plus humain et plus juste ?
Entre autres mensonges régulièrement instillés par les ennemis de cette religion, on entend souvent des contre-vérité odieuses concernant le statut de ‘’Dhimmi’’ octroyé aux juifs et aux chrétiens en terre d’Islam. Faisons une comparaison objective entre le statut de ‘’dhimmi et les droits octroyés aux immigrés musulmans, même ce qui ont obtenu la nationalité. Avant même de démontrer que le statut de dhimmi était de loin meilleur que la situation de l’immigré, observez juste les sémantiques dans les deux cas sans faire la longue et fastidieuse liste des avantages sociaux économiques qu’octroyaient le statut de dhimmi. Le statut et la définition arabe de dhimmi exprime la notion de protection et de protégé, donc de bienveillance. Alors que le statut de l’immigré, voire celui du citoyen musulman; qui est et reste l’étranger, de part le vocable utilisé, il est dans l’imaginaire collectif à l’origine de tous les maux, être différent c’est de facto être suspect. Jugez en toute honnêteté intellectuelle et vous constaterez l’humanité du statut de Dhimmi et l’inhumanité de l’occident envers ses immigrés, souvent issus des anciennes colonies que l’occident pillât sans aucune vergogne, et continue de manière plus insidieuse via sa politique néo coloniale depuis la soi-disante décolonisation.
De la guerre contre le ‘’terrorisme islamiste’’ vers la guerre pour la ‘’démocratie’’
Il n’y a pas un modèle de démocratie mais de nombreux paradigmes de sociétés libres. Dans l’esprit de la majorité des citoyens il semble y avoir une confusion dans la définition de la nation, de la république et de la démocratie.
La démocratie selon les critères et valeurs occidentales et au nom desquels l’empire mène ses guerres est une chimère néoféodale. Nos dirigeants démocratiquement élus sont libres de faire ce que bon leur semble dans le cadre fixé par les critères de la globalisation économique et politique tout en donnant aux citoyens l’illusion du contraire. La démocratie doit rester un idéal de société vers lequel les hommes doivent tendre et non pas ce système démagogique, un moyen de gestion de la cité et non une fin. Alors même que la démocratie athénienne était bancale et inéquitable dans ses fondements, elle reste toujours la référence et la source d’inspiration de la démocratie occidentale. Les régimes occidentaux ont dévoyé l’idéal démocratique en faisant d’elle un système démagogique qui manipule ou fabrique l’opinion. Avant tout, la démocratie est une représentation utopique d’une société idéale vers laquelle tendre. Les régimes occidentaux en ont fait un dogme idéologique pervers, alors même que Platon, Aristote et bien d’autres illustres ont démontré par le passé les limites de la démocratie et ses risques d’instrumentalisations idéologiques.
Toujours dans l'imaginaire collectif, l'impérialisme est cette chose abjecte qui appartient à l'histoire, alors qu’en réalité l'humanité reste plus que jamais sous le joug d'un impérialisme dont l’hégémonie économique, culturelle et politique est sans commune mesure. Un empire est un triumvirat; l’union des forces économiques, militaires et politiques et n’est plus une république, qui est la chose publique. Toutefois un empire peut prendre l’apparence démocratique (exemple US). Jamais auparavant un empire n'avait pu s'étendre à ce point, être responsable d’autant de crimes contre l’humanité et de génocides. L’empire américain qui est aussi le prolongement de l’empire romain n'a jamais cessé de faire la guerre et d'étendre son hégémonie. Après avoir atteint son apogée, il empreinte la voie du déclin. Mais au lieu de péricliter et s’effondrer comme tous les empires, l'impérialisme américain se métamorphose et sous l'emprise de l'idéologie sioniste, effectue une transition perfide et sournoise.
Analyser « le printemps arabe » sous cet angle, il en ressort que c’est un épiphénomènes de la politique de domination globale sioniste.
Depuis la prétendue décolonisation au lendemain de la seconde guerre mondiale, une nouvelle forme de domination plus perfide mais tout aussi inhumaine avait été pensée par l’Occident non résigné à abandonner ses privilèges. Depuis cette soi-disante décolonisation, les peuples du Sud n’ont été dirigés que par la peur et la tyrannie, mais semble t-il que maintenant le seuil de tolérance ait été atteint. Afin de perdurer cette domination occidentale, des régimes corrompus vont se muer en régimes ‘’démocratiques’’, contrairement aux dictateurs dont la légitimité comme nous le voyons maintenant peut être contestée par le peuple. Alors les nouveaux dirigeants (toujours soumis à l’empire occidental) seront élus "démocratiquement" et auront la légitimité politique parce que plébiscités par des peuples croyant avoir remporté la révolution et choisi librement leurs dirigeants. Ces nouveaux gouvernants « démocrates » pourront perpétrer la même politique de soumission et de spoliation, continuer à trahir les intérêts de leur nation tout en donnant l’illusion que c’est la volonté des peuples, n’est-ce pas l’essence même de la démocratie occidentale; l’illusion et la démagogie ?
Le modèle turc ?
La liberté religieuse contre l’économie de marché, nouvelle doctrine US.
Comme je l’avais indiqué dans la première partie, nous voyons aujourd’hui l’influence du modèle islamique turc de l’AKP et son paradigme islamo-libéral comme mode de gouvernance. Il faut ici à nouveau rappeler pourquoi Erdogan a été le poulain des américano-sionistes en 2002 et pourquoi il n’a pas hésité à trahir Erbakan souverainiste et anti-sioniste avéré qui fin des années 1990 avait indiqué l’imminence d’une révolution islamique en Turquie et plus globalement dans le monde musulman, et que ces révolutions risquaient d’être sanglantes. Afin de dévoyer les aspirations de liberté religieuse des peuples turcs et contrôler l’ébullition des révoltes arabes à venir, le sionisme joua sa carte de la division dans le parti de Erbakan (première force d’opposition au régime kémaliste) afin d’écarter définitivement ce dernier pour le remplacer par Erdogan. Pour les citoyens turcs qui s’offusqueraient de mes propos, je les invitent à vérifier toutes mes affirmations qui sont disponibles via diverses sources sur internet ou dans la presse libre turque.
Comment et pourquoi Erdogan fut amené au pouvoir en lieu et place de musulmans non compromis ?
Erdogan commença subitement à briller dans tous les médias sionistes turcs (oui, oui la majorité des médias turcs sont la propriété de sionistes ou sous leur influence) qui quelques jours auparavant l’insultaient et le dénigraient encore. Que s’est-il donc passé pour que ces médias changent subitement leur attitude envers Erdogan ?
Erdogan avant de déclarer publiquement qu’il renonçait aux valeurs du parti qui firent sa notoriété et grâce auquel il accéda aux fonctions de maire d’Istanbul, avait rencontré des responsables de l’ ADL ( Anti diffamation league), puissant lobby sioniste aux Etats-unis. Erdogan selon ses propres affirmations aurait vendu son âme au diable, au sens figuré bien entendu, quoi que.. ? Il aurait tenu ces propos à Abullah Gül, (actuel président turc) sans doute dans un moment de lucidité, lorsqu’il refusa (avant de céder) de recevoir le prix du courage que l’ADL venait lui remettre comme prévu et organisé quelques mois auparavant par Abdullah Gül (formé par le département américain). Il aurait eut des remords avant d’accepter cette rencontre sur l’insistance de Gül, dira-t-il plus tard.
Lors d’une cérémonie officielle le 25 octobre 2007, Karen Hugues, sous-secrétaire d’État chargée de la Diplomatie publique [propagande] et des Affaires publiques [relations publiques], a déclaré : « Plus de 130 participants [à nos programmes depuis 1945] sont devenus les leaders de leurs pays, y compris l’actuel Premier ministre de Grande-Bretagne [Gordon Brown], le président de France [Nicolas Sarkozy] et le président de Turquie [Abdullah Gül] » Si la biographie de M. Brown est connue, c’est la première fois qu’un officiel états-unien reconnaît que MM. Sarkozy et Gül ont été formés par le département d’État, ce que les intéressés ont toujours cherché à masquer (source réseau voltaire)
De l’idéologie Kemaliste à L'islam « libéral » ou comment les régimes autoritaires et anti islam se muent en ‘’démocratie musulmane’’.
La Turquie comme laboratoire et futur modèle pour les peuples musulmans est une réalité historique. Pour comprendre le rôle central de la Turquie, il faut remonter au moins jusqu'à la première guerre mondiale et ses conséquences géopolitiques sur le monde musulman. Nous savons maintenant que la dislocation de "l'empire" Ottoman était née de la volonté sioniste et ses funestes desseins de partage du Proche et Moyen-Orient. L'objectif principal de la première guerre mondiale était donc de mettre fin au Califat et priver ainsi le monde musulman d'une gouvernance globale - même malade - combien nécessaire à son unité et à sa capacité de faire face aux agressions et à la division. D'ailleurs les malheurs et les souffrances des musulmans sont les conséquences directes de ce vide laissé par l’absence d’un chef spirituel et politique.
1923 naissance de la République « laïque » turque.
Mustafa Kemal dit Atatürk, sera le père fondateur de la république laïque et aussi le pourfendeur du Califat en 1925. Cet homme que les occidentaux considèrent encore comme un despote éclairé, était issu du rang des "Jeunes Turcs » fervents adeptes du sionisme international. "Ataturk" n'avait d'autre objectif que de détruire toute trace d'un passé ottoman (islamique) et de devenir un modèle laïc pour d'autre pays musulmans. Ainsi le kémalisme en plus d'être une idéologie qui sera exportée au Pakistan et en Tunisie, jeta aussi les fondements des futurs régimes autoritaires ou despotiques qui seraient en charge de contrôler les masses musulmanes égarées et éparpillées sans califat, sans autorité politique et spirituelle.
L'idéologie Kemaliste est en réalité largement inspiré de l'idéologie sioniste comme le nazisme et le fascisme et n’a eut cesse de combattre l’Islam. Le Kemalisme devait servir de modèle aux pays arabes « décolonisés ». Cette idéologie n'est que l'exaltation d'un nationalisme exacerbé, raciste et qui ne reconnaît aucun droit aux minorités, même si cette dernière décennie aura vu quelques changements significatifs, c'est tout le contraire d'un Califat ottoman soi-disant rétrograde (alors qu’il respectait les diversités ethniques, culturelles, qui acceptait d’autres religions en son sein). Le Kemalisme dénie toute différence et prône une uniformisation des croyances, des moeurs et des pensées; tous les ingrédients d’une dictature « éclairée ». Ce genre de régime autoritaire pouvait piétiner toutes les valeurs prônées et au nom desquelles les crimes occidentaux sont encore perpétrés sans que cela n’offusque l’Occident moraliste. Le kemalisme est aussi et surtout un régime militaire liberticide ennemi de la liberté d’opinion. Cette idéologie n’est pas morte et derrière l’apparente démocratie et la laïcité turque, elle empêche toute émancipation politique et l’armée reste toujours garante de la constitution.
Le rôle des peuples turcs dans le monde arabo musulman
Pourquoi certaines tribus turques sont des ardents défenseurs de l’Islam alors que d’autres en sont les pourfendeurs depuis près de quatorze siècles ? Rappelons ici que les nombreuses tribus turques n'ont pas toujours été et ne sont pas toutes musulmanes. Bien au contraire, certaines sont restées animistes, d’autres bouddhistes (les mongols), il y en a même une, la tribu Khazar qui s’est convertie au judaïsme que l’on nommera plus tard les Ashkénazes... A une période où les Khazars convertis au judaïsme, les Seldjoukides une autre tribu turque avant de se convertir à l'Islam servaient en tant que mercenaires pour le compte de sultans musulmans. Les Seldjoukides une fois convertis à l'Islam sont devenus les porte étendards de l’Islam, donnant naissance à l’empire puis au Califat ottoman par la suite. Le califat ottoman ne fut certes pas un modèle de gouvernance juste et équitable et n’a pas été entièrement conforme aux règles qu’exigeaient le rôle de califat, mais à une époque où les droits fondamentaux des peuples dans le monde chrétien n’existaient que très peu, le régime ottoman respectait tout de même les libertés individuelles et le droit des minorités.
L’histoire démontra que les turcs quelle que soient leurs tribus sont certes très courageux, mais aussi très belliqueux ayant une forte propension à faire la guerre. Seules les tribus converties à l’islam ont su se défaire de certaines de leurs tares belliqueuses et devenir ainsi des défenseurs courageux et honorables de la Oumma.
Même si des liens mystiques semblait encore relier tous les Turcs y compris les tribus converties au judaïsme, la promiscuité intellectuelle et culturelle entre les Turcs musulmans et juifs (Ashkénazes) se sont estompés depuis les exactions inhumaines contre Gaza et notamment depuis l'attaque du Mavi marmara, qui à jamais retournera l'opinion turque. En effet, les Turcs d’Anatolie pourtant musulmans, mais à cause d’une éducation kémaliste (donc anti arabe) appuyée par la propagande des médias sionistes aussi puissant en Turquie qu’en France ou aux USA, ont participé à forger l’opinion vers une détestation congénitale de tout ce qui pouvait être arabe y compris l’Islam. A quelque chose malheurs est bon, ainsi la Hasbara pourtant si efficace, même si elle dépensait des millions, ne pourra plus jamais nouer les liens définitivement rompus entre ses deux cousins, et c’est tant mieux !
Pour conclure sur une note positive et emplie d’espoir
Quels que soient les projets des ennemis de l’humanité, le vent de révolte ne s’arrêtera une fois la colère des peuples apaisée et leur souveraineté pleine et entière retrouvée. Les ennemis de l’humanité sont certes de fins stratèges, mais Dieu est le plus grand des stratèges et leurs plans criminels finiront tôt ou tard par se retourner contre eux. A chaque fois qu’ils s’acharnent contre l’Islam, ils ne font que le renforcer, chacun de leurs plans sert en fait à réaliser les desseins du Créateur, mais ils ne savent pas...
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