Sarkozy traite Netanyahu de "menteur" en privé devant Obama
le 08.11.11 | 12h33
Nicolas Sarkozy a traité le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de...
Nicolas Sarkozy a traité le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de "menteur" lors d'une conversation privée, le 3 novembre au G20 à Cannes, avec Barack Obama, qui a répondu devoir "traiter avec lui tous les jours", affirme le site internet Arrêt sur images.
"Je ne peux plus le voir, c'est un menteur", a lancé le président français. "Tu en as marre de lui, mais moi, je dois traiter avec lui tous les jours !", a rétorqué son homologue américain, selon le site spécialisé dans l'analyse des médias, qui rapporte leurs propos sans préciser s'il existe un enregistrement sonore de ces déclarations.
L'échange Sarkozy-Obama, qui s'est tenu à huis clos, aurait dû rester confidentiel mais est parvenu aux oreilles de journalistes de façon fortuite, selon Arrêt sur images.
L'organisation ayant remis aux médias avec un peu d'avance les boîtiers permettant la traduction de la conférence de presse Obama-Sarkozy, certains journalistes y ont branché rapidement des casques ou oreillettes de téléphone portable, réussissant à capter quelques échos de la conversation privée, selon le site.
Interrogés par l'AFP, plusieurs journalistes ont confirmé ces propos.
"Je suis au courant du buzz. Il faut voir quelle est la réalité de la chose. Je n'en ai pas la moindre idée. Je ne veux pas intervenir là-dessus. On est sur du buzz", a réagi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero, interrogé lors d'un point-presse, et renvoyant les journalistes sur la présidence de la République pour qu'elle "confirme ou démente" ces propos.
"Tout cela nous fait perdre de vue l'essentiel. Tout ce que nous voulons c'est continuer à travailler pour que les choses avancent parce que les choses n'avancent pas" en faveur de la paix au Proche-orient, a ajouté M. Valero, précisant n'avoir pas connaissance de réactions jusqu'ici.
En Israël, le bureau de M. Netanyahu s'est dans l'immédiat abstenu de toute réaction, de même que le ministère israélien des Affaires étrangères.
Le correspondant de la radio publique israélienne en France, Gideon Kutz, qui a couvert le sommet de Cannes, a de son côté indiqué que ses collègues qui ont eu vent des propos privés échangés par MM. Sarkozy et Obama étaient convenus de ne pas en faire état "par correction et pour ne pas embarrasser le service de presse" de l'Elysée.
Arrêt sur images affirme encore, sans citer de déclarations précises, que Barack Obama aurait reproché à Nicolas Sarkozy lors de cet entretien de ne pas l'avoir prévenu que la France allait voter en faveur de l'adhésion de la Palestine à l'Unesco, alors que les Etats-Unis y étaient fermement opposés.
"Je ne peux plus le voir, c'est un menteur", a lancé le président français. "Tu en as marre de lui, mais moi, je dois traiter avec lui tous les jours !", a rétorqué son homologue américain, selon le site spécialisé dans l'analyse des médias, qui rapporte leurs propos sans préciser s'il existe un enregistrement sonore de ces déclarations.
L'échange Sarkozy-Obama, qui s'est tenu à huis clos, aurait dû rester confidentiel mais est parvenu aux oreilles de journalistes de façon fortuite, selon Arrêt sur images.
L'organisation ayant remis aux médias avec un peu d'avance les boîtiers permettant la traduction de la conférence de presse Obama-Sarkozy, certains journalistes y ont branché rapidement des casques ou oreillettes de téléphone portable, réussissant à capter quelques échos de la conversation privée, selon le site.
Interrogés par l'AFP, plusieurs journalistes ont confirmé ces propos.
"Je suis au courant du buzz. Il faut voir quelle est la réalité de la chose. Je n'en ai pas la moindre idée. Je ne veux pas intervenir là-dessus. On est sur du buzz", a réagi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero, interrogé lors d'un point-presse, et renvoyant les journalistes sur la présidence de la République pour qu'elle "confirme ou démente" ces propos.
"Tout cela nous fait perdre de vue l'essentiel. Tout ce que nous voulons c'est continuer à travailler pour que les choses avancent parce que les choses n'avancent pas" en faveur de la paix au Proche-orient, a ajouté M. Valero, précisant n'avoir pas connaissance de réactions jusqu'ici.
En Israël, le bureau de M. Netanyahu s'est dans l'immédiat abstenu de toute réaction, de même que le ministère israélien des Affaires étrangères.
Le correspondant de la radio publique israélienne en France, Gideon Kutz, qui a couvert le sommet de Cannes, a de son côté indiqué que ses collègues qui ont eu vent des propos privés échangés par MM. Sarkozy et Obama étaient convenus de ne pas en faire état "par correction et pour ne pas embarrasser le service de presse" de l'Elysée.
Arrêt sur images affirme encore, sans citer de déclarations précises, que Barack Obama aurait reproché à Nicolas Sarkozy lors de cet entretien de ne pas l'avoir prévenu que la France allait voter en faveur de l'adhésion de la Palestine à l'Unesco, alors que les Etats-Unis y étaient fermement opposés.
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