Honte à tous musulmans qui ont laissé la Libye tomber entre les mains de la barbarie impérialiste.

UN RÉSISTANT ANTI-MAÇONNIQUE ET ANTI-MONDIALISTE.

lundi 17 octobre 2011

Il y’a 50 ans, la France a commis un crime d’état contre des algériens

Il y’a 50 ans, la France a commis un crime d’état contre des algériens

Il y a 50 ans, la France « des droits de l’homme qui prône la liberté, la fraternité et l’égalité », a réprimé dans le sang des algériens qui manifestaient pacifiquement et les a jetés de sang froid, par milliers , dans la seine sous les ordres du sinistre Maurice Papon alors préfet de police en cette date du 17 octobre 1961. La commémoration de cet événement cette année ; a fait réagir beaucoup de français à l’instar des organisateurs de la « quatrième édition du Maghreb des films », une manifestation dédiée au cinéma d'Afrique du Nord qui se tient actuellement et ce jusqu’au 25 octobre dans plusieurs villes de France, et qui rend hommage aux victimes du 17 octobre 1961. Deux longs métrages "événements", au Forum des images à Paris : "Octobre à Paris", de Jacques Panijel, tourné dans la clandestinité à l'époque, interdit et jamais diffusé jusqu'à aujourd'hui, et "Ici on noie les Algériens" de Yasmina Adi, qui fait une analyse contemporaine des événements.



Il y’a 50 ans, la France a commis un crime d’état contre des algériens
Le film de Jacques Panijel est précédé d'"A propos d'octobre", une préface réalisée par Mehdi Lallaoui. Elle donne la parole à différents acteurs, journalistes, écrivains et à l'historien Gilles Manceron, auteur de "La triple occultation d'un massacre" qui vient de paraître aux éditions La découverte précédé du "17 octobre des Algériens" des journalistes Marcel et Paulette Péju. Pour rappel l'historien Gilles Manceron, vient de publier aussi un nouvel ouvrage « Le 17 octobre 1961 par les textes sur les massacres des Algériens à Paris » dans lequel il pose l’exigence que ce crime d’Etat soit enfin reconnu comme tel par la France officielle et condamné. Dans sa préface, il affirme que le couvre-feu discriminatoire, décidé le 5 octobre à l’encontre des Algériens, est « emblématique de l’hypocrisie et du double langage qui ont caractérisé toute la période coloniale ». « Car Maurice Papon a informé, ce 5 octobre, tous les personnels de la police d’un « couvre-feu pour les Français musulmans d’Algérie », mais le communiqué qui a été rendu public le lendemain, approuvé par le ministre de l’Intérieur, Roger Frey, n’a pas repris le terme de couvre-feu", écrit-il, ajoutant que « pour éviter de formuler une interdiction s’adressant à une partie de la population sur un critère ethnique, qui était en contradiction avec les principes fondamentaux de la Constitution républicaine, il a déguisé l’interdiction de circuler sous la forme d’un simple conseil ». L’ouvrage Le 17 octobre 1961 par les textes a été édité avec la coordination de « Sortir du colonialisme », une association qui organise chaque année « la Semaine anticoloniale » consistant en un ensemble d’actions et de manifestations pour contester la « réhabilitation rampante » de l’idéologie coloniale, concrétisée par la loi du 23 février 2005 qui souligne « le rôle positif » de la colonisation. Dans l’encyclopédie Wikipédia nous avons pu relever des actions de mobilisations aussi importantes que les précédentes au fil des années, que nous citons dans une chronologie historique dans ce qui suit : En 1961, Paulette Péju fut mandatée par le FLN pour rédiger rapidement un récit détaillé des évènements d'octobre. Ce projet prit d'abord la forme d'un recueil d'articles de presse, Les ratonnades d'octobre publié chez Maspéro mais rapidement interdit à la vente. Il faut attendre 1985 pour voir apparaître le premier livre important, que l'on doit à Michel Levine, Les Ratonnades d'octobre: un meurtre collectif à Paris en 1961. Ce livre, pratiquement ignoré des critiques et du public lors de sa parution avait été précédé en 1984 d'un roman de l'écrivain Didier Daeninck « Meurtres pour mémoire » qui évoque sans le nommer Maurice Papon, en liant un ancien collaborateur au massacre de 1961.Cette même année, immédiatement après les évènements, un membre du comité Maurice Audin, Jacques Panijel, tourne un film à partir de témoignages des victimes. Ce film, intitulé Octobre à Paris, est projeté clandestinement dans quelques salles parisiennes. Il n'obtiendra son visa d'exploitation qu'en 1973, et sortira enfin dans les salles en Octobre 2011, pour le cinquantième anniversaire du massacre. En 1986, Ali Haroun, l'un des cinq membres du comité fédéral de la Fédération de France du FLN, publie La 7e Wilaya qui donne des informations sur la Fédération de France et notamment sur la journée du 17 octobre. L'année suivante, Mohamed Harbi, lui aussi ancien membre fédéral, publie dans la revue Sou'al d'autres documents provenant du FLN et concernant l'organisation de la journée du 17. En 1991, paraît la La Bataille de Paris, 17 octobre 1961 de Jean-luc Einaudi que House et Mac Master auteurs britanniques qualifient de « travail le plus remarquable et le plus influent de tous ceux publiés à cette date sur les évènements. Einaudi qui n'a pas eu accès aux archives de la police a pu exhumer un certain nombre d'informations nouvelles à partir des archives d'Ali Haroun et du recueil de témoignages tant français qu'étrangers. Le procès très médiatisé de Maurice Papon qui se déroule entre octobre 1997 et avril 1998 provoque un regain d'intérêt pour les évènements d'octobre auxquels l'accusé avait été mêlé de près. Bien que les faits reprochés à Papon portent strictement sur la période de l'occupation, Einaudi est appelé à témoigner sur le rôle de Papon sur les violences de 1961. La publicité entourant le procès amène alors le ministre de l'intérieur Jean pierre Chevènement à créer une commission chargée d'examiner les archives de la police sous la présidence de Dieudonné Mandelkern qui remet son rapport à la presse en mai 1998. Trois historiens dont Jean-Paul Brunet sont alors autorisés à accéder aux documents originaux contenus dans les archives Le 3 juin 1998, la ministre de la justice Elisabeth Guigou crée, pour examiner les archives judiciaires, une autre commission d'enquête dirigée par Jean Géronimi. L'exploitation de ces archives permet à Jean-Paul Brunet de publier en 1999 « Police contre le FLN ». En février 1999, Maurice Papon intente une action en diffamation contre Einaudi pour un article paru le 20 mai 1998, dans Le Monde, où Jean-Luc Einaudi écrit : « Je persiste et signe. En octobre 1961, il y eut à Paris un massacre perpétré par des forces de l’ordre agissant sous les ordres de Maurice Papon ». L'ancien préfet de police perd son procès en mars 1999 et c'est avec ce dernier que le massacre du 17 octobre revient véritablement sur le devant de la scène médiatique. Le 17 octobre 2001, quarante ans, jour pour jour, après les faits, le maire de Paris, le socialiste Bertrand Delanoë, inaugure la plaque commémorative sur le pont Saint-Michel. Aucun représentant de la droite municipale ne désira participer à la célébration. Le jour même, l'après-midi, à l’assemblée nationale, le secrétaire d'État à la Défense chargé des anciens combattants Jacques Floch évoqua notamment à propos des événements du 17 octobre « un couvre-feu appliqué sur la base du faciès ». La plupart des députés RPR et de Démocratie libérale, ont alors quitté l'Assemblée nationale, critiquant la « récupération politique » d'un tel événement. A Nanterre (d'où partirent de nombreux algériens), « l'année de l'Algérie à Nanterre », animée par Gérard Perreau-Bezouille, aboutira, en relation avec l'activité des associations (Les oranges, Nanterre 2000...) et de citoyens (M'hamed Kaki, Yacine Djaziri, Daniel Brichot...) à la commémoration chaque année du Massacre et à la pose d'une plaque. Malgré cette évolution siçgnificative dans le processus de reconnaissance de ce crime d’état, Sarkozy n’en souffle pas un mot. Il est incapable de rendre hommage à ces gens qui ont pourtant mené une manifestation pacifique. C’’est indigne de quelqu’un qui connait bien l’holocauste mais renie contre vents et marrées,l’histoire en ignorant la mémoire d’un peuple

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