Témoignages d’un juif natif d’Oran sur la guerre d’Algérie
APRES BERNARD-HENRI LEVY C’EST PAUL BEN AÏM AVEC ‘’L’ALGERIE FRANÇAISE’’
Paul Ben Aïm vient de publier « Algérie française 1926-1962 ». Il s’agit d’un recueil de textes portant sur des événements vécus par les habitants d’Oran, sa ville natale, notamment la période de Vichy le débarquement américain à Arzew le 8 novembre 1942 et les derniers mois de la guerre d’Algérie.
Un recueil de 72 pages édité à Paris chez l’éditeur ‘’The book Edition’’ sortie le 1er novembre dernier qui coïncide avec le 57ème anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale. L’auteur (PB) de « Algérie française 1926-1962 » est un juif d’Algérie né à Oran, veut rapporter est un témoignage sur les 36 dernières années de l’Algérie française, sur sa perception, dès l’enfance, des tensions intercommunautaires, tensions selon l’auteur qui ont atteint des sommets en 1940 avec la promulgation des décrets racistes de Vichy. C’est, entre autres, le récit du débarquement américain du 8 novembre 1942, à Arzew, et des derniers mois de la guerre d’Algérie vécus par les habitants d’Oran : « Ici encore, je n’ai aucune prétention à revendiquer la qualité d’historien, mais plutôt celle de conteur d’événements que les hasards de l’histoire m’ont fait vivre » A la question, Est-ce que les communautés juive et arabe vivaient en bonne intelligence en Algérie ? PB répond : « Au cours de mes années en Algérie, à Oran je n’ai jamais eu de différend ni altercation avec des membres de la communauté arabe. Il est vrai que les contacts étaient très limités : pendant ma scolarité au lycée d’Oran je n’ai eu que deux condisciples de cette communauté. Mais pour avoir une réponse plus générale à votre question, il faut vous reporter à l’analyse de l’ouvrage d’André Chouraqui un autre juif d’Algérie, qui a écrit « Histoire des Juifs en Afrique du Nord », analyse qui est reproduite en avant-propos de mon livre : les Juifs ont vécu pendant des siècles sous domination islamique, dans la condition humiliante de « dhimmis », citoyens de seconde zone corvéables à merci, avec des fluctuations où alternaient une cohabitation pacifique et l’oppression la plus insupportable, en fonction des lieux et des dynasties. A la question si l’Algérie française : est-ce un gâchis historique ? Une erreur de l’ Histoire dès le départ ? L’auteur dira que Le cas de l’Algérie s’inscrit dans le vaste mouvement de décolonisation qui a gagné le monde après la Deuxième Guerre mondiale, mais avec une particularité, la présence d’un million d’ « Européens » qui ont dû fuir en 1962. D’autres solutions auraient-elles été possibles ? Telle une co-souveraineté, préconisée par l’historien Marc Ferro, ou le maintien d’un territoire français en Oranie ? La haine et la violence ont rendu caduques ces solutions qui semblaient séduisantes, mais l’on ne peut réécrire l’histoire. Les épisodes les plus marquants ont été décrits dans ce livre, comme, le drame de Mers el-Kébir (3 juillet 1940) : la canonnade des Britanniques qui a détruit une grande partie de la flotte de guerre française était entendue dans la ville d’Oran. Les marins rescapés ont trouvé refuge dans une école située prés de chez mes parents, dira l’auteur qui ajoute : « J’ai été marqué par mon exclusion du lycée d’Oran en 1941 et le débarquement américain du 8 novembre 1942 à Arzew. A la question, que beaucoup de pieds noirs et juifs d’Oran sont resté à Oran, sans êtres inquiétés, et ils y demeurent à nos jours en habitants avec les musulmans sans problème, l’auteur ne répondra pas et déclare ignorer que des juifs continus à vivre en Algérie. Et pour l’ouvrage d’André Chouraqui ‘’Histoire des juifs d’Afrique du Nord’’ Cet auteur raconte des faits mensongères, puisque tous les juifs d’Algérie étaient de nationalité française, l’ayant adopté dés l’occupation de l’Algérie et jouissaient de tous les droits accordés aux français, ils étaient des policiers et militaires et responsables locaux dans les différentes administrations loin d’une vie humiliante que décrivait ce faux écrivains. Alors qu’à la fin des années soixante certains juifs d’Oran ont rallié les terroristes sanguinaires de l’OAS. Ce sont ces terroristes qui avaient mélangés les cartes et renverser la situation stable dans les villes d’Algérie, après la proclamation du cessez-le-feu. Photo prise le 25 juin 1962 au port d’Oran, dans laquelle trois juifs d’Oran assistés par la horde sauvage de l’OAS, avaient incendié les bacs de carburant après avoir assassiné plusieurs citoyens arabes au niveau du lieu ‘’Tir au pistolet’’ sur le chemin de Ras Al Aïn. D’ailleurs le nom ‘’Tir au pistolet’’ vient des faux barrages dressés par l’OAS tout en tirant au révolver sur les citoyens arabes.
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